Ouverture de l'université d'été de l'OEAL à Boumerdès    L'Algérie brille lors de la Compétition internationale de mathématiques pour les étudiants universitaires en Bulgarie    Jeux scolaires Africains: coup d'envoi à Sétif de la compétition de taekwondo avec la participation de 12 pays    Tipasa: cérémonie en l'honneur des pensionnaires des établissements pénitentiaires lauréats du baccalauréat et du BEM    Commerce: intensification des opérations de contrôle des produits alimentaires à travers le pays    Ghaza: un cessez-le-feu immédiat, seule voie de protéger les civils et d'arrêter les plans sionistes    La mise en œuvre du renforcement des lignes aériennes intérieures entamée dans les prochains jours    Boughali félicite la sélection nationale de basket pour son sacre au Championnat arabe des nations    CHAN-2024 (décalé à 2025): les Verts à pied d'œuvre à Kampala    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 60.430 martyrs et 148.722 blessés    La Finlande prête à reconnaître l'Etat de Palestine    Ministère de l'Education nationale: le dépôt des dossiers d'authentification des documents scolaires se fera désormais à l'annexe du ministère à Kouba    L'Algérie bat le Bahreïn (70-69) et remporte le trophée    La délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    « Faire des micro-entreprises des exemples inspirants pour les Start-ups et les étudiants »    Renforcement de la protection sociale de la famille    Le basket-ball algérien 5×5 en 2e position    CHAN-2025 L'ambiance de plus en plus palpable    Conférence mondiale des présidents de parlement à Genève : la délégation parlementaire algérienne tient une rencontre de travail avec la délégation autrichienne    Après la France, le Royaume-Uni reconnaîtra l'Etat de Palestine    Quels impacts pour l'Algérie où l'Europe s'engage à acheter 250 milliards de dollars/an de produits énergétiques aux USA    Le colonel Abdelkrim Djaarit, nouveau commandant de la Gendarmerie nationale    Baisse significative du taux de prévalence des infections nosocomiales en Algérie    La barre des 500 kg de cocaïne saisis franchie    Seize porteurs de projets innovants dans les industries culturelles et créatives retenus    Quand Rome demeure Rome, Bruxelles n'a jamais été rien d'autre que rien    Oran : le 2e Salon international du Dentaire MDEX du 18 au 20 septembre    L'Algérie prend la présidence du CPS de l'UA pour le mois d'août    Oran: "La Nuit des musées", une soirée à l'ambiance singulière    Biskra commémore le 59 anniversaire des "massacres du dimanche noir"    Initiative Art 2 : 16 porteurs de projets innovants dans le domaine des industries culturelles et créatives retenus    L'Algérie plaide pour une action urgente en faveur de Ghaza    Renforcement des perspectives de coopération dans le domaine de la jeunesse entre l'Algérie et la Chine    Vers un véritable partenariat algéro-libanais    Le sarcophage maudit    Le héros national, le Brigadier de Police Mellouk Faouzi s'en est allé    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Une mesure et des interrogations...
Abrogation de l'article 87 bis
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 08 - 2012

La dernière tripartite s'est tenue en septembre 2011 mais, ce n'est que mardi passé que le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, nous apprend qu'un accord portant sur l'abrogation de l'article 87 bis avait été conclu lors de la tenue de cet événement entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat. Pour Sidi Saïd «l'article 87 bis n'existe plus mais, il reste à régler des questions techniques pour pouvoir concrétiser sur le terrain cette décision». Afin d'y parvenir le chef de l'UGTA précise qu'il faut «dégager les moyens de financement car cela va impliquer une dépense très importante qui devra être supportée par l'Etat ainsi que par le secteur privé». Pourtant personne n'avait relevé, dans le communiqué officiel sanctionnant la tripartite de septembre 2011, cette décision relative à l'abrogation de l'article en question.
