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Morosité dans la ville des Genêts
L'été à Tizi-Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 07 - 2012

Même si la ville de Tizi-Ouzou a été relookée à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance, il n'en demeure pas moins qu'elle reste dépourvue de lieux de loisirs dignes de ce nom en ce mois de juillet très caniculaire. La ville de Tizi-Ouzou offre un visage d'une ville morne depuis le début de l'été. Le festival arabo-africain de la danse folklorique n'a été qu'une parenthèse vite refermée, puisque la ville et la Nouvelle-Ville ont vite replongé dans la léthargie.
Même si la ville de Tizi-Ouzou a été relookée à l'occasion du cinquantenaire de l'Indépendance, il n'en demeure pas moins qu'elle reste dépourvue de lieux de loisirs dignes de ce nom en ce mois de juillet très caniculaire. La ville de Tizi-Ouzou offre un visage d'une ville morne depuis le début de l'été. Le festival arabo-africain de la danse folklorique n'a été qu'une parenthèse vite refermée, puisque la ville et la Nouvelle-Ville ont vite replongé dans la léthargie.
Chaque jour, en fin d'après-midi, au niveau du carrefour principal du centre-ville, des enfants nagent carrément à l'intérieur du jet d'eau qui fait la beauté de cet endroit et son originalité. Des enfants qui ne peuvent se permettre le luxe d'aller vers les piscines privées qui proposent des prix hors de la portée des bourses moyennes. Les enfants en question, dont l'âge ne dépasse pas la dizaine d'années, prennent un risque en jouant ainsi dans une eau dont on ignore la qualité hygiénique. Aussi, les mêmes chérubins ne sont pas accompagnés de leurs parents. On imagine donc qu'il s'agit d'un risque pris en toute inconscience par des enfants auxquels n'est offerte aucune autre distraction en cette période où l'école est fermée. Les journées ne cessent donc de s'étirer non seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes, otages de la même morosité. La ville de Tizi-Ouzou, malgré sa grande densité en population, reste dépourvue de grandes infrastructures de loisirs. La ville est dotée de trois jardins mais ces derniers sont peu spacieux et mal situés. Le jardin du Premier-Novembre 1954 est sis en plein centre-ville. Il est donc exposé tout le temps au bruit des véhicules et des sirènes des ambulances mais aussi aux va-et-vient de milliers de citoyens qui traversent le boulevard Abane-Ramdane quotidiennement. En face, la Place du 17-Octobre est exposée au même problème. Donc, ces jardins ne sont pas très convoités par les familles. Idem pour le jardin situé à l'entrée ouest de la ville, où se posent des problèmes d'insécurité. Des consommateurs de stupéfiants y élisent domicile et des voleurs à la tire y rodent à leur guise. Il reste uniquement le jardin Colonel Mohand-Oulhadj, situé à proximité du siège de la wilaya. Ce dernier offre effectivement un cadre de loin plus agréable. Il est d'ailleurs fréquenté par les familles. Mais en cette période de grande chaleur, on devine aisément qu'on ne peut pas s'y aventurer durant la journée ou particulièrement dans les après-midis. Mais il faut toutefois dire que depuis sa réfection et sa réouverture, le jardin Colonel Mohand-Oulhadj est un lieu où les familles et les couples ainsi que les enfants peuvent s'y rendre sans s'exposer au moindre désagrément. La propreté est garantie ainsi que la sécurité. Ce jardin demeure donc un lieu indiqué pour fuir un tant soit peu l'ennui qui pèse en cet été sur une ville qui n'a pas été gâtée par la nature dans un sens puisqu'elle n'est pas dotée de plages. Mais en même temps, il s'git d'une ville qui a été victime d'une très mauvaise urbanisation. Des milliers de bâtiments ont été érigés ces dernières vingt années aussi bien dans la ville de Tizi-Ouzou qu'à la Nouvelle Ville mais on n'a jamais pensé à la nuisibilité du fait de n'avoir pas pensé à aménager de grands espaces verts pour ne pas étouffer sous l'effet qu'à Tizi-Ouzou, entre un immeuble et un autre, il y a un immeuble. Les enfants qui vivent dans les différents quartiers n'ont pratiquement pas de lieux pour jouer. C'est pourquoi, les mômes se rabattent sur les salles de jeux où il leur est permis de passer des moments ensemble car les enfants aussi ont horreur de la solitude. Au niveau du centre-ville par exemple, à la cité dite le Bâtiment Bleu (à proximité de la maison de la culture Mouloud- Mammeri), les enfants et même les adolescents ont transformé la cour de l'immeuble en un stade pour s'adonner à des parties de football, qui peuvent durer toute la journée. Mais ceci aussi comporte des risques puisque la cour en question est une plate-forme en ciment. A cause de tous les problèmes dans lesquels il se débat, le théâtre régional Kateb-Yacine n'attire plus personne. Quant au cinéma, la ville de Tizi-Ouzou ne dispose d'aucune salle de cinéma. Toutes les salles qui existaient auparavant (l'Algéria, Djurdjura, le Mondial et le Studio) ont été fermées pour une multitude de raisons. Pour voir un film sur un grand écran, certains cinéphiles vont jusqu'à Alger pour avoir droit à une projection. Depuis plusieurs mois, on annonce l'ouverture imminente de la cinémathèque de Tizi-Ouzou, mais cette dernière reste fermée pour des raisons inconnues. Il ne demeure qu'une seule solution à la population locale, c'est de fuir cette ville en cette saison chaude pour aller vers des villes plus clémentes à l'instar de Tigzirt, Azeffoun, Alger, Béjaïa ou Boumerdès, etc. Tizi-Ouzou mérite d'être dotée d'infrastructures de loisirs. Pourquoi pas d'un vrai parc d'attraction ? L'aménagement d'espaces verts spacieux s'impose également. Autrement, la vie à Tizi-Ouzou, particulièrement en été, est une «mission», certes pas impossible mais difficile toutefois.
