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Des hôpitaux et cliniques ne respectent pas les règles
Tri des déchets hospitaliers
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 09 - 2012

Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le Dr Mustapha Khiati a affirmé que des hôpitaux et des cliniques publiques et privées ne respectent pas les règles de tri des déchets hospitaliers qui sont jetés à proximité des agglomérations, ce qui les rend plus dangereux que les déchets domestiques. Dans un entretien à l'APS, le Dr Khiati a précisé que ces établissements jettent leurs déchets dans des décharges publiques à proximité des agglomérations, constituant ainsi un grand danger pour la santé du citoyen et pour l'environnement, ce qui exige de prendre "des mesures coercitives" dont la fermeture.
Il s'agit notamment d'instruments de chirurgie porteurs de virus et des sacs du service obstétrique qui contiennent des produits chimiques dangereux, un vrai foyer à microbes.
Femmes enceintes et enfants, les premiers menacés par les virus
Selon le Dr Khiati, les enfants et les femmes notamment les femmes enceintes sont les plus exposés à ces "microbes et mauvaises odeurs" émanant des décharges. Il a précisé que "un sur quatre des habitants à proximité des décharges sont atteints d'affections allergiques, selon une étude réalisée en 2007 par un médecin allergologue à l'hôpital Zemirli (El Harrach) ".
L'étude, estime le Dr Khiati, montre que 24% de la population vivant à proximité de la décharge de Oued Smar fermée et transformée en jardin public sont atteints d'affections allergiques qualifiant ce taux de "très élevé" par rapport à celui enregistré dans un environnement normal qui est de 9 à 14% de la population. Le même spécialiste a mis en garde contre les maladies nosocomiales, rappelant qu'on enregistre annuellement en Algérie "5000 cas contre 100 aux Etats unis", de maladies qui se contractent à cause de la propagation des virus et des microbes par manque d'hygiène. Il a par ailleurs mis en garde contre les dangers qui menacent les agents d'entretien d'autant que certains ne portent pas de gants hygiéniques et des masques de protection. Le président de la Forem a appelé les ministères de la Santé et de l'Environnement à imposer aux établissements sanitaires et aux pharmacies de réserver des centres spécifiques pour la destruction des déchets hospitaliers. Le problème, selon lui, n'est pas dans les lois régissant cette question, mais l'absence de l'élément coercitif pour pénaliser les contrevenants et l'absence de campagnes de sensibilisation ont poussé les établissements hospitaliers, les pharmacies et les cliniques privées à ne pas se plier à la législation.
Les spécialistes appellent à la mise en place d'incinérateurs modernes
Le Dr Khiati a appelé les autorités concernées à trouver des solutions urgentes et mettre en place des incinérateurs conformes aux normes techniques modernes dans les hôpitaux en procédant au tri des déchets selon leurs variétés dans des sacs de différentes couleurs pour faciliter leur traitement. Il a en outre appelé à la nécessité d'imposer aux hôpitaux, aux cliniques privées et autres services de santé d'élaborer un rapport annuel transparent dans lequel ils confirment la destruction et l'élimination de tous les déchets, auquel cas ils seront interdits de poursuivre leurs activités en cas d'infraction à la loi. Pour sa part, le Dr. Soukehal a préconisé, dans ce contexte, la mise en place d'une nouvelle alternative technologique de destruction des déchets hospitaliers, dite par "broyage-stérilisation", un procédé adopté en Europe. De son côté, le Dr Achour Ikeni a précisé que le "déchet d'activités de soins (DAS) désigne un déchet issu des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire".
Il a en outre précisé que ces déchets d'activités de soins peuvent être classés en deux catégories, ceux assimilables aux ordures ménagères, c'est-à-dire les déchets domestiques et les déchets non contaminés, et, d'un autre côté, les déchets à risques infectieux et assimilés" qui sont à éliminer dans des conditions spécifiques, soulignant le caractère alarmant des dangers liés à une destruction partielle et très peu organisée des DAS et des DASRI "malgré les énormes efforts consentis pour l'amélioration des infrastructures sanitaires". Des études récentes sur la problématique de l'élimination des déchets hospitaliers font ressortir que les équipements de traitement des DASRI, incinérateurs notamment, dont sont dotés les établissements hospitaliers sont obsolètes, en panne et polluants pour les patients, les personnels, les riverains et nuisible à l'environnement. Les agents en charge de l'incinérateur ou du brûleur ne sont pas équipés de tenues et d'accessoires de sécurité (70% des cas), les déchets imbrûlés, sont encore identifiables (47% des cas) et les imbrûlés sont mis dans des décharges publiques malgré leur toxicité (60% des cas), selon les mêmes études.
4700 tonnes de déchets à Alger
La quantité de déchets hospitaliers produits au niveau de la wilaya d'Alger s'élève à près de 4.700 tonnes, selon les statistiques avancées par les établissements hospitaliers et présentées par le Directeur de la wilaya d'Alger, Messaoud Tebani. Pour l'élimination de ce type de déchets, M. Tebani a recommandé l'usage d'incinérateurs conformes aux normes de protection de l'environnement. Il a rappelé, en outre, que le ministère de l'Aménagement du territoire
et de l'environnement a mis en service un incinérateur destiné à l'élimination des déchets hospitaliers à l'hôpital de Kouba dans le cadre d'un partenariat algéro-belge.
L'hôpital de Kouba, a poursuivi le même responsable, pourrait ainsi proposer ses services aux établissements hospitaliers avoisinants.
