Qualifié de très important par les pays de la région, le mouvement Ançar Edine est en phase de devenir un sérieux échiquier dans le Nord-Mali. C'est par la voie de ce mouvement islamiste "pacifique" que les pays de la région et ceux d'autres rives arrivent, à coups sûrs, à déclencher leur intervention militaire, ciblant les deux organisations criminelles, Aqmi et Mujao. Mais comment cela c'est possible ? La réponse est simple. La voici. Qualifié de très important par les pays de la région, le mouvement Ançar Edine est en phase de devenir un sérieux échiquier dans le Nord-Mali. C'est par la voie de ce mouvement islamiste "pacifique" que les pays de la région et ceux d'autres rives arrivent, à coups sûrs, à déclencher leur intervention militaire, ciblant les deux organisations criminelles, Aqmi et Mujao. Mais comment cela c'est possible ? La réponse est simple. La voici. Ansar Edine est un mouvement islamiste armé assez proche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et beaucoup plus du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ce lien existant entre Ansar Edine et les deux organisations terroristes citées peut être utilisé d'une manière très intelligente par les pays du Champ, dont l'idée est venue d'Alger. Les responsables algériens savent très bien l'importance d'Ançar Edine et le grand rôle qu'il joue au Nord-Mali, alors il était sage d'opter pour ce mouvement afin d'éliminer d'autres. Iyad Ag Ghaly, le chef spirituel d'Ansar Edine, d'origine malienne, ex-diplomate malien en Arabie Saoudite, est appelé à une mission très spéciale au Nord-Mali. Lui qui vient de renoncer à la résistance armée, face à la détermination des pays de la région et ceux d'autres rives d'intervenir militairement, en optant pour la voie de la négociation, semble donner son accord de principe d'aider les Maliens et leurs alliés (pays du Champ) afin de venir à bout des groupes terroristes. La preuve, le mouvement d'Ançar Edine avait annoncé, avant-hier, dans un communiqué signé par le porte-parole de cette organisation islamiste armée, qu'une délégation composée de plusieurs représentants serait en Algérie, alors qu'une autre se trouvait déjà, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les deux délégations ont déjà entamé des négociations avec les responsables militaires et civiles des pays du Champ, dont des responsables algériens. En effet, nous avons appris de sources sécuritaires sûres que le chef du mouvement d'Ansar Edine, Iyad Ag Ghaly, a dépêché, à cette occasion, ses émissaires, parmi eux le numéro 2, en l'occurrence Ag Biby. Des émissaires qui ont effectué une escale au sud algérien afin de rencontrer des responsables militaires et civils algériens, maliens, mauritaniens et nigériens. Le menu de cette rencontre discrète était de trouver une issue qui peut arranger tout le monde y compris les pays du Champ. Selon nos sources, Iyad Ag Ghaly a été interpellé, avant cette escale de ses sbires, par les responsables des quatre pays afin qu'il renonce aux armes et d'opter pour la voie de la sagesse, à savoir les négociations. Pas de coopération avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ni même avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), mais aussi contribuer avec les pays de la région pour combattre les deux organisations terroristes citées, telles étaient les deux conditions exigées par les pays du Champ. Deux conditions auxquelles le chef d'Ançar Edine n'avait d'autre choix que d'accepter, sans penser à y poser ses conditions, hormis d'être épargné par les frappes militaires, sinon c'est l'avenir de son organisation qui sera en péril. Etant un ancien diplomate, Iyad Ag Ghaly, ce spécialiste des négociations, a fini par donner son accord de principe qui résume sur sa non-participation avec les groupes terroristes dans la prochaine guerre qui sera, certes, rude au Nord-Mali, mais dans toute la région du Sahel. Installé à Kidal, Ançar Edine serait composé de 1.000 à 1.500 combattants. En mars dernier, le groupe d'Ançar Edine avait pourchassé les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) de la ville de Kidal, occupant, ainsi, cette ville «historique» et «emblématique» des Touareg. Ansar Edine, un mouvement armé "pacifique" derrière plusieurs dépassements En engageant des discussions avec le mouvement Ançar Edine, l'Algérie, tout comme ses alliés, cherche une issue rapide et moins coûteuse pour le peuple malien et pour toute la région du Sahel. En plus, avec Ançar Edine, les pays du Champ auront un échiquier de taille au Nord-Mali qui peut servir pour d'importantes «missions». Une tactique qui semble marcher très bien, du moment où Ançar Edine a fini par accepter l'«offre» intéressante des pays du Sahel. Toutefois, il se trouve qu'Ançar Edine est un mouvement islamiste armé et ses mains sont déjà souillées de sang de dizaines de victimes. Le mouvement a non seulement instauré la chariâ à Kidal, mais il a également amputé les jambes