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Au cœur de l'empire du mal
Drogue, faux billets, gangstérisme et contrefaçon
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2012

Le mal s'est ancré à Alger. Il s'est amplifié au point où les criminels semblent, quelquefois, "défier" les services de sécurité. Les criminels recourent de plus en plus à imiter les vrais billets de banque pour en fabriquer de faux. Ils recourent, aussi, davantage à la drogue pour faire fortune, cela avec l'aide précieuse de trafiquants subsahariens. La contrefaçon, de son côté, a touché presque l'ensemble des produits consommés par les Algériens.
Le mal s'est ancré à Alger. Il s'est amplifié au point où les criminels semblent, quelquefois, "défier" les services de sécurité. Les criminels recourent de plus en plus à imiter les vrais billets de banque pour en fabriquer de faux. Ils recourent, aussi, davantage à la drogue pour faire fortune, cela avec l'aide précieuse de trafiquants subsahariens. La contrefaçon, de son côté, a touché presque l'ensemble des produits consommés par les Algériens.
Comment la «mafia» du cannabis a pu faire main basse sur le trafic de drogue à Alger, berceau des trafiquants de cannabis. Alger est une ville chatoyante, blanche, avec ses boutiques luxueuses, ses ruelles typiques et sa belle côte ; une ville qui compte sept millions d'habitants. Mais à la nuit tombée, des centaines de jeunes et moins jeunes s'adonnent à la consommation de résine de cannabis. Dans les caves des immeubles, dans les coins isolés, dans les quartiers populaires, et même dans les jardins et les plages, des jeunes consomment le cannabis en cachette, évitant d'être repérés par les forces de l'ordre. D'où viennent ces quantités de drogue ? Qui sont ces trafiquants ? Et comment cette drogue débarque-t-elle dans les quartiers d'Alger ? En 2012, les forces de l'ordre avaient récupéré plus d'une tonne de cannabis à travers des opérations spéciales.
Des dizaines de réseaux ont été démantelés et des centaines d'arrestations de trafiquants ont été opérées. Parmi les trafiquants figurent des Subsahariens mais aussi des femmes algériennes. Des filles qui, pour la première fois, ont frôlé le monde de la criminalité. C'est le cas à Bouzaréah où une fille âgée de 25 ans a été appréhendée, au mois de novembre passé, par les policiers en possession d'une seringue bourrée d'héroïne. A Bordj El-Bahri, c'est une femme d'une trentaine d'années qui, à son tour, a été arrêtée avec son complice, un trafiquant malien, en octobre dernier, en possession de 400 grammes de cocaïne En 2012, plus de 2.000 dealers ont été interpellés dans l'Algérois pour vente et consommation de cannabis. Face à cette grande mobilisation des brigades spéciales anti-drogue, la «mafia» du cannabis a été contrainte de revoir sa tactique sur le terrain, afin de pouvoir vendre de grosses quantités de drogue, d'autant que le nombre de consommateurs augmente de 8% chaque année. Et pour y arriver, la «mafia» a bâti un véritable «empire» dans l'Algérois, en investissant dans d'autres secteurs, tels que la contrefaçon et les faux billets.
En 2012, les trafiquants de drogue ont adopté une nouvelle technique pour tenter d'écouler des quantités de cannabis dans les banlieues algéroises. Parmi ces nouveaux modes, les trafiquants ont loué des appartements chics dans certains quartiers d'Alger. Ils ont même recruté des mineurs pour faire passer de la drogue, ou juste pour les utiliser comme «éclaireurs» le temps d'un «passage» de drogue. Face à cette nouvelle donne, les forces de l'ordre n'arrivent pas à mettre la main sur les trafiquants d'Alger, malgré les importants moyens utilisés et les spectaculaires opérations coup-de-poing ; la traque étant devenue quotidienne. Ces opérations sont organisées surtout la nuit, car c'est à ce moment-là que le cannabis est consommé en toute quiétude. Aujourd'hui, des dizaines de quartiers de la capitale sont envahis par des consommateurs de cannabis.
Les quartiers les plus dangereux de la capitale sont occupés, chacun, par un gang mafieux, à l'image de Oued Koriche. Si la violence est bien présente dans ce quartier populaire, c'est que les clans se disputent presque chaque rue et chaque place pour vendre leur drogue. Dans les locaux de la brigade des «stup», les policiers interceptent souvent des appels téléphoniques. Ils ont mis sur écoute plusieurs trafiquants et toutes les conversations sont enregistrées.
