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Urgence de régler la crise de la dette de l'euro
Dégradation du climat des affaires en Allemagne
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 09 - 2012

Le climat des affaires en Allemagne s'est dégradé en septembre pour le cinquième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis février 2010 en dépit des initiatives prises au début du mois par la Banque centrale européenne (BCE) pour régler la crise de la dette dans la zone euro. L'indice du climat des affaires calculé par l'institut de conjoncture Ifo a reculé à 101,4 en septembre contre 102,3 en août, alors que l'amélioration de deux autres indicateurs la semaine dernière-l'indice ZEW de confiance des investisseurs et le PMI des directeurs d'achats du secteur manufacturier- laissait au contraire espérer une progression, selon Reuters. L'estimation moyenne de 45 économistes interrogés par Reuters donnait un indice en légère hausse, à 102,5.
L'indice Ifo est établi à partir d'un questionnaire adressé à quelque 7.000 entreprises. "La baisse de l'indice Ifo en septembre vient nous rappeler que les poids lourds de l'Europe souffrent d'un sévère retournement conjoncturel", déclare Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics. "L'Allemagne a peut-être évité une récession au troisième trimestre mais cela ne semble être qu'une question de temps avant que son économie ne commence à se contracter. Et cela rendra encore plus difficile le soutien aux économies périphériques de la zone euro." La Bundesbank elle-même ne se montre guère optimiste dans son rapport mensuel publié lundi. Si elle dit continuer à s'attendre voir l'économie du pays croître légèrement au troisième trimestre, la banque centrale allemande pointe des signes de ralentissement.
R. E.
MALAISE DES marchés européens
Vers l'intervention
des banques centrales
De plus en plus inquiètes pour la croissance mondiale, les Bourses européennes ont entamé la semaine par une nouvelle séance de baisse lundi, alors que la perspective d'intervention des grandes banques centrales ne suffit plus à soutenir la tendance. À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,95% à 3.497,22 points. Le Footsie britannique a cédé 0,24% et le Dax allemand 0,52%, tandis que l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a reculé de 0,33%, selon Reuters. Si les espoirs placés dans la BCE et la Réserve fédérale américaine ont en grande partie alimenté le rally estival, faisant monter les Bourses européennes à un plus haut de quatorze mois, la multiplication des signes de ralentissement économique incitent désormais les investisseurs à la prudence et aux prises de bénéfices. "On a été surpris par le rebond (des marchés boursiers) et par l'ampleur de ce rebond. On est maintenant de retour dans le monde réel. Aucun problème n'a vraiment été résolu malgré l'intervention (du président de la BCE) Mario Draghi", estime Cyrille Urfer, gestionnaire d'actifs de la banque suisse Gonet. Dans un rapport que Reuters s'est procuré, l'Allemagne et la France estiment notamment que le projet n'inclut pas une garantie totale contre d'éventuels prédateurs et que les garanties fournies en matière de localisation future des sites de production ne sont pas fiables, soulignant ainsi le risque de pertes d'emploi à l'avenir en cas de rapprochement.
Sur le marché obligataire, le prix de la dette américaine augmente, les mauvais indicateurs européens incitant les investisseurs à se tourner vers les obligations d'Etat jugées les moins risquées. Le rendement du papier américain à dix ans revient à 1,709% contre 1,755% vendredi soir.
Le climat des affaires en Allemagne s'est dégradé en septembre pour le cinquième mois consécutif, tombant à son plus bas niveau depuis février 2010 en dépit des initiatives prises au début du mois par la Banque centrale européenne (BCE) pour régler la crise de la dette dans la zone euro. L'indice du climat des affaires calculé par l'institut de conjoncture Ifo a reculé à 101,4 en septembre contre 102,3 en août, alors que l'amélioration de deux autres indicateurs la semaine dernière-l'indice ZEW de confiance des investisseurs et le PMI des directeurs d'achats du secteur manufacturier- laissait au contraire espérer une progression, selon Reuters. L'estimation moyenne de 45 économistes interrogés par Reuters donnait un indice en légère hausse, à 102,5.
L'indice Ifo est établi à partir d'un questionnaire adressé à quelque 7.000 entreprises. "La baisse de l'indice Ifo en septembre vient nous rappeler que les poids lourds de l'Europe souffrent d'un sévère retournement conjoncturel", déclare Jennifer McKeown, économiste chez Capital Economics. "L'Allemagne a peut-être évité une récession au troisième trimestre mais cela ne semble être qu'une question de temps avant que son économie ne commence à se contracter. Et cela rendra encore plus difficile le soutien aux économies périphériques de la zone euro." La Bundesbank elle-même ne se montre guère optimiste dans son rapport mensuel publié lundi. Si elle dit continuer à s'attendre voir l'économie du pays croître légèrement au troisième trimestre, la banque centrale allemande pointe des signes de ralentissement.
R. E.
MALAISE DES marchés européens
Vers l'intervention
des banques centrales
De plus en plus inquiètes pour la croissance mondiale, les Bourses européennes ont entamé la semaine par une nouvelle séance de baisse lundi, alors que la perspective d'intervention des grandes banques centrales ne suffit plus à soutenir la tendance. À Paris, le CAC 40 a terminé en baisse de 0,95% à 3.497,22 points. Le Footsie britannique a cédé 0,24% et le Dax allemand 0,52%, tandis que l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 a reculé de 0,33%, selon Reuters. Si les espoirs placés dans la BCE et la Réserve fédérale américaine ont en grande partie alimenté le rally estival, faisant monter les Bourses européennes à un plus haut de quatorze mois, la multiplication des signes de ralentissement économique incitent désormais les investisseurs à la prudence et aux prises de bénéfices. "On a été surpris par le rebond (des marchés boursiers) et par l'ampleur de ce rebond. On est maintenant de retour dans le monde réel. Aucun problème n'a vraiment été résolu malgré l'intervention (du président de la BCE) Mario Draghi", estime Cyrille Urfer, gestionnaire d'actifs de la banque suisse Gonet. Dans un rapport que Reuters s'est procuré, l'Allemagne et la France estiment notamment que le projet n'inclut pas une garantie totale contre d'éventuels prédateurs et que les garanties fournies en matière de localisation future des sites de production ne sont pas fiables, soulignant ainsi le risque de pertes d'emploi à l'avenir en cas de rapprochement.
Sur le marché obligataire, le prix de la dette américaine augmente, les mauvais indicateurs européens incitant les investisseurs à se tourner vers les obligations d'Etat jugées les moins risquées. Le rendement du papier américain à dix ans revient à 1,709% contre 1,755% vendredi soir.


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