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Le court-métrage et le documentaire en force
Journées cinématographiques d'Alger
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 10 - 2012

A l'image des tendances cinématographiques en Algérie, la présentation de nouveaux courts-métrages de jeunes réalisateurs ainsi que plusieurs œuvres documentaires auront marqué par leurs projections la troisième édition des Journées cinématographiques d'Alger (Jca).
A l'image des tendances cinématographiques en Algérie, la présentation de nouveaux courts-métrages de jeunes réalisateurs ainsi que plusieurs œuvres documentaires auront marqué par leurs projections la troisième édition des Journées cinématographiques d'Alger (Jca).
Avec une vingtaine de courts- métrages projetés, dont douze concourant pour une compétition nationale, 15 documentaires et à peine quatre longs métrages, l'événement reflète encore cette année les mêmes tendances prédominantes sur la production cinématographique algérienne depuis quelques années. Organisées par l'association "A nous les écrans" avec le concours du ministère de la Culture et celui de l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda), l'événement a gardé approximativement la même programmation que la précédente édition en terme de nombre d'œuvres présentes selon les disciplines (courts, longs-métrages et documentaires).
Ces proportions confirment les penchants des jeunes producteurs et réalisateurs algériens ainsi que l'intérêt porté pas la tutelle à ces genres cinématographiques depuis plus de quatre ans.
Sans avoir de thématique claire, les Jca de cette année ont voulu mettre en avant les cinémas du Maghreb, d'Orient et d'Amérique.
Le cinéma maghrébin était représenté par une pléiade de courts-métrages algériens, des documentaires tunisiens, Paroles de révolution et Fellaga et par la projection de trois longs-métrages marocains. En réservant une thématique au "cinéma arabe après la révolution", la programmation s'orientait inévitablement vers le documentaire. Quant au cinéma d'Amérique, il était beaucoup plus représenté par des réalisateurs algériens résidant au Canada comme Nadia Zouaoui, qui a présenté son documentaire Post 09/11, alors que le cinéma d'Orient se distinguait par la participation qatarie dans le domaine de la production. Les débats et conférences marquants de ces Jca traitaient du rapport complexe entre le cinéma, surtout la fiction, et l'histoire et de la nécessité de libérer la fiction du "poids de la véracité et de la rigueur des historiens" .
Des réalisateurs comme Saïd Ould Khelifa, Yamina Chouikh, Nadia Zouaoui ou Damien Ounouri, qui présentait le documentaire Fidaï, se défendant d'être "dépositaires de la mémoire" ou de faire du travail d'historiens, considéraient avoir le droit de réaliser des fictions sur des faits ou des personnages historiques sans "subir d'interférences extérieures ou la surveillance des historiens et des autorités".
Apporter des témoignages humains et un regard différent sur les faits historiques est essentiel pour Damien Ounouri afin de faire face à la disparition des acteurs de cette époque.
Cordialement invité à cet événement, le public était le grand absent des Jca. Une absence qui constitue aujourd'hui un autre talon d'Achille pour le cinéma algérien qui ne peut plus se faire valoir par manque d'arguments.
Ahmed Bedjaoui, critique de cinéma, justifiait le succès et la qualité de L'opium et le bâton d' Ahmed Rachedi par ses deux millions d'entrées, "chose impossible aujourd'hui". Néanmoins, ce genre de manifestations (Jca) peuvent créer un espace de rencontre et des affinités de collaboration.
Cependant, la compétition nationale du court-métrage a connu une affluence record de participants et de cinéphiles lors de la projection, jeudi, de 11 courts-métrages devant un jury international présidé par le réalisateur algérien Saïd Ould Khelifa.
Entre fictions et documentaires, les œuvres les plus marquantes, selon le public et les observateurs, restent J'ai habité l'absence deux fois, documentaire de Driffa Mzenner, réalisé dans le cadre des journées du documentaire de Béjaïa, et Avancer l'arrière, de Karim Sayad.