Aussitôt le lieu des trafiquants de drogue et la transaction qui pourrait avoir lieu divulgués, les agents responsables de la brigade spéciale attendent qu'une opération se déclenche, et quelques minutes plus tard, le tuyau sûr des trafiquants en cours est donné. Selon une source sécuritaire, à plusieurs reprises des opérations menées par leurs services ont échoué, car les trafiquants sont très vigilants. Une fois les policiers sur les lieux de la transaction, ils sont immédiatement repérés par ces dealers qui se préciptent de jeter les sachets de drogue sous les voitures ou dans les poubelles, pour ne pas être repérés puis arrêtés. Toutefois, les policiers interpellent quand même des personnes suspectes pour les contrôler.
L'arme violette pour localiser les faux billets
Aujourd'hui, la «mafia» de la drogue investit de plus en plus dans les quartiers de la capitale dans le but de vendre du cannabis. Ce n'est pas tout, ces dealers ont investi d'autres secteurs pour «multiplier» leurs revenus.
Il s'agit de la contrefaçon, de faux billets en monnaie locale et étrangère. Pour les faux billets, les trafiquants de cannabis recourent à cette technique très répandue ces derniers temps, du moment que le «gain» soutiré est très intéressant. Cela dit, ces criminels sont munis d'un matériel très sophistiqué pour fabriquer de faux billets en fausses coupures de 1.000 et 2.000 DA, et de 20 et 50 euros pour la monnaie étrangère. Du coup, les faux euros et les faux billets de 1.000 DA circulent un peu partout, et les billets sont tellement bien imités qu'on les prendrait pour de vrais billets de banque. Pour localiser les faux billets, les forces de l'ordre utilisent l'arme violette qui permet de reconnaître les vrais des faux billets. Pour les vrais billets, ils sont scintillants avec cette arme violette, les autres ne le sont pas. Aucun doute possible là-dessus, il s'agit alors de faux billets. L'imitation est tellement parfaite parfois qu'il faut être prudent, expliquent les experts.
Les parfums de marque, tee-shirts griffés, téléphones mobiles "chinois" et maroquinerie de luxe, tout est faux.
Comme les billets imités, les trafiquants de cannabis se sont intéressés à la contrefaçon pour assurer des revenus financiers plus importants. Pour cette raison, tout le monde reconnaît qu'à Alger, la contrefaçon s'est enracinée au point où plusieurs produits sont touchés par cette «maladie contagieuse». Sur les étals de plusieurs marchés de la capitale, des tee-shirts griffés, des parfums de marque et de la maroquinerie de luxe, le tout à des prix imbattables alors que tout est faux. Et ici la contrefaçon se vend très bien, et la présence des policiers ne change rien. La capitale est le berceau de faux produits. Pis encore, des magasins de renom, ouverts à Alger, se sont rabattus sur les produits de la contrefaçon.
Cette situation a permis aux trafiquants de drogue de monter leur propre «empire» en vendant des produits contrefaits à des prix «fous» afin d'augmenter leurs chiffres d'affaires. Pour ce faire, ils utilisent des jeunes sans emploi, en leur donnant des marchandises contrefaites et le gain sera très facile à tirer. Dans les marchés publics de la capitale, à Bab El-Oued, à titre d'exemple, ou à Ali-Mellah, à El-Biar, et un peu plus loin, à Kouba, Baraki, les trafiquants de cannabis ont implanté leurs propres «marchés».
La «guerre» entre les gangs rivaux prend une nouvelle tournure
Huit assassinats ont été signalés l'année passée (2011). Plus de 40 pour l'année en cours. Dans la seule commune de Zéralda, une douzaine de personnes ont été tuées à l'arme blanche, ce qui dénote que la criminalité a gagné du terrain cette année par rapport à l'année précédente. Il s'agit de règlements de comptes entre les rivaux de certains quartiers de la banlieue algéroise. Ces derniers s'entretuent pour tenter de régner sur un quartier. C'est le cas de la paisible localité de Staouéli. Chaque année, des milliers de visiteurs viennent savourer les bonnes glaces. Avec ses ruelles typiques et ses boutiques luxueuses, la localité de Staouéli vous paraît un lieu haut de gamme, mais la face cachée de cette ville indique une autre réalité. En effet, ici, plusieurs bandes rivales se disputent les ruelles et les quartiers. Face à cette situation, les habitants de Staouéli ne se sentent plus en sécurité. «Tu ne peux pas te balader avec un beau portable, de crainte qu'on ne te l'arrache. Tu ne peux pas acheter un scooter parce que quand tu rentres chez toi tard la nuit ils peuvent te le voler», explique une jeune personne résidant à Staouéli.