et les mains de plusieurs civils maliens pour avoir «péché» ! Quel péché ? Le fait qu'ils ont pris de la bière, ils ont été amputés de leurs mains. D'autres sont juste soupçonnés d'avoir volé de l'argent, sans aucune preuve, alors ils ont vu leurs mains amputées. Ainsi, tout comme le Mujao ou Aqmi, Ançar Edine est une organisation ayant déjà commis des dépassements graves. Des dépassements jalons d'un mouvement islamiste radical. Ansar Edine est un mouvement islamiste armé assez proche d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et beaucoup plus du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Ce lien existant entre Ansar Edine et les deux organisations terroristes citées peut être utilisé d'une manière très intelligente par les pays du Champ, dont l'idée est venue d'Alger. Les responsables algériens savent très bien l'importance d'Ançar Edine et le grand rôle qu'il joue au Nord-Mali, alors il était sage d'opter pour ce mouvement afin d'éliminer d'autres. Iyad Ag Ghaly, le chef spirituel d'Ansar Edine, d'origine malienne, ex-diplomate malien en Arabie Saoudite, est appelé à une mission très spéciale au Nord-Mali. Lui qui vient de renoncer à la résistance armée, face à la détermination des pays de la région et ceux d'autres rives d'intervenir militairement, en optant pour la voie de la négociation, semble donner son accord de principe d'aider les Maliens et leurs alliés (pays du Champ) afin de venir à bout des groupes terroristes. La preuve, le mouvement d'Ançar Edine avait annoncé, avant-hier, dans un communiqué signé par le porte-parole de cette organisation islamiste armée, qu'une délégation composée de plusieurs représentants serait en Algérie, alors qu'une autre se trouvait déjà, à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les deux délégations ont déjà entamé des négociations avec les responsables militaires et civiles des pays du Champ, dont des responsables algériens. En effet, nous avons appris de sources sécuritaires sûres que le chef du mouvement d'Ansar Edine, Iyad Ag Ghaly, a dépêché, à cette occasion, ses émissaires, parmi eux le numéro 2, en l'occurrence Ag Biby. Des émissaires qui ont effectué une escale au sud algérien afin de rencontrer des responsables militaires et civils algériens, maliens, mauritaniens et nigériens. Le menu de cette rencontre discrète était de trouver une issue qui peut arranger tout le monde y compris les pays du Champ. Selon nos sources, Iyad Ag Ghaly a été interpellé, avant cette escale de ses sbires, par les responsables des quatre pays afin qu'il renonce aux armes et d'opter pour la voie de la sagesse, à savoir les négociations. Pas de coopération avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ni même avec le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), mais aussi contribuer avec les pays de la région pour combattre les deux organisations terroristes citées, telles étaient les deux conditions exigées par les pays du Champ. Deux conditions auxquelles le chef d'Ançar Edine n'avait d'autre choix que d'accepter, sans penser à y poser ses conditions, hormis d'être épargné par les frappes militaires, sinon c'est l'avenir de son organisation qui sera en péril. Etant un ancien diplomate, Iyad Ag Ghaly, ce spécialiste des négociations, a fini par donner son accord de principe qui résume sur sa non-participation avec les groupes terroristes dans la prochaine guerre qui sera, certes, rude au Nord-Mali, mais dans toute la région du Sahel. Installé à Kidal, Ançar Edine serait composé de 1.000 à 1.500 combattants. En mars dernier, le groupe d'Ançar Edine avait pourchassé les rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) de la ville de Kidal, occupant, ainsi, cette ville «historique» et «emblématique» des Touareg. Ansar Edine, un mouvement armé "pacifique" derrière plusieurs dépassements En engageant des discussions avec le mouvement Ançar Edine, l'Algérie, tout comme ses alliés, cherche une issue rapide et moins coûteuse pour le peuple malien et pour toute la région du Sahel. En plus, avec Ançar Edine, les pays du Champ auront un échiquier de taille au Nord-Mali qui peut servir pour d'importantes «missions». Une tactique qui semble marcher très bien, du moment où Ançar Edine a fini par accepter l'«offre» intéressante des pays du Sahel. Toutefois, il se trouve qu'Ançar Edine est un mouvement islamiste armé et ses mains sont déjà souillées de sang de dizaines de victimes. Le mouvement a non seulement instauré la chariâ à Kidal, mais il a également amputé les jambes et les mains de plusieurs civils maliens pour avoir «péché» ! Quel péché ? Le fait qu'ils ont pris de la bière, ils ont été amputés de leurs mains. D'autres sont juste soupçonnés d'avoir volé de l'argent, sans aucune preuve, alors ils ont vu leurs mains amputées. Ainsi, tout comme le Mujao ou Aqmi, Ançar Edine est une organisation ayant déjà commis des dépassements graves. Des dépassements jalons d'un mouvement islamiste radical.
