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La tendance est aux plages «huppées»
Saison estivale
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 07 - 2012

Une ruée spectaculaire des estivants sur les côtes de la capitale, notamment, vers les plages ouvertes à la baignade a été enregistrée durant vendredi et samedi passés. Provoquant des files d'attentes impressionnantes sur les grands axes routiers menant vers le bord de mer, les vacanciers ont carrément fugué leurs domiciles ou lieux de résidences, à la recherche de la fraîcheur marine. Des 68 plages ouvertes à la baignade à travers les 80 km que comptent les côtes d'Alger, la destination des stations balnéaires payantes, autrement dit les plages «huppées», ont été, visiblement, les plus prisées en cette période d'été.
Offrant des prestations de services de plus en plus alléchantes en matière d'organisation, de confort et de sécurité, ces plages gardées ne désemplissent pas malgré les prix élevés qui y sont pratiqués. A ce propos, une journée passée sur ce genre de plages est facturée, en moyenne, entre deux mille cinq cents et trois mille dinars pour la location de transats et de parasols flambants neufs. Nonobstant les petites carences relevées sur le plan de l'hygiène et du flux encombrant, de nombreuses familles parviennent à se frayer de petits espaces pieds dans l'eau, profitant, ainsi, de l'air marin et s'offrant de temps à autre de petites brasses. Les loisirs du bord de mer étant les plus pratiqués par les vacanciers. Par ailleurs, il faut dire que les fins de semaines s'avèrent des plus rentables pour les saisonniers ambulants. Du thé à la menthe cédé pour 30 DA la tasse, les petits beignets à vingt-cinq DA, et de l'eau fraîche à 50 DA la bouteille, tout se vend comme des petits pains au bord de la mer. En réalité, les concitoyens algériens n'hésitent plus à débourser plus pour plus de confort et de sérénité. Une mère de famille nous a affirmé, «fréquenter ce genre de plage depuis quelques années déjà, car, a-t-elle affirmé, ayant trouvé le cadre favorable pour les journées de détente et de baignade pour mes enfants habitués à passer leurs grandes vacances dans un pays voisin». De son côté, le jeune entrepreneur saisonnier, Abdou. B, nous a affirmé que le flux des estivants en cette année 2012 a largement dépassé celui de l'année dernière. Pour une moyenne de deux à trois cents baigneurs par jour, il a soutenu que le flux exceptionnel est dû, manifestement, à l'approche du mois de carême. «Les familles veulent profiter des quelques jours qui restent avant Ramadhan et fuir les températures caniculaires qui sévissent actuellement chez nous», nous a-t-il révélé. Un autre gérant de concession balnéaire a estimé, pour sa part, que le nombre croissant des estivants enregistrés en cette période est justifié par les perturbations sécuritaires qui ont marqué les pays voisins, notamment, la Tunisie, où le nombre de touristes algériens a clairement diminué cette année. Il faut dire qu'aucun avantage n'est garanti aux clients qui payent plus cher que leurs concitoyens, puisque ce sont les mêmes équipes de sauvetage, maitres-nageurs, qui se chargent de la sécurité de l'ensemble des baigneurs sans favoritisme aucun. C'est dire, si les abonnés des plages huppées ne déboursent pas plus pour un «avantage» qui est loin d'être ressenti. D'ailleurs, au bout de quelques semaines depuis l'ouverture de la saison estivale, les déchets, abandonnés sur les plages par les consommateurs, envahissent les côtes de la capitale. Bien que payantes, ces plages privées n'échappent, malheureusement pas au fléau de la pollution humaine. En fait, ce manquement civique est l'œuvre d'une complète démission citoyenne des estivants et des gérants des plages. Alors qu'un petit geste à moindre cout suffit pour préserver l'environnement ; le confort, même cher payé, ne peut être garanti sans que la culture du respect des lieux publics ne se généralise. D'autant plus que, plus de 3 000 saisonniers, mobilisés durant cette saison estivale, sont chargés de veiller à la propreté des plages et la décoration des communes côtières.
Il est à noter, également, qu'une grande partie des plages payantes ont été spécialement réaménagées pour l'accueil des estivants, notamment, ceux venus de l'étranger. Les petits investisseurs espèrent, en fait, amortir les pertes des semaines à venir, où, il sera question, d'un flux beaucoup moins important, le mois de Ramadhan ayant écourté cette saison d'été. Considérée comme principale vitrine touristique du pays pour les vacanciers, la capitale accueille près de 4 millions d'estivants chaque été.