Comment la «mafia» du cannabis a pu faire main basse sur le trafic de drogue à Alger, berceau des trafiquants de cannabis. Alger est une ville chatoyante, blanche, avec ses boutiques luxueuses, ses ruelles typiques et sa belle côte ; une ville qui compte sept millions d'habitants. Mais à la nuit tombée, des centaines de jeunes et moins jeunes s'adonnent à la consommation de résine de cannabis. Dans les caves des immeubles, dans les coins isolés, dans les quartiers populaires, et même dans les jardins et les plages, des jeunes consomment le cannabis en cachette, évitant d'être repérés par les forces de l'ordre. D'où viennent ces quantités de drogue ? Qui sont ces trafiquants ? Et comment cette drogue débarque-t-elle dans les quartiers d'Alger ? En 2012, les forces de l'ordre avaient récupéré plus d'une tonne de cannabis à travers des opérations spéciales.
Des dizaines de réseaux ont été démantelés et des centaines d'arrestations de trafiquants ont été opérées. Parmi les trafiquants figurent des Subsahariens mais aussi des femmes algériennes. Des filles qui, pour la première fois, ont frôlé le monde de la criminalité. C'est le cas à Bouzaréah où une fille âgée de 25 ans a été appréhendée, au mois de novembre passé, par les policiers en possession d'une seringue bourrée d'héroïne. A Bordj El-Bahri, c'est une femme d'une trentaine d'années qui, à son tour, a été arrêtée avec son complice, un trafiquant malien, en octobre dernier, en possession de 400 grammes de cocaïne En 2012, plus de 2.000 dealers ont été interpellés dans l'Algérois pour vente et consommation de cannabis. Face à cette grande mobilisation des brigades spéciales anti-drogue, la «mafia» du cannabis a été contrainte de revoir sa tactique sur le terrain, afin de pouvoir vendre de grosses quantités de drogue, d'autant que le nombre de consommateurs augmente de 8% chaque année. Et pour y arriver, la «mafia» a bâti un véritable «empire» dans l'Algérois, en investissant dans d'autres secteurs, tels que la contrefaçon et les faux billets.
En 2012, les trafiquants de drogue ont adopté une nouvelle technique pour tenter d'écouler des quantités de cannabis dans les banlieues algéroises. Parmi ces nouveaux modes, les trafiquants ont loué des appartements chics dans certains quartiers d'Alger. Ils ont même recruté des mineurs pour faire passer de la drogue, ou juste pour les utiliser comme «éclaireurs» le temps d'un «passage» de drogue. Face à cette nouvelle donne, les forces de l'ordre n'arrivent pas à mettre la main sur les trafiquants d'Alger, malgré les importants moyens utilisés et les spectaculaires opérations coup-de-poing ; la traque étant devenue quotidienne. Ces opérations sont organisées surtout la nuit, car c'est à ce moment-là que le cannabis est consommé en toute quiétude. Aujourd'hui, des dizaines de quartiers de la capitale sont envahis par des consommateurs de cannabis.
Les quartiers les plus dangereux de la capitale sont occupés, chacun, par un gang mafieux, à l'image de Oued Koriche. Si la violence est bien présente dans ce quartier populaire, c'est que les clans se disputent presque chaque rue et chaque place pour vendre leur drogue. Dans les locaux de la brigade des «stup», les policiers interceptent souvent des appels téléphoniques. Ils ont mis sur écoute plusieurs trafiquants et toutes les conversations sont enregistrées.
