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Un coffret bourré d'euros et d'illusions
Escroquerie
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 08 - 2012

Résumé : Zakia, une veuve de 38 ans se voit proposer, par une nouvelle «amie», une masseuse de hammam, de récupérer le contenu d'un probable compte bancaire qu'aurait possédé en France son défunt mari. Elle lui présente un Malien qui se dit en mesure de lui permettre de prendre possession de l'argent de son défunt mari en faisant intervenir le «savoir millénaire africain.»
Résumé : Zakia, une veuve de 38 ans se voit proposer, par une nouvelle «amie», une masseuse de hammam, de récupérer le contenu d'un probable compte bancaire qu'aurait possédé en France son défunt mari. Elle lui présente un Malien qui se dit en mesure de lui permettre de prendre possession de l'argent de son défunt mari en faisant intervenir le «savoir millénaire africain.»
Avant que le Malien ne quitte le domicile de Zakia, celle-ci lui remit 2.000 DA.
- C'est pour votre dîner et votre taxi pour Alger.
- Oh ! merci, madame... mais je ne prendrai que 1.000 DA. Cela me suffira largement... Pour rentrer, je me contenterai d'un minibus. S'il n'y a pas de circulation, je serai à Alger dans moins d'une heure.
- Comme vous voulez.
- Madame, n'oubliez pas le mouton à sacrifier. Il n'est pas vraiment obligatoire mais il servira à faciliter les choses.
- J'ai compris, j'ai compris. J'en achèterai un tout à l'heure et je le ferai immoler par un vieux voisin...
- C'est parfait.
Zakia s'acquitta de toutes les recommandations du Malien mais il s'était écoulé trois jours sans qu'elle ne voie arriver le moindre billet de banque dans le coffret. Ne serait-ce qu'un de nos billets de 200 DA, usés et scotchés. Elle téléphona au Malien plusieurs fois mais un enregistrement sonore lui répondait inlassablement que le téléphone devait «être éteint ou en dehors du champ de couverture». Elle s'en inquiéta et alla voir Miriama, la masseuse du Hammam d'Alger qui le lui avait présenté. Celle-ci lui dit :
- S'il ne t'a pas répondu c'est qu'il a dû avoir des problèmes... Il a dû rentrer dans son pays, et il a dû lui arriver quelque chose parce qu'en ce moment, les choses vont très mal au Mali...
- Oui, oui ; je suis au courant... Les informations ne parlent que de cela depuis quelque temps. D'après toi, je peux dire Adieu au compte en banque de mon défunt mari ?
- Mais pas du tout... je vais téléphoner à Moussa, un ami qui connaît très bien Mahmoud, celui à qui tu as donné les 26.000 euros. Lui aussi est Malien.
Zakia, Miriama et Moussa se retrouvèrent autour d'une tasse de café. Ce dernier, après avoir été mis au courant de la situation, se gratta la tête, songeur.
- Il a dû arriver quelque chose de grave à Mahmoud... vous savez madame en ce moment, la situation est chaotique au nord du Mali. Certainement, il n'a pas pu faire parvenir les 26.000 euros aux nécessiteux auxquels il les destinait et cela a mis en colère les esprits des ancêtres qui ont bloqué le transfert de la banque vers le coffret.
- Y a-t-il une solution ? s'inquiéta Zakia qui commençait à se demander si elle avait bien fait de s'être laissée entraîner dans cette histoire.
- Oui, il y a une solution... Elle consiste à se rendre tout simplement en France. J'ai un frère qui travaille au ministère des Finances. Nous n'aurons qu'à lui donner les renseignements concernant votre défunt mari et il retrouvera son compte en banque.
- Et on pourra retirer l'argent qu'il contient ?
- Mais bien sûr... Il suffit de glisser quelques billets de banque, là où il faut au moment qu'il faut et le problème est réglé. Les dessous de table font des miracles, partout.
- Le problème c'est que pour partir en France il faut un visa... Et ça prend du temps. Vous avez un visa, vous ?
- Oui, bien sûr. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il n'y a pas de problème. Je m'occuperai de tout et votre argent arrivera à domicile... mais il me faut 3.000 euros... pour payer le billet d'avion, mon séjour en France et offrir un petit pourboire pour celui ou ceux qui vireront l'argent de votre mari vers votre compte d'Alger. Sauf si vous ne me faites pas confiance...
- Non, non, je vous fais confiance... rendez-vous ici demain à la même heure et je vous remettrai les 3.000 euros. Vous êtes sûr que vous avez votre passeport ainsi que le visa ?
- Mais bien sûr... je vous les montrerai demain, avant que vous ne me remettiez l'argent.
- D'accord.
