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L'Algérie répondra favorablement au FMI
Placement des réserves de changes
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 10 - 2012

C'est au cours de ce mois que l'Algérie rendra sa réponse au Fonds monétaire international concernant sa demande faite au gouvernement de contribuer à l'augmentation de ses ressources afin d'aider les pays en crise. L'Algérie pourrait donner une réponse favorable à la requête du FMI, a laissé entendre le ministre des Finances, Karim Djoudi. Selon certaines sources, la réponse de l'Algérie sera positive, vu la position financière du FMI sur la scène internationale et vu la politique prudentielle du pays.
C'est au cours de ce mois que l'Algérie rendra sa réponse au Fonds monétaire international concernant sa demande faite au gouvernement de contribuer à l'augmentation de ses ressources afin d'aider les pays en crise. L'Algérie pourrait donner une réponse favorable à la requête du FMI, a laissé entendre le ministre des Finances, Karim Djoudi. Selon certaines sources, la réponse de l'Algérie sera positive, vu la position financière du FMI sur la scène internationale et vu la politique prudentielle du pays.
«L'Algérie a tout intérêt à donner une réponse favorable au FMI, et elle le fera parce que c'est une bonne occasion pour soigner son image sur le plan international. Il y a aussi que le FMI se porte bien, donc c'est un bon placement», nous a affirmé notre source.
En matière de placement, le ministre des Finances a bien clarifié la politique du pays en matière de placement financier. «A l'heure actuelle, nous sommes dans une logique de fonds souverains, mais investir nos fonds en devises sur des parts de sociétés n'est pas notre choix de gestion», a déclaré Djoudi. Mais ce que les argentiers du pays omettent de révéler c'est que les placements dans ces fonds ne rapportent que 2% seulement d'intérêt. Alors que l'utilisation d'une partie des réserves de change dans la création d'un fonds souverain, pourraient donner un rendement de 15% à 30%, voire un minimum de 7%, selon les experts.
Actuellement les réserves de changes du pays sont placées de deux manières prudentes. La Banque centrale place 70% de cet argent en titre souverain, c'est-à-dire en bons de Trésor américains, japonais, britanniques et européens qui sont pour la plupart cotés AAA (placements très sûrs) avec des durées qui sont plus ou moins longues. Le second placement s'effectue via les dépôts de la Banque centrale sur le marché bancaire et interbancaire. L'argent est déposé par la Banque centrale auprès de banques internationales qui disposent de références très élevées. Cet argent est composé de 45% de dollars américains, 45% d'euros, 10% de yens et 10% de livres sterlings. Durant les cinq dernières années la Banque d'Algérie a acheté des euros au moment où leur cours était bas. Ce qui explique aujourd'hui la part plus importante de l'euro dans la composition des réserves de change.
Pourquoi les fonds
souverains ?
L'intérêt des fonds souverains est de fructifier une partie des réserves en devises, faisant gagner plus d'argent à l'Etat par des placements au rendement élevé, au profit des générations futures. Cet instrument pourrait servir également de levier au transfert technologique.
Les Etats africains producteurs d'hydrocarbures essayent de gérer avec efficience les ressources issues de la vente des hydrocarbures. Certains optent pour la création de fonds souverains pour placer les recettes. Les fonds souverains sont actuellement des acteurs majeurs du système financier international. Leur progression fulgurante à partir de la décennie 2000 s'accompagne non seulement de l'accroissement de leur influence mais aussi d'une méfiance à leur égard. De cinq fonds souverains en 1970, on en compte aujourd'hui plus d'une centaine qui gèrent les excédents commerciaux ou budgétaires des Etats. La plupart de ces fonds ont surgi à la faveur de l'envolée des cours des hydrocarbures. La quasi-totalité des pays producteurs de pétrole disposent d'un fonds souverain. La création ou le désir de création des fonds souverains pétroliers par les Etats Africains, s'inscrit alors dans une large tendance, qui voit la prolifération de ces fonds. L'intérêt de ces fonds en principe est qu'ils permettent de dépasser les objectifs de stabilité des recettes budgétaires, généralement assignés aux revenus des hydrocarbures. Par «l'exportation» des revenus, ces véhicules de financement contribuent mieux que l'aide internationale à la prospérité économique des nations. Ces fonds assurent ainsi un rôle d'épargne par la conversion des ressources non renouvelables en actifs financiers. C'est du reste ce que laisse penser l'expérience de ces fonds dans les démocraties occidentales. Mais il faut aussi noter que certains fonds souverains dont les gestions sont opaques connaissent des dysfonctionnements qui font naître le discrédit et la méfiance à leur égard. Cette opacité fait craindre des agendas politiques cachés. La conséquence est la montée du protectionnisme au sein des Etats récepteurs de ces fonds. Selon les experts la gestion de certains fonds ne répond à aucune règle stable s'agissant du dépôt ou du retrait des avoirs. La gestion est ainsi laissée à la discrétion des autorités.