Aussitôt le lieu des trafiquants de drogue et la transaction qui pourrait avoir lieu divulgués, les agents responsables de la brigade spéciale attendent qu'une opération se déclenche, et quelques minutes plus tard, le tuyau sûr des trafiquants en cours est donné. Selon une source sécuritaire, à plusieurs reprises des opérations menées par leurs services ont échoué, car les trafiquants sont très vigilants. Une fois les policiers sur les lieux de la transaction, ils sont immédiatement repérés par ces dealers qui se préciptent de jeter les sachets de drogue sous les voitures ou dans les poubelles, pour ne pas être repérés puis arrêtés. Toutefois, les policiers interpellent quand même des personnes suspectes pour les contrôler.
L'arme violette pour localiser les faux billets
Aujourd'hui, la «mafia» de la drogue investit de plus en plus dans les quartiers de la capitale dans le but de vendre du cannabis. Ce n'est pas tout, ces dealers ont investi d'autres secteurs pour «multiplier» leurs revenus.
Il s'agit de la contrefaçon, de faux billets en monnaie locale et étrangère. Pour les faux billets, les trafiquants de cannabis recourent à cette technique très répandue ces derniers temps, du moment que le «gain» soutiré est très intéressant. Cela dit, ces criminels sont munis d'un matériel très sophistiqué pour fabriquer de faux billets en fausses coupures de 1.000 et 2.000 DA, et de 20 et 50 euros pour la monnaie étrangère. Du coup, les faux euros et les faux billets de 1.000 DA circulent un peu partout, et les billets sont tellement bien imités qu'on les prendrait pour de vrais billets de banque. Pour localiser les faux billets, les forces de l'ordre utilisent l'arme violette qui permet de reconnaître les vrais des faux billets. Pour les vrais billets, ils sont scintillants avec cette arme violette, les autres ne le sont pas. Aucun doute possible là-dessus, il s'agit alors de faux billets. L'imitation est tellement parfaite parfois qu'il faut être prudent, expliquent les experts.
Les parfums de marque, tee-shirts griffés, téléphones mobiles "chinois" et maroquinerie de luxe, tout est faux.
Comme les billets imités, les trafiquants de cannabis se sont intéressés à la contrefaçon pour assurer des revenus financiers plus importants. Pour cette raison, tout le monde reconnaît qu'à Alger, la contrefaçon s'est enracinée au point où plusieurs produits sont touchés par cette «maladie contagieuse». Sur les étals de plusieurs marchés de la capitale, des tee-shirts griffés, des parfums de marque et de la maroquinerie de luxe, le tout à des prix imbattables alors que tout est faux. Et ici la contrefaçon se vend très bien, et la présence des policiers ne change rien. La capitale est le berceau de faux produits. Pis encore, des magasins de renom, ouverts à Alger, se sont rabattus sur les produits de la contrefaçon.
Cette situation a permis aux trafiquants de drogue de monter leur propre «empire» en vendant des produits contrefaits à des prix «fous» afin d'augmenter leurs chiffres d'affaires. Pour ce faire, ils utilisent des jeunes sans emploi, en leur donnant des marchandises contrefaites et le gain sera très facile à tirer. Dans les marchés publics de la capitale, à Bab El-Oued, à titre d'exemple, ou à Ali-Mellah, à El-Biar, et un peu plus loin, à Kouba, Baraki, les trafiquants de cannabis ont implanté leurs propres «marchés».
La «guerre» entre les gangs rivaux prend une nouvelle tournure
Huit assassinats ont été signalés l'année passée (2011). Plus de 40 pour l'année en cours. Dans la seule commune de Zéralda, une douzaine de personnes ont été tuées à l'arme blanche, ce qui dénote que la criminalité a gagné du terrain cette année par rapport à l'année précédente. Il s'agit de règlements de comptes entre les rivaux de certains quartiers de la banlieue algéroise. Ces derniers s'entretuent pour tenter de régner sur un quartier. C'est le cas de la paisible localité de Staouéli. Chaque année, des milliers de visiteurs viennent savourer les bonnes glaces. Avec ses ruelles typiques et ses boutiques luxueuses, la localité de Staouéli vous paraît un lieu haut de gamme, mais la face cachée de cette ville indique une autre réalité. En effet, ici, plusieurs bandes rivales se disputent les ruelles et les quartiers. Face à cette situation, les habitants de Staouéli ne se sentent plus en sécurité. «Tu ne peux pas te balader avec un beau portable, de crainte qu'on ne te l'arrache. Tu ne peux pas acheter un scooter parce que quand tu rentres chez toi tard la nuit ils peuvent te le voler», explique une jeune personne résidant à Staouéli.


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