Voici ce qu'on lit dans ledit communiqué : «La Tripartite a décidé de mettre sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l'article 87 bis et préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du code du travail». Evidemment entaché d'ambiguïté, ce communiqué laissait plutôt entendre que la décision n'a pas été encore prise et que cette éventualité était au préalable tributaire d'une évaluation des risques encourus par les employeurs et le Trésorpublic. Au-delà de ce chef d'œuvre en matière de communication, observons que presque une année s'est écoulée depuis cette suppression et que Sidi Saïd semble n'en avoir pas tenu compte. Sa déclaration du reste, sonne comme une invite à une longue attente. L'article 87 bis de la loi 90-11 d'avril 1990, modifiée et complétée en 1997, relative aux relations de travail, énonce que «le salaire national minimum garanti (...) comprend le salaire de base, les indemnités et primes de toutes natures à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur». La suppression de cet article vise donc à faire du SNMG, un salaire expurgé de ses nombreuses primes et indemnités. La conséquence d'une telle mesure réside dans le fait que le salarié est appelé à percevoir ses 18 000 DA de SNMG dans leur totalité sans avoir à subir aucune soustraction, comme auparavant. Pour les petites bourses, l'ancien article représentait un véritable point noir. Beaucoup ont un salaire de base ne dépassant pas les 9000 DA.
Les pouvoirs publics et les employeurs auront donc la tâche de mobiliser les fonds devant prendre en charge ces nouvelles dépenses. Les corps communs estimés à 65 000 travailleurs verront par exemple, leur salaire passer de 9 000 DA à 18 000 DA. Sidi Saïd qui assure "qu'il n'y a pas de blocage de la part des autorités, mais il faut évaluer le coût de l'opération» étonne encore plus son monde puisque d'aucuns croyaient que le temps de la réflexion était déjà passé, sinon pourquoi avoir abrogé l'article en question ?
La dernière tripartite s'est tenue en septembre 2011 mais, ce n'est que mardi passé que le SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, nous apprend qu'un accord portant sur l'abrogation de l'article 87 bis avait été conclu lors de la tenue de cet événement entre le gouvernement, l'UGTA et le patronat. Pour Sidi Saïd «l'article 87 bis n'existe plus mais, il reste à régler des questions techniques pour pouvoir concrétiser sur le terrain cette décision». Afin d'y parvenir le chef de l'UGTA précise qu'il faut «dégager les moyens de financement car cela va impliquer une dépense très importante qui devra être supportée par l'Etat ainsi que par le secteur privé». Pourtant personne n'avait relevé, dans le communiqué officiel sanctionnant la tripartite de septembre 2011, cette décision relative à l'abrogation de l'article en question.
Voici ce qu'on lit dans ledit communiqué : «La Tripartite a décidé de mettre sur pied un groupe de travail mandaté pour évaluer les incidences de la suppression de l'article 87 bis et préparer la prise en charge de cette question dans la prochaine révision du code du travail». Evidemment entaché d'ambiguïté, ce communiqué laissait plutôt entendre que la décision n'a pas été encore prise et que cette éventualité était au préalable tributaire d'une évaluation des risques encourus par les employeurs et le Trésorpublic. Au-delà de ce chef d'œuvre en matière de communication, observons que presque une année s'est écoulée depuis cette suppression et que Sidi Saïd semble n'en avoir pas tenu compte. Sa déclaration du reste, sonne comme une invite à une longue attente. L'article 87 bis de la loi 90-11 d'avril 1990, modifiée et complétée en 1997, relative aux relations de travail, énonce que «le salaire national minimum garanti (...) comprend le salaire de base, les indemnités et primes de toutes natures à l'exclusion des indemnités versées au titre de remboursement de frais engagés par le travailleur». La suppression de cet article vise donc à faire du SNMG, un salaire expurgé de ses nombreuses primes et indemnités. La conséquence d'une telle mesure réside dans le fait que le salarié est appelé à percevoir ses 18 000 DA de SNMG dans leur totalité sans avoir à subir aucune soustraction, comme auparavant. Pour les petites bourses, l'ancien article représentait un véritable point noir. Beaucoup ont un salaire de base ne dépassant pas les 9000 DA.
Les pouvoirs publics et les employeurs auront donc la tâche de mobiliser les fonds devant prendre en charge ces nouvelles dépenses. Les corps communs estimés à 65 000 travailleurs verront par exemple, leur salaire passer de 9 000 DA à 18 000 DA. Sidi Saïd qui assure "qu'il n'y a pas de blocage de la part des autorités, mais il faut évaluer le coût de l'opération» étonne encore plus son monde puisque d'aucuns croyaient que le temps de la réflexion était déjà passé, sinon pourquoi avoir abrogé l'article en question ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.