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L'ère des bonnes intentions
Relations algéro-françaises sous le règne de la gauche
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 09 - 2012

La France multiplie les navettes diplomatiques à Alger. Cinq ministres français se sont rendus ou vont se rendre en Algérie en l'espace de six mois. Après, ce sera au tour du président français, François Hollande de se rendre en Algérie, au début ou à la mi-décembre. Ces déplacement préfigurent-t-ils un revirement de la politique de la France à l'égard de l'Algérie ?
Un autre membre du gouvernement vient de terminer la visite d'il vient d'effectuer à Alger. Mme Bricq s'est rendue les 24 et 25 septembre en Algérie où elle s'est entretenue avec Mustapha Benbada, ministre du Commerce ainsi qu'avec Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement. Pendant son séjour à Alger, Mme Bricq était accompagnée de patrons de PME françaises spécialisées dans les technologies de pointe. La France est le premier fournisseur de l'Algérie et son quatrième partenaire commercial. La France a multiplié sa navette diplomatique en Algérie après l'investiture du président Hollande. Tour à tour, il y a eu la visite mi-juillet du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius et celle de la ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, début septembre. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lui , est attendu début octobre, tandis qu'une visite de son collègue, le ministre de l'Education, Vincent Peillon est également prévue en attendant celle du chef de l'Etat français qui «devrait venir au début ou à la mi-décembre» à Alger, selon la ministre française du Commerce extérieur. Qu'est ce qui fait courir autant de dirigeants français en Algérie ? En six mois, pas moins de 4 (quatre) ministres se seront rendus à Alger pour une visite de travail. Ces déplacements s'inscrivent dans le cadre de la préparation de la prochaine visite du président François Hollande à Alger, prévue d'ici la fin de l'année. Volets économiques, circulation des personnes et immigration et coopération culturelle sont ou seront passés à la loupe par les parties algériennes et françaises pour que les retrouvailles algéro-françaises se déroulent sans l'ombre d'un nuage. Pratiquement toutes les visites passées ou à venir se soldent par les mêmes communiqués, des mots creux sanctionnant ces visites d'Etat ou de de travail. Particulièrement la période de la présidence Sarkozy qui a coïncidé avec des tensions aiguës, exacerbées par la politique migratoire prônée par l'ex-chef de l'Etat français, le débat sur l'identité et la stigmatisation de la communauté musulmane de France. En sera-t-il autrement pour la prochaine visite de François Hollande en Algérie. Le changement, c'est maintenant, slogan cher au chef de l'Etat français s'applique-t-il à sa politique étrangère notamment en direction de l'Algérie. Lors de son court séjour à Alger, Laurent Fabius a résumé en trois mots ce que devaient être les relations algéro-francaises : "D'abord il faut développer l'objectivité (en référence à la mémoire) ; il faut la proximité et nous allons mettre en application un mot qui est très important pour l'Algérie et la France, c'est l'amitié», a-t-il déclaré. «Si vous ajoutez objectivité, proximité et amitié, vous avez le sens du nouvel élan que nous voulons donner à notre relation et nous avons toutes les raisons d'être proches», avait-il souligné. Le chef de la diplomatie française déborde-t-il d'optimiste ?
«Dans le passé, il y a eu des hauts et des bas, je suis pour les hauts», a expliqué M. Fabius, en allusion aux relations proches mais difficiles et complexes qu'entretiennent l'Algérie et la France. Le poids de la mémoire pèse encore lourdement sur les relations tumultueuses qu'entretiennent les deux pays. La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a indiqué mardi à Alger que le président François Hollande veut "une relation politique de confiance" avec l'Algérie. «Le président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir», a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse tenue au deuxième et dernier jour de sa visite officielle en Algérie. Dans ce sens, Mme Bricq a dit que son pays souhaite relancer «la relation bilatérale privilégiée» à laquelle les deux pays aspirent. Il reste qu'au-delà des bonnes intentions et de la volonté, il s'agit de concrétiser sur le terrain ces vœux. C'est plus facile de le dire que de le faire. Les belles déclarations, il y en a à profusion, mais les actes n'ont pas suivis. C'est ce qui manque pour faire des relations algéro-françaises des relations exemplaires et privilégiées.