Chaque jour, en fin d'après-midi, au niveau du carrefour principal du centre-ville, des enfants nagent carrément à l'intérieur du jet d'eau qui fait la beauté de cet endroit et son originalité. Des enfants qui ne peuvent se permettre le luxe d'aller vers les piscines privées qui proposent des prix hors de la portée des bourses moyennes. Les enfants en question, dont l'âge ne dépasse pas la dizaine d'années, prennent un risque en jouant ainsi dans une eau dont on ignore la qualité hygiénique. Aussi, les mêmes chérubins ne sont pas accompagnés de leurs parents. On imagine donc qu'il s'agit d'un risque pris en toute inconscience par des enfants auxquels n'est offerte aucune autre distraction en cette période où l'école est fermée. Les journées ne cessent donc de s'étirer non seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes, otages de la même morosité. La ville de Tizi-Ouzou, malgré sa grande densité en population, reste dépourvue de grandes infrastructures de loisirs. La ville est dotée de trois jardins mais ces derniers sont peu spacieux et mal situés. Le jardin du Premier-Novembre 1954 est sis en plein centre-ville. Il est donc exposé tout le temps au bruit des véhicules et des sirènes des ambulances mais aussi aux va-et-vient de milliers de citoyens qui traversent le boulevard Abane-Ramdane quotidiennement. En face, la Place du 17-Octobre est exposée au même problème. Donc, ces jardins ne sont pas très convoités par les familles. Idem pour le jardin situé à l'entrée ouest de la ville, où se posent des problèmes d'insécurité. Des consommateurs de stupéfiants y élisent domicile et des voleurs à la tire y rodent à leur guise. Il reste uniquement le jardin Colonel Mohand-Oulhadj, situé à proximité du siège de la wilaya. Ce dernier offre effectivement un cadre de loin plus agréable. Il est d'ailleurs fréquenté par les familles. Mais en cette période de grande chaleur, on devine aisément qu'on ne peut pas s'y aventurer durant la journée ou particulièrement dans les après-midis. Mais il faut toutefois dire que depuis sa réfection et sa réouverture, le jardin Colonel Mohand-Oulhadj est un lieu où les familles et les couples ainsi que les enfants peuvent s'y rendre sans s'exposer au moindre désagrément. La propreté est garantie ainsi que la sécurité. Ce jardin demeure donc un lieu indiqué pour fuir un tant soit peu l'ennui qui pèse en cet été sur une ville qui n'a pas été gâtée par la nature dans un sens puisqu'elle n'est pas dotée de plages. Mais en même temps, il s'git d'une ville qui a été victime d'une très mauvaise urbanisation. Des milliers de bâtiments ont été érigés ces dernières vingt années aussi bien dans la ville de Tizi-Ouzou qu'à la Nouvelle Ville mais on n'a jamais pensé à la nuisibilité du fait de n'avoir pas pensé à aménager de grands espaces verts pour ne pas étouffer sous l'effet qu'à Tizi-Ouzou, entre un immeuble et un autre, il y a un immeuble. Les enfants qui vivent dans les différents quartiers n'ont pratiquement pas de lieux pour jouer. C'est pourquoi, les mômes se rabattent sur les salles de jeux où il leur est permis de passer des moments ensemble car les enfants aussi ont horreur de la solitude. Au niveau du centre-ville par exemple, à la cité dite le Bâtiment Bleu (à proximité de la maison de la culture Mouloud- Mammeri), les enfants et même les adolescents ont transformé la cour de l'immeuble en un stade pour s'adonner à des parties de football, qui peuvent durer toute la journée. Mais ceci aussi comporte des risques puisque la cour en question est une plate-forme en ciment. A cause de tous les problèmes dans lesquels il se débat, le théâtre régional Kateb-Yacine n'attire plus personne. Quant au cinéma, la ville de Tizi-Ouzou ne dispose d'aucune salle de cinéma. Toutes les salles qui existaient auparavant (l'Algéria, Djurdjura, le Mondial et le Studio) ont été fermées pour une multitude de raisons. Pour voir un film sur un grand écran, certains cinéphiles vont jusqu'à Alger pour avoir droit à une projection. Depuis plusieurs mois, on annonce l'ouverture imminente de la cinémathèque de Tizi-Ouzou, mais cette dernière reste fermée pour des raisons inconnues. Il ne demeure qu'une seule solution à la population locale, c'est de fuir cette ville en cette saison chaude pour aller vers des villes plus clémentes à l'instar de Tigzirt, Azeffoun, Alger, Béjaïa ou Boumerdès, etc. Tizi-Ouzou mérite d'être dotée d'infrastructures de loisirs. Pourquoi pas d'un vrai parc d'attraction ? L'aménagement d'espaces verts spacieux s'impose également. Autrement, la vie à Tizi-Ouzou, particulièrement en été, est une «mission», certes pas impossible mais difficile toutefois.


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