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Un bilan macabre qui choque
500 mineurs blessés à l'arme blanche et 82 assassinés en 10 mois
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 11 - 2012

Selon les chiffres révélés par le commandement du 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida, 486 affaires liées aux coups et blessures volontaires (CBV) à l'arme blanche ont été recensés en dix mois dans les wilayas du centre du pays. Les victimes sont tous des mineurs. Poignardés ou tués par surprise, 82 mineurs ont fini par rendre l'âme. En revanche, 101 mineurs sont interpellés au cours de la même période pour implication dans des rixes à l'arme blanche, assassinats et CBV entraînant la mort de leurs victimes. Les rixes et les règlements de comptes entre les moins de 18 ans s'amplifient. C'est le choc !
Selon les chiffres révélés par le commandement du 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida, 486 affaires liées aux coups et blessures volontaires (CBV) à l'arme blanche ont été recensés en dix mois dans les wilayas du centre du pays. Les victimes sont tous des mineurs. Poignardés ou tués par surprise, 82 mineurs ont fini par rendre l'âme. En revanche, 101 mineurs sont interpellés au cours de la même période pour implication dans des rixes à l'arme blanche, assassinats et CBV entraînant la mort de leurs victimes. Les rixes et les règlements de comptes entre les moins de 18 ans s'amplifient. C'est le choc !
Comme chaque année, le 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida dresse un bilan de ses activités de dix mois, dans lequel il dévoile le nombre des affaires criminelles traitées accompagné par le nombre de personnes impliquées et arrêtées. Mais cette fois le bilan des dix premiers mois 2012 concerne tout particulièrement les mineurs, les moins de 18 ans, et ce, à l'occasion de la célébration de la Convention internationale des droits de l'enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année par les Nations unies. En dix mois, rapporte le bilan, les brigades de orotection des mineurs ont recensé 1.548 mineurs victimes de la criminalité, par contre, durant la même période, 527 jeunes de moins de 18 ans sont arrêtés pour avoir commis des délits et crimes.
En dévoilant les chiffres effrayants et inquiétants à la fois, le commandement du 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida tente d'interpeller
l'esprit des parents en particulier et les citoyens en général sur la montée du phénomène. Surtout qu'il est plus que nécessaire, aujourd'hui, pour que les parents et les citoyens aussi d'accompagner les mineurs égarés ou en situation sociale difficile, afin de les épargner des dangers de la criminalité. Certes, l'heure est de faire le bilan, mais en parallèle, il était question aussi d'assumer les responsabilités, notamment pour les parents qui, malheureusement, beaucoup semblent abandonner leur part de responsabilité. En attendant ce jour, les brigades de protection des mineurs assurent l'"intérim".
Ces spécialistes de la protection des mineurs sont déjà sur le terrain conformément au décret ministériel numéro 208/2011. Un décret émané par le ministère de la Défense ayant donné la naissance à ces Brigades. Leurs "missions" ont commencé depuis le 4 avril 2011, depuis beaucoup de milliers d'enfants sont pris en charge, repêchés du monde de la criminalité, sauvés du traumatisme de la drogue et recasés dans la société, cela dans de bonnes rails. Ces brigadiers de la Gendarmerie nationale ayant été spécialement formés pour lutter contre toutes formes de criminalité qui touchent les enfants, interviennent, également, dans des opérations de traque aux mineurs criminels. En dix mois, 527 mineurs ont été appréhendés pour avoir commis des crimes, alors que 1.548 autres mineurs ont, par contre, été victimes de la criminalité. Une petite lecture du bilan nous a permis de faire un constat alarmant sur l'implication des mineurs dans la criminalité. En lisant le bilan appuyé par des chiffres, des affaires traitées et des mineurs arrêtés nous a donné une frisure face à une recrudescence de la criminalité au sein des moins de 18 ans. Des rixes et des règlements de compte dans les quartiers, cités, écoles et dans les rues, entre des bandes composées de mineurs se sont produits presque tous les jours.
La preuve, en dix mois, 486 mineurs sont poignardés à coups de couteaux, de sabres et de cutters, cela à travers des rixes survenues suite à des différents entre les mineurs. Ces rixes ont provoqué des blessures graves à certains jeunes de moins de 18 ans. C'est le choc. Certains en état d'ivresse ou sous l'effet de la drogue, donc inconscients, perpètrent le crime. Sur ce plan, selon le 1er GRGN, 46 affaires de meurtres de mineurs ont été traitées au cours des dix mois passés par les éléments de la brigade de protection des mineurs, dont sept mineurs auteurs de certains assassinats ont été arrêtés. Allant de mal en pis, les gendarmes ont enregistré, toujours durant les dix mois écoulés, la mort de 36 autres mineurs, tués dans des bagarres entre gangs.
