«Il est des lieux où meurt l'esprit pour que naisse une vérité qui est sa négation même... Il faut beaucoup de temps pour aller à Djemila. Ce n'est pas une ville où l'on s'arrête et que l'on dépasse. C'est un lieu d'où l'on revient. «Il est des lieux où meurt l'esprit pour que naisse une vérité qui est sa négation même... Il faut beaucoup de temps pour aller à Djemila. Ce n'est pas une ville où l'on s'arrête et que l'on dépasse. C'est un lieu d'où l'on revient. "La ville morte est au terme d'une longue route en lacets qui semble la promettre à chacun de ses tournants et paraît d'autant plus longue. Lorsque surgit enfin sur un plateau aux couleurs éteintes, enfoncé entre de hautes montagnes, son squelette jaunâtre comme une forêt d'ossements, Djemila figure alors le symbole de cette leçon d'amour et de patience qui peut seule nous conduire au cœur battant du monde", raconte Albert camus dans son œuvre Noces à propos du site de Djemila. Cette citation de Camus devrait inciter les Algériens à s'y rendre pour découvrir un site mythique chargé d'histoire et de légende. Le festival arabe de Djemila qui est une occasion annuelle pour s'y rendre ne pourra pas se faire cette année pour les visiteurs. Car la commissaire du festival, Mme Nacira Abbès, a annoncé avant-hier lors de la conférence de presse tenue à Alger que la manifestation qui débutera aujourd'hui se déroulera au stade Mohamed-Kessab et non sur le site archéologique de la ville. Ce déménagement de la manifestation n'a pas été décidé dans le souci de la préservation du site archéologique mais par souci de voir un afflux considérable de spectateurs. "C'est pour des raisons exceptionnelles qu'il y aura le changement du site de ce festival. Les horaires du mois de Ramadhan et la longue distance séparant les villes de Sétif et de Djemila pourraient dissuader plusieurs citoyens de se rendre à ce festival", explique Nacira Abbès. Plus de 300 artistes arabes et algériens, dont des musiciens et des chanteurs, prendront part à cette manifestation. Reste que la participation arabe est tout de même faible avec la participation de 7 pays alors que l'intitulé de la manifestation laisse supposer que c'est elle qui devrait se tailler la part du lion. Une pléiade d'artistes participeront à cette nouvelle édition qui sera marquée par de jeunes talents algériens établis à l'étranger, à l'instar de chanteur kabyle Alilou, Cheb Nadjib et le groupe Bania Diwan el Djazair. Pour être aux couleurs du mois de Ramadhan, il y aura également la présence du chant religieux avec la participation de plusieurs troupes locales et arabes, dont les chanteurs religieux Bouhabila Abderrahmane, Abderrahmane Benferradj et Maher Zein (Liban). Durant cette rencontre avec les différents médias, les organisateurs annoncent que le programme artistique sera riche et réunit différents styles algériens, notamment kabyle, chaoui, gnawi et chaabi, pour satisfaire le public qui viendra apprécier les stars de la chanson arabe et algérienne, à partir de demain, dont les soirées commenceront à partir de 22 heures. Le coup d'envoi sera aux couleurs de la musique algérienne avec Bekakchi El Kheir, Samir Staifi, Tchir Abd El Ghani, Horia Mahdjoubi, cheb khalil, Kamel el Nayli, Mohamed El Amari. Mais l'ouverture sera marquée par la présence exceptionnelle de Lounis Aït Menguellet. Parmi les artistes arabes, plusieurs noms sont à citer comme Maalouma Bint El-Medah (Mauritanie), Saber el-Rebai (Tunisie), Daoudi (Maroc), Wafik Habib (Syrie), Maher Zein, Saad Ramadhan, Wael Djassar (Liban) et Hatem El-Iraki, outre des artistes qui viendront pour la première fois en Algérie dont la chanteuse libanaise Yara et le groupe palestinien Wichah. "La ville morte est au terme d'une longue route en lacets qui semble la promettre à chacun de ses tournants et paraît d'autant plus longue. Lorsque surgit enfin sur un plateau aux couleurs éteintes, enfoncé entre de hautes montagnes, son squelette jaunâtre comme une forêt d'ossements, Djemila figure alors le symbole de cette leçon d'amour et de patience qui peut seule nous conduire au cœur battant du monde", raconte Albert camus dans son œuvre Noces à propos du site de Djemila. Cette citation de Camus devrait inciter les Algériens à s'y rendre pour découvrir un site mythique chargé d'histoire et de légende. Le festival arabe de Djemila qui est une occasion annuelle pour s'y rendre ne pourra pas se faire cette année pour les visiteurs. Car la commissaire du festival, Mme Nacira Abbès, a annoncé avant-hier lors de la conférence de presse tenue à Alger que la manifestation qui débutera aujourd'hui se déroulera au stade Mohamed-Kessab et non sur le site archéologique de la ville. Ce déménagement de la manifestation n'a pas été décidé dans le souci de la préservation du site archéologique mais par souci de voir un afflux considérable de spectateurs. "C'est pour des raisons exceptionnelles qu'il y aura le changement du site de ce festival. Les horaires du mois de Ramadhan et la longue distance séparant les villes de Sétif et de Djemila pourraient dissuader plusieurs citoyens de se rendre à ce festival", explique Nacira Abbès. Plus de 300 artistes arabes et algériens, dont des musiciens et des chanteurs, prendront part à cette manifestation. Reste que la participation arabe est tout de même faible avec la participation de 7 pays alors que l'intitulé de la manifestation laisse supposer que c'est elle qui devrait se tailler la part du lion. Une pléiade d'artistes participeront à cette nouvelle édition qui sera marquée par de jeunes talents algériens établis à l'étranger, à l'instar de chanteur kabyle Alilou, Cheb Nadjib et le groupe Bania Diwan el Djazair. Pour être aux couleurs du mois de Ramadhan, il y aura également la présence du chant religieux avec la participation de plusieurs troupes locales et arabes, dont les chanteurs religieux Bouhabila Abderrahmane, Abderrahmane Benferradj et Maher Zein (Liban). Durant cette rencontre avec les différents médias, les organisateurs annoncent que le programme artistique sera riche et réunit différents styles algériens, notamment kabyle, chaoui, gnawi et chaabi, pour satisfaire le public qui viendra apprécier les stars de la chanson arabe et algérienne, à partir de demain, dont les soirées commenceront à partir de 22 heures. Le coup d'envoi sera aux couleurs de la musique algérienne avec Bekakchi El Kheir, Samir Staifi, Tchir Abd El Ghani, Horia Mahdjoubi, cheb khalil, Kamel el Nayli, Mohamed El Amari. Mais l'ouverture sera marquée par la présence exceptionnelle de Lounis Aït Menguellet. Parmi les artistes arabes, plusieurs noms sont à citer comme Maalouma Bint El-Medah (Mauritanie), Saber el-Rebai (Tunisie), Daoudi (Maroc), Wafik Habib (Syrie), Maher Zein, Saad Ramadhan, Wael Djassar (Liban) et Hatem El-Iraki, outre des artistes qui viendront pour la première fois en Algérie dont la chanteuse libanaise Yara et le groupe palestinien Wichah.