Dans la catégorie fiction, trois œuvres ont, à des degrés différents, séduit le public : Mollement un samedi matin, de Sofia Djema, Le hublot, de Anis Djaâd et produit par les Films de la source et l'Aarc ainsi que le tout fraîchement primé au festival du film d'Abu Dhabi El Djazira (L'île), d'Amine Sidi Boumediene qui a séduit pas sa qualité esthétique.
Avec une vingtaine de courts- métrages projetés, dont douze concourant pour une compétition nationale, 15 documentaires et à peine quatre longs métrages, l'événement reflète encore cette année les mêmes tendances prédominantes sur la production cinématographique algérienne depuis quelques années. Organisées par l'association "A nous les écrans" avec le concours du ministère de la Culture et celui de l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda), l'événement a gardé approximativement la même programmation que la précédente édition en terme de nombre d'œuvres présentes selon les disciplines (courts, longs-métrages et documentaires).
Ces proportions confirment les penchants des jeunes producteurs et réalisateurs algériens ainsi que l'intérêt porté pas la tutelle à ces genres cinématographiques depuis plus de quatre ans.
Sans avoir de thématique claire, les Jca de cette année ont voulu mettre en avant les cinémas du Maghreb, d'Orient et d'Amérique.
Le cinéma maghrébin était représenté par une pléiade de courts-métrages algériens, des documentaires tunisiens, Paroles de révolution et Fellaga et par la projection de trois longs-métrages marocains. En réservant une thématique au "cinéma arabe après la révolution", la programmation s'orientait inévitablement vers le documentaire. Quant au cinéma d'Amérique, il était beaucoup plus représenté par des réalisateurs algériens résidant au Canada comme Nadia Zouaoui, qui a présenté son documentaire Post 09/11, alors que le cinéma d'Orient se distinguait par la participation qatarie dans le domaine de la production. Les débats et conférences marquants de ces Jca traitaient du rapport complexe entre le cinéma, surtout la fiction, et l'histoire et de la nécessité de libérer la fiction du "poids de la véracité et de la rigueur des historiens" .
Des réalisateurs comme Saïd Ould Khelifa, Yamina Chouikh, Nadia Zouaoui ou Damien Ounouri, qui présentait le documentaire Fidaï, se défendant d'être "dépositaires de la mémoire" ou de faire du travail d'historiens, considéraient avoir le droit de réaliser des fictions sur des faits ou des personnages historiques sans "subir d'interférences extérieures ou la surveillance des historiens et des autorités".
Apporter des témoignages humains et un regard différent sur les faits historiques est essentiel pour Damien Ounouri afin de faire face à la disparition des acteurs de cette époque.
Cordialement invité à cet événement, le public était le grand absent des Jca. Une absence qui constitue aujourd'hui un autre talon d'Achille pour le cinéma algérien qui ne peut plus se faire valoir par manque d'arguments.
Ahmed Bedjaoui, critique de cinéma, justifiait le succès et la qualité de L'opium et le bâton d' Ahmed Rachedi par ses deux millions d'entrées, "chose impossible aujourd'hui". Néanmoins, ce genre de manifestations (Jca) peuvent créer un espace de rencontre et des affinités de collaboration.
Cependant, la compétition nationale du court-métrage a connu une affluence record de participants et de cinéphiles lors de la projection, jeudi, de 11 courts-métrages devant un jury international présidé par le réalisateur algérien Saïd Ould Khelifa.
Entre fictions et documentaires, les œuvres les plus marquantes, selon le public et les observateurs, restent J'ai habité l'absence deux fois, documentaire de Driffa Mzenner, réalisé dans le cadre des journées du documentaire de Béjaïa, et Avancer l'arrière, de Karim Sayad.
Dans la catégorie fiction, trois œuvres ont, à des degrés différents, séduit le public : Mollement un samedi matin, de Sofia Djema, Le hublot, de Anis Djaâd et produit par les Films de la source et l'Aarc ainsi que le tout fraîchement primé au festival du film d'Abu Dhabi El Djazira (L'île), d'Amine Sidi Boumediene qui a séduit pas sa qualité esthétique.


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