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Plus imprtantes dans le secteur privé
Augmentations salariales des cadres en 2010
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 06 - 2012

Les augmentations salariales des cadres, intervenues en 2010 en Algérie, ont été plus importantes dans le secteur privé que dans le secteur public, alors que ces augmentations ont été plus importantes pour le personnel d'exécution du secteur public, a estimé lundi un responsable de l'ONS.
Les augmentations salariales des cadres, intervenues en 2010 en Algérie, ont été plus importantes dans le secteur privé que dans le secteur public, alors que ces augmentations ont été plus importantes pour le personnel d'exécution du secteur public, a estimé lundi un responsable de l'ONS.
"Le secteur privé a augmenté ses cadres plus que celui du public", a indiqué à l'APS le directeur technique chargé des statistiques sociales et des revenus à l'ONS, Youcef Bazizi, qui a supervisé cette enquête. Cette augmentation de salaire a été de 7,17% pour les cadres du privé contre 5,55% seulement pour ceux du public, selon les résultats de l'enquête de l'ONS. L'augmentation des salaires a également été "appréciable" chez le personnel de maîtrise du secteur privé, puisque le taux s'élève à 9,31% contre 8,12% pour la même catégorie dans le public, précise M. Bazizi. Par contre, le secteur public a bénéficié des augmentations "plus importantes" pour le personnel d'exécution, soit 10,02% contre seulement 6,03% chez la même catégorie des travailleurs dans le privé. Par ailleurs, M. Bazizi a précisé que l'écart hiérarchique dans le secteur privé fait apparaître que le cadre gagne en moyenne 2 fois le salaire net moyen global du secteur (44.988 DA/21.543 DA) alors que le cadre dans le secteur public perçoit un salaire net moyen d'environ 1,5 fois le salaire net moyen, soit (58.568 DA/38.468 DA). Les agents de maîtrise du secteur public sont mieux payés (42.433 DA), que leurs homologues dans le privé (23.093 DA), ajoute M. Bazizi, relevant la même tendance pour le personnel d'exécution du secteur public (26.210 DA), contre un salaire de 17.481 DA pour la même catégorie des travailleurs du privé. Le salarié le plus "lésé" reste l'agent d'exécution avec 17.481 DA dans le privé et 26.210 dans le public, précisent les résultats de l'enquête. Le niveau moyen des salaires "est fortement influencé à la baisse", d'une part par la prédominance de l'emploi privé 2/3 de l'emploi total, soit 68% et d'autre part, par l'importance de la catégorie exécution dans ce secteur qui est de 71% de l'emploi privé. En effet, le secteur privé est caractérisé par une majorité de PME et une très forte proportion de personnel d'exécution qui est peu qualifié ou sans qualification. "Globalement, la moitié de l'emploi total en Algérie est constitué du personnel d'exécution privé, ce qui explique le niveau des salaires moyen relativement bas par rapport au niveau de vie en Algérie", a renchéri le même responsable. Par secteur juridique, les entreprises publiques affichent les salaires moyens les plus élevés. Le salaire net moyen mensuel dans ces entreprises est de 38.500 DA, contre 21.500 DA dans celles du secteur privé national, soit une différence de salaires de 17.000 DA, selon l'enquête qui a porté sur l'ensemble des activités à l'exception de l'Agriculture et l'Administration. La structure du salaire brut, note le même responsable fait apparaître que dans le public, le salaire de base représente 48% du salaire brut et 52% représentent les primes et indemnité, alors que dans le privé le salaire de base s'élève à 70% et les primes et indemnités totalisant plus de 30%. Répondant à une question sur les entraves qui ont été rencontrées durant la réalisation de l'enquête effectuée par courrier (voie postale), M. Bazizi a indiqué que la difficulté réside dont le faible taux des réponses par activité et secteur juridique et les délais de réception des réponses. Pour remédier à cette situation, les services de l'ONS entreprennent des démarches (lettres de rappel, contacts téléphoniques et déplacements) afin d'assurer une meilleure représentativité dans les secteurs concernés. Ce qui retarde la collecte de l'information, ainsi que la publication des résultats. "Ce n'est que quand on a suffisamment de garanties en terme de représentativité des réponses à la fois par secteur d'activité et secteur juridique qu'on commence à exploiter ces résultats", a-t-il souligné. Cette enquête annuelle, réalisée en mai 2010, a touché 934 entreprises, dont 616 publiques et 318 privées nationales de 20 salariés et plus. Elle a pour objectif de déterminer le niveau des salaires nets mensuels par qualification, activité et secteurs, ainsi que la structure du salaire brut (salaires de base, primes et indemnités). L'ONS, qui a repris la réalisation des enquêtes sur les salaires en 2010, après un arrêt qui a duré 15 ans (depuis 1997) dû à un faible taux de participation, vient de lancer une enquête similaire pour 2011, dont les résultats seront publiés dans les prochains mois.