«L'Algérie a tout intérêt à donner une réponse favorable au FMI, et elle le fera parce que c'est une bonne occasion pour soigner son image sur le plan international. Il y a aussi que le FMI se porte bien, donc c'est un bon placement», nous a affirmé notre source.
En matière de placement, le ministre des Finances a bien clarifié la politique du pays en matière de placement financier. «A l'heure actuelle, nous sommes dans une logique de fonds souverains, mais investir nos fonds en devises sur des parts de sociétés n'est pas notre choix de gestion», a déclaré Djoudi. Mais ce que les argentiers du pays omettent de révéler c'est que les placements dans ces fonds ne rapportent que 2% seulement d'intérêt. Alors que l'utilisation d'une partie des réserves de change dans la création d'un fonds souverain, pourraient donner un rendement de 15% à 30%, voire un minimum de 7%, selon les experts.
Actuellement les réserves de changes du pays sont placées de deux manières prudentes. La Banque centrale place 70% de cet argent en titre souverain, c'est-à-dire en bons de Trésor américains, japonais, britanniques et européens qui sont pour la plupart cotés AAA (placements très sûrs) avec des durées qui sont plus ou moins longues. Le second placement s'effectue via les dépôts de la Banque centrale sur le marché bancaire et interbancaire. L'argent est déposé par la Banque centrale auprès de banques internationales qui disposent de références très élevées. Cet argent est composé de 45% de dollars américains, 45% d'euros, 10% de yens et 10% de livres sterlings. Durant les cinq dernières années la Banque d'Algérie a acheté des euros au moment où leur cours était bas. Ce qui explique aujourd'hui la part plus importante de l'euro dans la composition des réserves de change.
Pourquoi les fonds
souverains ?
L'intérêt des fonds souverains est de fructifier une partie des réserves en devises, faisant gagner plus d'argent à l'Etat par des placements au rendement élevé, au profit des générations futures. Cet instrument pourrait servir également de levier au transfert technologique.
Les Etats africains producteurs d'hydrocarbures essayent de gérer avec efficience les ressources issues de la vente des hydrocarbures. Certains optent pour la création de fonds souverains pour placer les recettes. Les fonds souverains sont actuellement des acteurs majeurs du système financier international. Leur progression fulgurante à partir de la décennie 2000 s'accompagne non seulement de l'accroissement de leur influence mais aussi d'une méfiance à leur égard. De cinq fonds souverains en 1970, on en compte aujourd'hui plus d'une centaine qui gèrent les excédents commerciaux ou budgétaires des Etats. La plupart de ces fonds ont surgi à la faveur de l'envolée des cours des hydrocarbures. La quasi-totalité des pays producteurs de pétrole disposent d'un fonds souverain. La création ou le désir de création des fonds souverains pétroliers par les Etats Africains, s'inscrit alors dans une large tendance, qui voit la prolifération de ces fonds. L'intérêt de ces fonds en principe est qu'ils permettent de dépasser les objectifs de stabilité des recettes budgétaires, généralement assignés aux revenus des hydrocarbures. Par «l'exportation» des revenus, ces véhicules de financement contribuent mieux que l'aide internationale à la prospérité économique des nations. Ces fonds assurent ainsi un rôle d'épargne par la conversion des ressources non renouvelables en actifs financiers. C'est du reste ce que laisse penser l'expérience de ces fonds dans les démocraties occidentales. Mais il faut aussi noter que certains fonds souverains dont les gestions sont opaques connaissent des dysfonctionnements qui font naître le discrédit et la méfiance à leur égard. Cette opacité fait craindre des agendas politiques cachés. La conséquence est la montée du protectionnisme au sein des Etats récepteurs de ces fonds. Selon les experts la gestion de certains fonds ne répond à aucune règle stable s'agissant du dépôt ou du retrait des avoirs. La gestion est ainsi laissée à la discrétion des autorités.


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