La France multiplie les navettes diplomatiques à Alger. Cinq ministres français se sont rendus ou vont se rendre en Algérie en l'espace de six mois. Après, ce sera au tour du président français, François Hollande de se rendre en Algérie, au début ou à la mi-décembre. Ces déplacement préfigurent-t-ils un revirement de la politique de la France à l'égard de l'Algérie ?
Un autre membre du gouvernement vient de terminer la visite d'il vient d'effectuer à Alger. Mme Bricq s'est rendue les 24 et 25 septembre en Algérie où elle s'est entretenue avec Mustapha Benbada, ministre du Commerce ainsi qu'avec Cherif Rahmani, ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement. Pendant son séjour à Alger, Mme Bricq était accompagnée de patrons de PME françaises spécialisées dans les technologies de pointe. La France est le premier fournisseur de l'Algérie et son quatrième partenaire commercial. La France a multiplié sa navette diplomatique en Algérie après l'investiture du président Hollande. Tour à tour, il y a eu la visite mi-juillet du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius et celle de la ministre de la Francophonie, Yamina Benguigui, début septembre. Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, lui , est attendu début octobre, tandis qu'une visite de son collègue, le ministre de l'Education, Vincent Peillon est également prévue en attendant celle du chef de l'Etat français qui «devrait venir au début ou à la mi-décembre» à Alger, selon la ministre française du Commerce extérieur. Qu'est ce qui fait courir autant de dirigeants français en Algérie ? En six mois, pas moins de 4 (quatre) ministres se seront rendus à Alger pour une visite de travail. Ces déplacements s'inscrivent dans le cadre de la préparation de la prochaine visite du président François Hollande à Alger, prévue d'ici la fin de l'année. Volets économiques, circulation des personnes et immigration et coopération culturelle sont ou seront passés à la loupe par les parties algériennes et françaises pour que les retrouvailles algéro-françaises se déroulent sans l'ombre d'un nuage. Pratiquement toutes les visites passées ou à venir se soldent par les mêmes communiqués, des mots creux sanctionnant ces visites d'Etat ou de de travail. Particulièrement la période de la présidence Sarkozy qui a coïncidé avec des tensions aiguës, exacerbées par la politique migratoire prônée par l'ex-chef de l'Etat français, le débat sur l'identité et la stigmatisation de la communauté musulmane de France. En sera-t-il autrement pour la prochaine visite de François Hollande en Algérie. Le changement, c'est maintenant, slogan cher au chef de l'Etat français s'applique-t-il à sa politique étrangère notamment en direction de l'Algérie. Lors de son court séjour à Alger, Laurent Fabius a résumé en trois mots ce que devaient être les relations algéro-francaises : "D'abord il faut développer l'objectivité (en référence à la mémoire) ; il faut la proximité et nous allons mettre en application un mot qui est très important pour l'Algérie et la France, c'est l'amitié», a-t-il déclaré. «Si vous ajoutez objectivité, proximité et amitié, vous avez le sens du nouvel élan que nous voulons donner à notre relation et nous avons toutes les raisons d'être proches», avait-il souligné. Le chef de la diplomatie française déborde-t-il d'optimiste ?
«Dans le passé, il y a eu des hauts et des bas, je suis pour les hauts», a expliqué M. Fabius, en allusion aux relations proches mais difficiles et complexes qu'entretiennent l'Algérie et la France. Le poids de la mémoire pèse encore lourdement sur les relations tumultueuses qu'entretiennent les deux pays. La ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a indiqué mardi à Alger que le président François Hollande veut "une relation politique de confiance" avec l'Algérie. «Le président souhaite rétablir une relation politique de confiance à la hauteur des ambitions de nos deux peuples et tournée vers l'avenir», a déclaré la ministre lors d'une conférence de presse tenue au deuxième et dernier jour de sa visite officielle en Algérie. Dans ce sens, Mme Bricq a dit que son pays souhaite relancer «la relation bilatérale privilégiée» à laquelle les deux pays aspirent. Il reste qu'au-delà des bonnes intentions et de la volonté, il s'agit de concrétiser sur le terrain ces vœux. C'est plus facile de le dire que de le faire. Les belles déclarations, il y en a à profusion, mais les actes n'ont pas suivis. C'est ce qui manque pour faire des relations algéro-françaises des relations exemplaires et privilégiées.


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