"Le secteur privé a augmenté ses cadres plus que celui du public", a indiqué à l'APS le directeur technique chargé des statistiques sociales et des revenus à l'ONS, Youcef Bazizi, qui a supervisé cette enquête. Cette augmentation de salaire a été de 7,17% pour les cadres du privé contre 5,55% seulement pour ceux du public, selon les résultats de l'enquête de l'ONS. L'augmentation des salaires a également été "appréciable" chez le personnel de maîtrise du secteur privé, puisque le taux s'élève à 9,31% contre 8,12% pour la même catégorie dans le public, précise M. Bazizi. Par contre, le secteur public a bénéficié des augmentations "plus importantes" pour le personnel d'exécution, soit 10,02% contre seulement 6,03% chez la même catégorie des travailleurs dans le privé. Par ailleurs, M. Bazizi a précisé que l'écart hiérarchique dans le secteur privé fait apparaître que le cadre gagne en moyenne 2 fois le salaire net moyen global du secteur (44.988 DA/21.543 DA) alors que le cadre dans le secteur public perçoit un salaire net moyen d'environ 1,5 fois le salaire net moyen, soit (58.568 DA/38.468 DA). Les agents de maîtrise du secteur public sont mieux payés (42.433 DA), que leurs homologues dans le privé (23.093 DA), ajoute M. Bazizi, relevant la même tendance pour le personnel d'exécution du secteur public (26.210 DA), contre un salaire de 17.481 DA pour la même catégorie des travailleurs du privé. Le salarié le plus "lésé" reste l'agent d'exécution avec 17.481 DA dans le privé et 26.210 dans le public, précisent les résultats de l'enquête. Le niveau moyen des salaires "est fortement influencé à la baisse", d'une part par la prédominance de l'emploi privé 2/3 de l'emploi total, soit 68% et d'autre part, par l'importance de la catégorie exécution dans ce secteur qui est de 71% de l'emploi privé. En effet, le secteur privé est caractérisé par une majorité de PME et une très forte proportion de personnel d'exécution qui est peu qualifié ou sans qualification. "Globalement, la moitié de l'emploi total en Algérie est constitué du personnel d'exécution privé, ce qui explique le niveau des salaires moyen relativement bas par rapport au niveau de vie en Algérie", a renchéri le même responsable. Par secteur juridique, les entreprises publiques affichent les salaires moyens les plus élevés. Le salaire net moyen mensuel dans ces entreprises est de 38.500 DA, contre 21.500 DA dans celles du secteur privé national, soit une différence de salaires de 17.000 DA, selon l'enquête qui a porté sur l'ensemble des activités à l'exception de l'Agriculture et l'Administration. La structure du salaire brut, note le même responsable fait apparaître que dans le public, le salaire de base représente 48% du salaire brut et 52% représentent les primes et indemnité, alors que dans le privé le salaire de base s'élève à 70% et les primes et indemnités totalisant plus de 30%. Répondant à une question sur les entraves qui ont été rencontrées durant la réalisation de l'enquête effectuée par courrier (voie postale), M. Bazizi a indiqué que la difficulté réside dont le faible taux des réponses par activité et secteur juridique et les délais de réception des réponses. Pour remédier à cette situation, les services de l'ONS entreprennent des démarches (lettres de rappel, contacts téléphoniques et déplacements) afin d'assurer une meilleure représentativité dans les secteurs concernés. Ce qui retarde la collecte de l'information, ainsi que la publication des résultats. "Ce n'est que quand on a suffisamment de garanties en terme de représentativité des réponses à la fois par secteur d'activité et secteur juridique qu'on commence à exploiter ces résultats", a-t-il souligné. Cette enquête annuelle, réalisée en mai 2010, a touché 934 entreprises, dont 616 publiques et 318 privées nationales de 20 salariés et plus. Elle a pour objectif de déterminer le niveau des salaires nets mensuels par qualification, activité et secteurs, ainsi que la structure du salaire brut (salaires de base, primes et indemnités). L'ONS, qui a repris la réalisation des enquêtes sur les salaires en 2010, après un arrêt qui a duré 15 ans (depuis 1997) dû à un faible taux de participation, vient de lancer une enquête similaire pour 2011, dont les résultats seront publiés dans les prochains mois.


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