Ce qui fait, au total, 82 mineurs tués en dix mois, rapporte un tableau dressé par la Gendarmerie nationale. La réplique des gendarmes a permis, en dix mois, d'arrêter 86 mineurs auteurs des coups et blessures volontaires à l'arme blanche, 7 autres appréhendés pour assassinats et enfin 7 autres pour meurtres à main armée. Ces derniers sont transférés vers des centres de rééducation.
Comme chaque année, le 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida dresse un bilan de ses activités de dix mois, dans lequel il dévoile le nombre des affaires criminelles traitées accompagné par le nombre de personnes impliquées et arrêtées. Mais cette fois le bilan des dix premiers mois 2012 concerne tout particulièrement les mineurs, les moins de 18 ans, et ce, à l'occasion de la célébration de la Convention internationale des droits de l'enfant, célébrée le 20 novembre de chaque année par les Nations unies. En dix mois, rapporte le bilan, les brigades de orotection des mineurs ont recensé 1.548 mineurs victimes de la criminalité, par contre, durant la même période, 527 jeunes de moins de 18 ans sont arrêtés pour avoir commis des délits et crimes.
En dévoilant les chiffres effrayants et inquiétants à la fois, le commandement du 1er groupement régional de la Gendarmerie nationale de Blida tente d'interpeller
l'esprit des parents en particulier et les citoyens en général sur la montée du phénomène. Surtout qu'il est plus que nécessaire, aujourd'hui, pour que les parents et les citoyens aussi d'accompagner les mineurs égarés ou en situation sociale difficile, afin de les épargner des dangers de la criminalité. Certes, l'heure est de faire le bilan, mais en parallèle, il était question aussi d'assumer les responsabilités, notamment pour les parents qui, malheureusement, beaucoup semblent abandonner leur part de responsabilité. En attendant ce jour, les brigades de protection des mineurs assurent l'"intérim".
Ces spécialistes de la protection des mineurs sont déjà sur le terrain conformément au décret ministériel numéro 208/2011. Un décret émané par le ministère de la Défense ayant donné la naissance à ces Brigades. Leurs "missions" ont commencé depuis le 4 avril 2011, depuis beaucoup de milliers d'enfants sont pris en charge, repêchés du monde de la criminalité, sauvés du traumatisme de la drogue et recasés dans la société, cela dans de bonnes rails. Ces brigadiers de la Gendarmerie nationale ayant été spécialement formés pour lutter contre toutes formes de criminalité qui touchent les enfants, interviennent, également, dans des opérations de traque aux mineurs criminels. En dix mois, 527 mineurs ont été appréhendés pour avoir commis des crimes, alors que 1.548 autres mineurs ont, par contre, été victimes de la criminalité. Une petite lecture du bilan nous a permis de faire un constat alarmant sur l'implication des mineurs dans la criminalité. En lisant le bilan appuyé par des chiffres, des affaires traitées et des mineurs arrêtés nous a donné une frisure face à une recrudescence de la criminalité au sein des moins de 18 ans. Des rixes et des règlements de compte dans les quartiers, cités, écoles et dans les rues, entre des bandes composées de mineurs se sont produits presque tous les jours.
La preuve, en dix mois, 486 mineurs sont poignardés à coups de couteaux, de sabres et de cutters, cela à travers des rixes survenues suite à des différents entre les mineurs. Ces rixes ont provoqué des blessures graves à certains jeunes de moins de 18 ans. C'est le choc. Certains en état d'ivresse ou sous l'effet de la drogue, donc inconscients, perpètrent le crime. Sur ce plan, selon le 1er GRGN, 46 affaires de meurtres de mineurs ont été traitées au cours des dix mois passés par les éléments de la brigade de protection des mineurs, dont sept mineurs auteurs de certains assassinats ont été arrêtés. Allant de mal en pis, les gendarmes ont enregistré, toujours durant les dix mois écoulés, la mort de 36 autres mineurs, tués dans des bagarres entre gangs.
Ce qui fait, au total, 82 mineurs tués en dix mois, rapporte un tableau dressé par la Gendarmerie nationale. La réplique des gendarmes a permis, en dix mois, d'arrêter 86 mineurs auteurs des coups et blessures volontaires à l'arme blanche, 7 autres appréhendés pour assassinats et enfin 7 autres pour meurtres à main armée. Ces derniers sont transférés vers des centres de rééducation.


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