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Chercheurs et historiens remontent le cours du temps
Histoire de l'Algérie à la période coloniale
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 08 - 2012

«Histoire de l ‘Algérie à la période coloniale», un ouvrage co-écrit par des historiens et chercheurs algériens, français et d ‘autres nationalités, paraîtra jeudi prochain simultanément en Algérie et en France, a-t-on appris jeudi auprès des éditions la Découverte, co-publicateur du livre.
«Histoire de l ‘Algérie à la période coloniale», un ouvrage co-écrit par des historiens et chercheurs algériens, français et d ‘autres nationalités, paraîtra jeudi prochain simultanément en Algérie et en France, a-t-on appris jeudi auprès des éditions la Découverte, co-publicateur du livre.
L‘ouvrage de 720 pages, qui paraîtra également aux éditions Barzakh (Alger), est scindé en quatre périodes, qui permettent de «mettre en évidence les transformations» de l'Algérie sous la domination coloniale française, de 1830 à 1962.
Dans la première période (1830-1880), les auteurs relèvent que si la date de 1830 est «évidente» (la prise d'Alger par les Français), celle de 1880 l'est moins. Du fait que celle-ci marque, selon eux, le début de la «soumission définitive» de la résistance des Ouled Sidi Cheikh et, qu'entre--temps, la prise de possession de l'Algérie a été progressive incluant la conquête militaire, la colonisation foncière, la résistance des Algériens par les insurrections et le remodelage des structures socioéconomiques algériennes par la France.
Durant la période 1881-1918, il est fait état de «deux Algérie» qui s'organisent alors : celle des «Européens», avec le déploiement de la colonisation aussi bien au plan de la propriété foncière que sur le plan urbain, mais également celle des Algériens qui, après la phase de conquête et de soumission, retrouve un essor démographique et social.
Entre les deux Guerres mondiales (1919-1944), le colonisateur commence à se poser la question sur le statut des Algériens : «Faut-il les assimiler à la cité française ou bien les laisser à ses portes, dans l ‘indigénat ?» L'Algérie «algérienne», de son côté, commence à jouer un rôle moteur. C'est le moment de l'«entrée en politique», au sens partisan du mot, et de L'essor
d'un culturalisme musulman et arabiste, en prenant de l'autonomie sur les plans politique et culturel par rapport aux «Européens».
Plus loin dans le chapitre consacré à la période 1945-1962, les auteurs du livre soutiennent que les massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata (est d'Alger) ont joué un rôle «déterminant» dans le déclenchement, plus tard, de la guerre de Libération nationale le 1er Novembre 1954. Cette lutte a été couronnée par l'Indépendance en 1962, grâce, estiment-ils, à un mouvement nationaliste porté par une tendance à l'activisme que la guerre de Llibération nationale révèle dans sa forme aboutie.
L'ouvrage, dont la parution coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance de
l'Algérie, permet, selon ses initiateurs, de rendre compte des résultats des nombreux travaux de recherche «novateurs» conduits, depuis une quinzaine d'années, sur la période comprise entre la fin de la conquête et le début de la guerre de Libération nationale. L'anthologie a été éditée sous la direction d'Abderrahmane Bouchène, éditeur, Jean-Pierre Peyroulou, docteur en Histoire (principales publications : Guelma, 1945 et Une subversion française dans l'Algérie coloniale, la Découverte 2009), Ouanassa Siari Tengour, chercheuse au CRASC (Oran) et Sylvie Thénault, chercheuse au CNRS et a notamment publié Une drôle de justice, Les Magistrats dans la guerre d'Algérie, la Découverte 2001, et Histoire de la guerre
d'indépendance algérienne, Flammarion 2005. Postfacée par Gilbert Meynier, universitaire et historien, et Tahar Khalfoune, docteur en droit, elle porte, entre autres prestigieuses signatures, celles de René Gallissot, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université Paris VIII, Jim House, historien, directeur du Centre for French and Francophone Cultural Studies (université de Leeds, Royaume-Uni), Mahfoud Kaddache (1921-2006), historien et enseignant universitaire, Benjamin Stora, professeur d'Histoire du Maghreb contemporain, et Tassadite Yacine, directrice d'études à l'EHESS, laboratoire d'anthropologie sociale.