Une ruée spectaculaire des estivants sur les côtes de la capitale, notamment, vers les plages ouvertes à la baignade a été enregistrée durant vendredi et samedi passés. Provoquant des files d'attentes impressionnantes sur les grands axes routiers menant vers le bord de mer, les vacanciers ont carrément fugué leurs domiciles ou lieux de résidences, à la recherche de la fraîcheur marine. Des 68 plages ouvertes à la baignade à travers les 80 km que comptent les côtes d'Alger, la destination des stations balnéaires payantes, autrement dit les plages «huppées», ont été, visiblement, les plus prisées en cette période d'été.
Offrant des prestations de services de plus en plus alléchantes en matière d'organisation, de confort et de sécurité, ces plages gardées ne désemplissent pas malgré les prix élevés qui y sont pratiqués. A ce propos, une journée passée sur ce genre de plages est facturée, en moyenne, entre deux mille cinq cents et trois mille dinars pour la location de transats et de parasols flambants neufs. Nonobstant les petites carences relevées sur le plan de l'hygiène et du flux encombrant, de nombreuses familles parviennent à se frayer de petits espaces pieds dans l'eau, profitant, ainsi, de l'air marin et s'offrant de temps à autre de petites brasses. Les loisirs du bord de mer étant les plus pratiqués par les vacanciers. Par ailleurs, il faut dire que les fins de semaines s'avèrent des plus rentables pour les saisonniers ambulants. Du thé à la menthe cédé pour 30 DA la tasse, les petits beignets à vingt-cinq DA, et de l'eau fraîche à 50 DA la bouteille, tout se vend comme des petits pains au bord de la mer. En réalité, les concitoyens algériens n'hésitent plus à débourser plus pour plus de confort et de sérénité. Une mère de famille nous a affirmé, «fréquenter ce genre de plage depuis quelques années déjà, car, a-t-elle affirmé, ayant trouvé le cadre favorable pour les journées de détente et de baignade pour mes enfants habitués à passer leurs grandes vacances dans un pays voisin». De son côté, le jeune entrepreneur saisonnier, Abdou. B, nous a affirmé que le flux des estivants en cette année 2012 a largement dépassé celui de l'année dernière. Pour une moyenne de deux à trois cents baigneurs par jour, il a soutenu que le flux exceptionnel est dû, manifestement, à l'approche du mois de carême. «Les familles veulent profiter des quelques jours qui restent avant Ramadhan et fuir les températures caniculaires qui sévissent actuellement chez nous», nous a-t-il révélé. Un autre gérant de concession balnéaire a estimé, pour sa part, que le nombre croissant des estivants enregistrés en cette période est justifié par les perturbations sécuritaires qui ont marqué les pays voisins, notamment, la Tunisie, où le nombre de touristes algériens a clairement diminué cette année. Il faut dire qu'aucun avantage n'est garanti aux clients qui payent plus cher que leurs concitoyens, puisque ce sont les mêmes équipes de sauvetage, maitres-nageurs, qui se chargent de la sécurité de l'ensemble des baigneurs sans favoritisme aucun. C'est dire, si les abonnés des plages huppées ne déboursent pas plus pour un «avantage» qui est loin d'être ressenti. D'ailleurs, au bout de quelques semaines depuis l'ouverture de la saison estivale, les déchets, abandonnés sur les plages par les consommateurs, envahissent les côtes de la capitale. Bien que payantes, ces plages privées n'échappent, malheureusement pas au fléau de la pollution humaine. En fait, ce manquement civique est l'œuvre d'une complète démission citoyenne des estivants et des gérants des plages. Alors qu'un petit geste à moindre cout suffit pour préserver l'environnement ; le confort, même cher payé, ne peut être garanti sans que la culture du respect des lieux publics ne se généralise. D'autant plus que, plus de 3 000 saisonniers, mobilisés durant cette saison estivale, sont chargés de veiller à la propreté des plages et la décoration des communes côtières.
Il est à noter, également, qu'une grande partie des plages payantes ont été spécialement réaménagées pour l'accueil des estivants, notamment, ceux venus de l'étranger. Les petits investisseurs espèrent, en fait, amortir les pertes des semaines à venir, où, il sera question, d'un flux beaucoup moins important, le mois de Ramadhan ayant écourté cette saison d'été. Considérée comme principale vitrine touristique du pays pour les vacanciers, la capitale accueille près de 4 millions d'estivants chaque été.


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