Les participants à un séminaire sur la littérature pour enfants ont recommandé mercredi à Souk Ahras la création de "clubs culturels" dans les établissements scolaires. La création de telles structures est susceptible de "contribuer à la collecte du patrimoine culturel et historique du pays et de le faire connaître aux jeunes générations, à travers la promotion de l'écriture de beaux textes pour enfants pouvant rivaliser avec les livres importés", a estimé l'universitaire de Bordj Bou Arreridj, Nacer Maâmache, dans une intervention présentée au cours de cette rencontre organisée au musée du Moudjahid à l'initiative de la section locale de l'Union des écrivains algériens (UEA), en collaboration avec l'Office des établissements de jeunesse (ODEJ). Abordant la problématique de l'écriture des adultes pour les enfants et des enfants pour eux-mêmes, le conférencier a estimé que les deux versions "sont valables à conditions de réunir les critères esthétiques et thématiques". Estimant que la littérature pour enfants "est un genre en soi", M. Maâmache a appelé à une "révision radicale" de ce qui est servi à l'enfant en la matière, afin, a-t-il dit, "de ne pas créer de confusion entre sa personnalité et son vécu social et scolaire". Les textes de bonne qualité écrits par des auteurs algériens, à l'instar d'Ahcène Douas, Mustapha Mohamed El Omari, Fatiha Sayoud, Sakina Belabed entre autres, devraient être mis en valeur, a souligné cet universitaire. Intervenant à son tour, lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence des autorités locales et de figures connues dans le domaine de la littérature et de la culture, Youcef Chagra, président de l'Union des écrivains algériens et premier vice-président de l'Union des écrivains arabes, a souligné que le choix du thème de la littérature pour enfant relève d'une stratégie visant à encourager les jeunes talents afin de favoriser l'émergence de nouvelles plumes et d'hommes de lettre d'avenir. Des écrivains spécialisés dans la littérature, qu'elle soit sous forme de textes en prose, en rimes ou en textes de théâtre pour enfant, participent à l'animation de cette rencontre aux côtés d'hommes de lettres des wilayas de l'est du pays et d'une délégation de l'Union des écrivains tunisiens liée par une convention de jumelage avec l'Union des écrivains algériens. Une exposition de livres pour enfants a été organisée à cette occasion dans le hall du musée du Moudjahid, en marge de cette rencontre marquée également par des lectures de textes écrits par des enfants pour les enfants et d'autres écrits imaginés par des adultes pour les enfants. Des soirées artistiques sont également prévues à la clôture du séminaire, prévue jeudi au camp de jeunes d'Aïn Sennour et dans l'espace de plein air des montagnes d'El Machroha. Les participants à un séminaire sur la littérature pour enfants ont recommandé mercredi à Souk Ahras la création de "clubs culturels" dans les établissements scolaires. La création de telles structures est susceptible de "contribuer à la collecte du patrimoine culturel et historique du pays et de le faire connaître aux jeunes générations, à travers la promotion de l'écriture de beaux textes pour enfants pouvant rivaliser avec les livres importés", a estimé l'universitaire de Bordj Bou Arreridj, Nacer Maâmache, dans une intervention présentée au cours de cette rencontre organisée au musée du Moudjahid à l'initiative de la section locale de l'Union des écrivains algériens (UEA), en collaboration avec l'Office des établissements de jeunesse (ODEJ). Abordant la problématique de l'écriture des adultes pour les enfants et des enfants pour eux-mêmes, le conférencier a estimé que les deux versions "sont valables à conditions de réunir les critères esthétiques et thématiques". Estimant que la littérature pour enfants "est un genre en soi", M. Maâmache a appelé à une "révision radicale" de ce qui est servi à l'enfant en la matière, afin, a-t-il dit, "de ne pas créer de confusion entre sa personnalité et son vécu social et scolaire". Les textes de bonne qualité écrits par des auteurs algériens, à l'instar d'Ahcène Douas, Mustapha Mohamed El Omari, Fatiha Sayoud, Sakina Belabed entre autres, devraient être mis en valeur, a souligné cet universitaire. Intervenant à son tour, lors de cette rencontre qui s'est déroulée en présence des autorités locales et de figures connues dans le domaine de la littérature et de la culture, Youcef Chagra, président de l'Union des écrivains algériens et premier vice-président de l'Union des écrivains arabes, a souligné que le choix du thème de la littérature pour enfant relève d'une stratégie visant à encourager les jeunes talents afin de favoriser l'émergence de nouvelles plumes et d'hommes de lettre d'avenir. Des écrivains spécialisés dans la littérature, qu'elle soit sous forme de textes en prose, en rimes ou en textes de théâtre pour enfant, participent à l'animation de cette rencontre aux côtés d'hommes de lettres des wilayas de l'est du pays et d'une délégation de l'Union des écrivains tunisiens liée par une convention de jumelage avec l'Union des écrivains algériens. Une exposition de livres pour enfants a été organisée à cette occasion dans le hall du musée du Moudjahid, en marge de cette rencontre marquée également par des lectures de textes écrits par des enfants pour les enfants et d'autres écrits imaginés par des adultes pour les enfants. Des soirées artistiques sont également prévues à la clôture du séminaire, prévue jeudi au camp de jeunes d'Aïn Sennour et dans l'espace de plein air des montagnes d'El Machroha.
