La récolte du liège à travers les subéraies de la wilaya de Tizi-Ouzou a été grandement compromise cette année par les incendies qui ont parcouru une superficie avoisinant les 4.000 hectares, a-t-on appris auprès de la Conservation locale des forêts. La récolte du liège à travers les subéraies de la wilaya de Tizi-Ouzou a été grandement compromise cette année par les incendies qui ont parcouru une superficie avoisinant les 4.000 hectares, a-t-on appris auprès de la Conservation locale des forêts. Pour un objectif prévisionnel de récolte fixé à 7.500 quintaux pour cette campagne qui s'étale du mois de juin au mois de septembre, l'Entreprise du génie rural forestier Djurdjura, détentrice du marché d'exploitation, en a engrangé à peine 17%, soit 1.250 quintaux du volume global escompté. Les quantités récoltées l'ont été essentiellement durant le mois de juin, période considérée relativement clémente en matière de déclenchement d'incendies par rapport aux "fournaises" vécues aux mois de juillet et août, a-t-on fait observer à la Conservation des forêts. "Pour limiter les dégâts et préserver les subéraies contre les incendies, il a été décidé, à titre préventif, d'arrêter l'exploitation du liège et de la différer dans le temps, sachant que l'écorce du liège protège l'arbre contre le feu", a expliqué le conservateur des forêts, M. Tabti Moussa, en précisant que "le liège dégradé par le feu sera récupéré" pour son utilisation, après broyage, dans la fabrication de semelles de chaussures, d'isolants thermiques et acoustiques et autres accessoires mécaniques. Pour le repeuplement des superficies de chêne liège dénudées par le feu, les techniciens de la Conservation des forêts s'attèlent actuellement à inventorier les dégâts subis par les subéraies, en vue d'exprimer les besoins de plantation et de les intégrer, pour leur prise en charge, dans un programme spécial de plantation de chênes liège que compte lancer, à l'échelle nationale, la Direction générale des forêts. Pour un objectif prévisionnel de récolte fixé à 7.500 quintaux pour cette campagne qui s'étale du mois de juin au mois de septembre, l'Entreprise du génie rural forestier Djurdjura, détentrice du marché d'exploitation, en a engrangé à peine 17%, soit 1.250 quintaux du volume global escompté. Les quantités récoltées l'ont été essentiellement durant le mois de juin, période considérée relativement clémente en matière de déclenchement d'incendies par rapport aux "fournaises" vécues aux mois de juillet et août, a-t-on fait observer à la Conservation des forêts. "Pour limiter les dégâts et préserver les subéraies contre les incendies, il a été décidé, à titre préventif, d'arrêter l'exploitation du liège et de la différer dans le temps, sachant que l'écorce du liège protège l'arbre contre le feu", a expliqué le conservateur des forêts, M. Tabti Moussa, en précisant que "le liège dégradé par le feu sera récupéré" pour son utilisation, après broyage, dans la fabrication de semelles de chaussures, d'isolants thermiques et acoustiques et autres accessoires mécaniques. Pour le repeuplement des superficies de chêne liège dénudées par le feu, les techniciens de la Conservation des forêts s'attèlent actuellement à inventorier les dégâts subis par les subéraies, en vue d'exprimer les besoins de plantation et de les intégrer, pour leur prise en charge, dans un programme spécial de plantation de chênes liège que compte lancer, à l'échelle nationale, la Direction générale des forêts.
