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Hommage à Amar Ezzahi
Soirée ''Ferdjet Laâchiya''
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 08 - 2012

Un récital de musique chaâbie et une lecture de poésie d'expression française ont été donnés samedi soir à Alger en hommage à un maître de la musique populaire, Amar Ezzahi.
Organisé à l'espace culturel Plasti du quotidien Algérie news, la soirée ''Ferdjet Laâchiya'' a été animée par le chanteur Slimane Fettane et le poète Amine Aït-Hadi en hommage à une des plus illustres figures de la chanson chaâbie ainsi qu'à ''l'esprit'' véhiculé depuis plus de 40 ans par Amar Ezzahi dans sa manière d'aborder la poésie populaire et mystique, comme l'ont souligné les organisateurs.
Une soirée dont le titre est inspiré du groupe Facebook, éponyme composé en majorité de jeunes amateurs de chaâbi qui partagent sur le réseau social un nombre important d'enregistrements numérisés de fêtes familiales animées par Amar Ezzahi, contribuant ainsi à faire connaître le travail du maître et ce, malgré son retrait de la scène artistique et médiatique.
Slimane Fettane a interprété des classiques du ''qssid'' tel que ''Ya mhal el djoudi'' ainsi que des chansonnettes rendues célèbres par Amar Ezzahi, à l'exemple de ''Sali trach kelbi'', écrite par le regretté Mahboub Bati ou encore ''Ana ândi qelb'', un des succès du maître dans les années 60 écrit par un autre grand nom du châabi, feu Mohammed El-Badji.
Accompagné d'un orchestre composé d'un banjo ténor, un banjo alto, une derbouka et un tar, Slimane Fettane s'est également illustré en interprétant ses propres compositions proches de ce que le défunt Kamel Messaoudi a pu produire dans les années 90.
Un interlude poétique a été ensuite animé par Amine Aït Hadi, accompagné d'un joueur de mandole qui a improvisé sur des poèmes d'inspiration amoureuse et mystique dans la veine de René Char ou encore de Jean Sénac, mais aussi de poètes tels que Ibn Mansour Al Halladj, dont Amine Aït-Hadi se dit inspiré.
Des poèmes extraits des deux recueils publiés par Amine Aït-Hadi, un premier en 2009 en France à compte d'auteur et un second publié en 2011 en Algérie aux éditions Hibr sous le titre ''Poèmes haram et autres vocables d'amour''.
Slimane Fettane est remonté sur scène pour un autre tour de chant en concluant, comme le veut la tradition, par un ''mkhiless'' des plus rythmés.
Né en 1967 à Alger, Slimane Fettane chante du chaâbi depuis l'âge de 16 ans, en animant principalement des fêtes de mariages dans plusieurs wilayas d'Algérie. Autodidacte, il fait également quelques passages à la télévision dans diverses émissions.
Amine Aït-Hadi est né en 1982 à Alger, après des études de commerce et de tourisme, il exerce diverses professions, dont celle de libraire.
En 2012, il participe au printemps des poètes, organisé par l'Institut français d'Alger et publie des poèmes dans une anthologie de la poésie algérienne, ''Quand l'amandier refleurira'' regroupant des textes de poètes algériens célèbres, à l'exemple de Mohammed Dib ou de Tahar Djaout à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
Né en 1941 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Ait Zaï, fait ses débuts dans la chanson châabie dans les années 60 aux côtés de Boujemâa El-Ankis, son premier enregistrement date de 1968 dans lequel il interprète des chansons de Mahboub Bati.
Depuis son dernier concert à la salle Ibn Khaldoun en 1986, Amar Ezzahi n'anime plus que des fêtes familiales où il s'illustre en interprétant des trésors de la poésie mystique à l'instar des poèmes de Ben Mssayeb ou encore Keddour El-Alami.
Un récital de musique chaâbie et une lecture de poésie d'expression française ont été donnés samedi soir à Alger en hommage à un maître de la musique populaire, Amar Ezzahi.
Organisé à l'espace culturel Plasti du quotidien Algérie news, la soirée ''Ferdjet Laâchiya'' a été animée par le chanteur Slimane Fettane et le poète Amine Aït-Hadi en hommage à une des plus illustres figures de la chanson chaâbie ainsi qu'à ''l'esprit'' véhiculé depuis plus de 40 ans par Amar Ezzahi dans sa manière d'aborder la poésie populaire et mystique, comme l'ont souligné les organisateurs.
Une soirée dont le titre est inspiré du groupe Facebook, éponyme composé en majorité de jeunes amateurs de chaâbi qui partagent sur le réseau social un nombre important d'enregistrements numérisés de fêtes familiales animées par Amar Ezzahi, contribuant ainsi à faire connaître le travail du maître et ce, malgré son retrait de la scène artistique et médiatique.
Slimane Fettane a interprété des classiques du ''qssid'' tel que ''Ya mhal el djoudi'' ainsi que des chansonnettes rendues célèbres par Amar Ezzahi, à l'exemple de ''Sali trach kelbi'', écrite par le regretté Mahboub Bati ou encore ''Ana ândi qelb'', un des succès du maître dans les années 60 écrit par un autre grand nom du châabi, feu Mohammed El-Badji.
Accompagné d'un orchestre composé d'un banjo ténor, un banjo alto, une derbouka et un tar, Slimane Fettane s'est également illustré en interprétant ses propres compositions proches de ce que le défunt Kamel Messaoudi a pu produire dans les années 90.
Un interlude poétique a été ensuite animé par Amine Aït Hadi, accompagné d'un joueur de mandole qui a improvisé sur des poèmes d'inspiration amoureuse et mystique dans la veine de René Char ou encore de Jean Sénac, mais aussi de poètes tels que Ibn Mansour Al Halladj, dont Amine Aït-Hadi se dit inspiré.
Des poèmes extraits des deux recueils publiés par Amine Aït-Hadi, un premier en 2009 en France à compte d'auteur et un second publié en 2011 en Algérie aux éditions Hibr sous le titre ''Poèmes haram et autres vocables d'amour''.
Slimane Fettane est remonté sur scène pour un autre tour de chant en concluant, comme le veut la tradition, par un ''mkhiless'' des plus rythmés.
Né en 1967 à Alger, Slimane Fettane chante du chaâbi depuis l'âge de 16 ans, en animant principalement des fêtes de mariages dans plusieurs wilayas d'Algérie. Autodidacte, il fait également quelques passages à la télévision dans diverses émissions.
Amine Aït-Hadi est né en 1982 à Alger, après des études de commerce et de tourisme, il exerce diverses professions, dont celle de libraire.
En 2012, il participe au printemps des poètes, organisé par l'Institut français d'Alger et publie des poèmes dans une anthologie de la poésie algérienne, ''Quand l'amandier refleurira'' regroupant des textes de poètes algériens célèbres, à l'exemple de Mohammed Dib ou de Tahar Djaout à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie.
Né en 1941 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Ait Zaï, fait ses débuts dans la chanson châabie dans les années 60 aux côtés de Boujemâa El-Ankis, son premier enregistrement date de 1968 dans lequel il interprète des chansons de Mahboub Bati.
Depuis son dernier concert à la salle Ibn Khaldoun en 1986, Amar Ezzahi n'anime plus que des fêtes familiales où il s'illustre en interprétant des trésors de la poésie mystique à l'instar des poèmes de Ben Mssayeb ou encore Keddour El-Alami.


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