Dès qu'elle fut arrivée à Blida, Zakia déposa plainte contre Mahmoud, Miriama et Moussa. Elle avait fini par comprendre qu'elle était tombée entre les griffes d'une bande d'escrocs. Moussa fut arrêté le lendemain, presque en même temps que Miriama qui jouait le rôle de rabatteuse. Mahmoud, lui, avait été arrêté le surlendemain grâce aux informations fournies par Moussa. Il s'est avéré que les trois personnes étaient expertes en escroqueries en tous genres. Ils ont été incarcérés en attendant d'être jugés par le tribunal de Blida
Avant que le Malien ne quitte le domicile de Zakia, celle-ci lui remit 2.000 DA.
- C'est pour votre dîner et votre taxi pour Alger.
- Oh ! merci, madame... mais je ne prendrai que 1.000 DA. Cela me suffira largement... Pour rentrer, je me contenterai d'un minibus. S'il n'y a pas de circulation, je serai à Alger dans moins d'une heure.
- Comme vous voulez.
- Madame, n'oubliez pas le mouton à sacrifier. Il n'est pas vraiment obligatoire mais il servira à faciliter les choses.
- J'ai compris, j'ai compris. J'en achèterai un tout à l'heure et je le ferai immoler par un vieux voisin...
- C'est parfait.
Zakia s'acquitta de toutes les recommandations du Malien mais il s'était écoulé trois jours sans qu'elle ne voie arriver le moindre billet de banque dans le coffret. Ne serait-ce qu'un de nos billets de 200 DA, usés et scotchés. Elle téléphona au Malien plusieurs fois mais un enregistrement sonore lui répondait inlassablement que le téléphone devait «être éteint ou en dehors du champ de couverture». Elle s'en inquiéta et alla voir Miriama, la masseuse du Hammam d'Alger qui le lui avait présenté. Celle-ci lui dit :
- S'il ne t'a pas répondu c'est qu'il a dû avoir des problèmes... Il a dû rentrer dans son pays, et il a dû lui arriver quelque chose parce qu'en ce moment, les choses vont très mal au Mali...
- Oui, oui ; je suis au courant... Les informations ne parlent que de cela depuis quelque temps. D'après toi, je peux dire Adieu au compte en banque de mon défunt mari ?
- Mais pas du tout... je vais téléphoner à Moussa, un ami qui connaît très bien Mahmoud, celui à qui tu as donné les 26.000 euros. Lui aussi est Malien.
Zakia, Miriama et Moussa se retrouvèrent autour d'une tasse de café. Ce dernier, après avoir été mis au courant de la situation, se gratta la tête, songeur.
- Il a dû arriver quelque chose de grave à Mahmoud... vous savez madame en ce moment, la situation est chaotique au nord du Mali. Certainement, il n'a pas pu faire parvenir les 26.000 euros aux nécessiteux auxquels il les destinait et cela a mis en colère les esprits des ancêtres qui ont bloqué le transfert de la banque vers le coffret.
- Y a-t-il une solution ? s'inquiéta Zakia qui commençait à se demander si elle avait bien fait de s'être laissée entraîner dans cette histoire.
- Oui, il y a une solution... Elle consiste à se rendre tout simplement en France. J'ai un frère qui travaille au ministère des Finances. Nous n'aurons qu'à lui donner les renseignements concernant votre défunt mari et il retrouvera son compte en banque.
- Et on pourra retirer l'argent qu'il contient ?
- Mais bien sûr... Il suffit de glisser quelques billets de banque, là où il faut au moment qu'il faut et le problème est réglé. Les dessous de table font des miracles, partout.
- Le problème c'est que pour partir en France il faut un visa... Et ça prend du temps. Vous avez un visa, vous ?
- Oui, bien sûr. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, il n'y a pas de problème. Je m'occuperai de tout et votre argent arrivera à domicile... mais il me faut 3.000 euros... pour payer le billet d'avion, mon séjour en France et offrir un petit pourboire pour celui ou ceux qui vireront l'argent de votre mari vers votre compte d'Alger. Sauf si vous ne me faites pas confiance...
- Non, non, je vous fais confiance... rendez-vous ici demain à la même heure et je vous remettrai les 3.000 euros. Vous êtes sûr que vous avez votre passeport ainsi que le visa ?
- Mais bien sûr... je vous les montrerai demain, avant que vous ne me remettiez l'argent.
- D'accord.
Dès qu'elle fut arrivée à Blida, Zakia déposa plainte contre Mahmoud, Miriama et Moussa. Elle avait fini par comprendre qu'elle était tombée entre les griffes d'une bande d'escrocs. Moussa fut arrêté le lendemain, presque en même temps que Miriama qui jouait le rôle de rabatteuse. Mahmoud, lui, avait été arrêté le surlendemain grâce aux informations fournies par Moussa. Il s'est avéré que les trois personnes étaient expertes en escroqueries en tous genres. Ils ont été incarcérés en attendant d'être jugés par le tribunal de Blida


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