L‘ouvrage de 720 pages, qui paraîtra également aux éditions Barzakh (Alger), est scindé en quatre périodes, qui permettent de «mettre en évidence les transformations» de l'Algérie sous la domination coloniale française, de 1830 à 1962.
Dans la première période (1830-1880), les auteurs relèvent que si la date de 1830 est «évidente» (la prise d'Alger par les Français), celle de 1880 l'est moins. Du fait que celle-ci marque, selon eux, le début de la «soumission définitive» de la résistance des Ouled Sidi Cheikh et, qu'entre--temps, la prise de possession de l'Algérie a été progressive incluant la conquête militaire, la colonisation foncière, la résistance des Algériens par les insurrections et le remodelage des structures socioéconomiques algériennes par la France.
Durant la période 1881-1918, il est fait état de «deux Algérie» qui s'organisent alors : celle des «Européens», avec le déploiement de la colonisation aussi bien au plan de la propriété foncière que sur le plan urbain, mais également celle des Algériens qui, après la phase de conquête et de soumission, retrouve un essor démographique et social.
Entre les deux Guerres mondiales (1919-1944), le colonisateur commence à se poser la question sur le statut des Algériens : «Faut-il les assimiler à la cité française ou bien les laisser à ses portes, dans l ‘indigénat ?» L'Algérie «algérienne», de son côté, commence à jouer un rôle moteur. C'est le moment de l'«entrée en politique», au sens partisan du mot, et de L'essor
d'un culturalisme musulman et arabiste, en prenant de l'autonomie sur les plans politique et culturel par rapport aux «Européens».
Plus loin dans le chapitre consacré à la période 1945-1962, les auteurs du livre soutiennent que les massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata (est d'Alger) ont joué un rôle «déterminant» dans le déclenchement, plus tard, de la guerre de Libération nationale le 1er Novembre 1954. Cette lutte a été couronnée par l'Indépendance en 1962, grâce, estiment-ils, à un mouvement nationaliste porté par une tendance à l'activisme que la guerre de Llibération nationale révèle dans sa forme aboutie.
L'ouvrage, dont la parution coïncide avec le cinquantenaire de l'indépendance de
l'Algérie, permet, selon ses initiateurs, de rendre compte des résultats des nombreux travaux de recherche «novateurs» conduits, depuis une quinzaine d'années, sur la période comprise entre la fin de la conquête et le début de la guerre de Libération nationale. L'anthologie a été éditée sous la direction d'Abderrahmane Bouchène, éditeur, Jean-Pierre Peyroulou, docteur en Histoire (principales publications : Guelma, 1945 et Une subversion française dans l'Algérie coloniale, la Découverte 2009), Ouanassa Siari Tengour, chercheuse au CRASC (Oran) et Sylvie Thénault, chercheuse au CNRS et a notamment publié Une drôle de justice, Les Magistrats dans la guerre d'Algérie, la Découverte 2001, et Histoire de la guerre
d'indépendance algérienne, Flammarion 2005. Postfacée par Gilbert Meynier, universitaire et historien, et Tahar Khalfoune, docteur en droit, elle porte, entre autres prestigieuses signatures, celles de René Gallissot, professeur émérite d'Histoire contemporaine à l'Université Paris VIII, Jim House, historien, directeur du Centre for French and Francophone Cultural Studies (université de Leeds, Royaume-Uni), Mahfoud Kaddache (1921-2006), historien et enseignant universitaire, Benjamin Stora, professeur d'Histoire du Maghreb contemporain, et Tassadite Yacine, directrice d'études à l'EHESS, laboratoire d'anthropologie sociale.


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