Le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem), le Dr Mustapha Khiati a affirmé que des hôpitaux et des cliniques publiques et privées ne respectent pas les règles de tri des déchets hospitaliers qui sont jetés à proximité des agglomérations, ce qui les rend plus dangereux que les déchets domestiques. Dans un entretien à l'APS, le Dr Khiati a précisé que ces établissements jettent leurs déchets dans des décharges publiques à proximité des agglomérations, constituant ainsi un grand danger pour la santé du citoyen et pour l'environnement, ce qui exige de prendre "des mesures coercitives" dont la fermeture.
Il s'agit notamment d'instruments de chirurgie porteurs de virus et des sacs du service obstétrique qui contiennent des produits chimiques dangereux, un vrai foyer à microbes.
Femmes enceintes et enfants, les premiers menacés par les virus
Selon le Dr Khiati, les enfants et les femmes notamment les femmes enceintes sont les plus exposés à ces "microbes et mauvaises odeurs" émanant des décharges. Il a précisé que "un sur quatre des habitants à proximité des décharges sont atteints d'affections allergiques, selon une étude réalisée en 2007 par un médecin allergologue à l'hôpital Zemirli (El Harrach) ".
L'étude, estime le Dr Khiati, montre que 24% de la population vivant à proximité de la décharge de Oued Smar fermée et transformée en jardin public sont atteints d'affections allergiques qualifiant ce taux de "très élevé" par rapport à celui enregistré dans un environnement normal qui est de 9 à 14% de la population. Le même spécialiste a mis en garde contre les maladies nosocomiales, rappelant qu'on enregistre annuellement en Algérie "5000 cas contre 100 aux Etats unis", de maladies qui se contractent à cause de la propagation des virus et des microbes par manque d'hygiène. Il a par ailleurs mis en garde contre les dangers qui menacent les agents d'entretien d'autant que certains ne portent pas de gants hygiéniques et des masques de protection. Le président de la Forem a appelé les ministères de la Santé et de l'Environnement à imposer aux établissements sanitaires et aux pharmacies de réserver des centres spécifiques pour la destruction des déchets hospitaliers. Le problème, selon lui, n'est pas dans les lois régissant cette question, mais l'absence de l'élément coercitif pour pénaliser les contrevenants et l'absence de campagnes de sensibilisation ont poussé les établissements hospitaliers, les pharmacies et les cliniques privées à ne pas se plier à la législation.
Les spécialistes appellent à la mise en place d'incinérateurs modernes
Le Dr Khiati a appelé les autorités concernées à trouver des solutions urgentes et mettre en place des incinérateurs conformes aux normes techniques modernes dans les hôpitaux en procédant au tri des déchets selon leurs variétés dans des sacs de différentes couleurs pour faciliter leur traitement. Il a en outre appelé à la nécessité d'imposer aux hôpitaux, aux cliniques privées et autres services de santé d'élaborer un rapport annuel transparent dans lequel ils confirment la destruction et l'élimination de tous les déchets, auquel cas ils seront interdits de poursuivre leurs activités en cas d'infraction à la loi. Pour sa part, le Dr. Soukehal a préconisé, dans ce contexte, la mise en place d'une nouvelle alternative technologique de destruction des déchets hospitaliers, dite par "broyage-stérilisation", un procédé adopté en Europe. De son côté, le Dr Achour Ikeni a précisé que le "déchet d'activités de soins (DAS) désigne un déchet issu des activités de diagnostic, de suivi et de traitement préventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la médecine humaine et vétérinaire".
Il a en outre précisé que ces déchets d'activités de soins peuvent être classés en deux catégories, ceux assimilables aux ordures ménagères, c'est-à-dire les déchets domestiques et les déchets non contaminés, et, d'un autre côté, les déchets à risques infectieux et assimilés" qui sont à éliminer dans des conditions spécifiques, soulignant le caractère alarmant des dangers liés à une destruction partielle et très peu organisée des DAS et des DASRI "malgré les énormes efforts consentis pour l'amélioration des infrastructures sanitaires". Des études récentes sur la problématique de l'élimination des déchets hospitaliers font ressortir que les équipements de traitement des DASRI, incinérateurs notamment, dont sont dotés les établissements hospitaliers sont obsolètes, en panne et polluants pour les patients, les personnels, les riverains et nuisible à l'environnement. Les agents en charge de l'incinérateur ou du brûleur ne sont pas équipés de tenues et d'accessoires de sécurité (70% des cas), les déchets imbrûlés, sont encore identifiables (47% des cas) et les imbrûlés sont mis dans des décharges publiques malgré leur toxicité (60% des cas), selon les mêmes études.
4700 tonnes de déchets à Alger
La quantité de déchets hospitaliers produits au niveau de la wilaya d'Alger s'élève à près de 4.700 tonnes, selon les statistiques avancées par les établissements hospitaliers et présentées par le Directeur de la wilaya d'Alger, Messaoud Tebani. Pour l'élimination de ce type de déchets, M. Tebani a recommandé l'usage d'incinérateurs conformes aux normes de protection de l'environnement. Il a rappelé, en outre, que le ministère de l'Aménagement du territoire
et de l'environnement a mis en service un incinérateur destiné à l'élimination des déchets hospitaliers à l'hôpital de Kouba dans le cadre d'un partenariat algéro-belge.
L'hôpital de Kouba, a poursuivi le même responsable, pourrait ainsi proposer ses services aux établissements hospitaliers avoisinants.


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