19 agents douaniers ont été poursuivis en justice pour corruption par l'administration des Douanes en 2012 a indiqué le DG des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, qui animait jeudi une conférence de presse à Alger. Ce dernier a également rendu public le nombre d'opérateurs économiques qui se sont vus interdire par les Douanes le droit d'importer pour fraude. Leur effectif en 2012 a atteint le nombre de 292. La Banque d'Algérie a prononcé la même interdiction contre 3 opérateurs seulement. Ces chiffres attestent a indiqué l'orateur qu'il y a une baisse comparativement à 2011, où la douane et la Banque d'Algérie avaient enregistré respectivement 399 et 41 interdictions. La plupart des infractions relevées ont trait à des fausses déclarations d'espèces, à la minoration ou majoration des avantages fiscaux et à l'utilisation de faux documents. Evoquant les réformes en cours au niveau des Douanes, Bouderbala a souligné la nécessité «pour chaque responsable des douanes d'exercer le contrôle interne». Le DG des Douanes a laissé toutefois entendre que le fléau de la corruption décelé au niveau de l'institution qu'il dirige connaît un reflux par rapport aux années précédentes, rappelant qu'en 2006, l'administration douanière avait poursuivi 63 agents pour fraude. La Direction générale des Douanes (DGD) a dû du reste créer quatre inspections régionales qui ont compétence à s'autosaisir à l'effet de lutter contre les affaires de corruption. L'autre thème abordé par le conférencier est le contrôle douanier au niveau des frontières. A ce propos le DG des Douanes a annoncé que 6 postes de surveillance sur les 83 que prévoit de réaliser la DGD, sont déjà opérationnels sur les frontières ouest du pays. Selon lui, en 2012 les quantités saisies de résine de cannabis on atteint 100 tonnes. Le dédouanement facilité En outre Mohamed Abdou Bouderbala a annoncé la création d'un guichet unique pour les marchandises importées. Il est attendu de cette opération qu'elle écourte les délais du dédouanement qui se faisait auparavant d'une manière éclatée, obligeant l'importateur à se rabattre sur une foultitude de guichets. «Les opérations de dédouanement seront centrées et traitées dans un guichet unique qui va regrouper tous les intervenants dans le contrôle du commerce extérieur comme les services de santé, de l'agriculture, du commerce, des douanes, et de la pêche», a ajouté le conférencier. Le dédouanement de ce fait va durer quelques heures seulement, et ce, selon les standards internationaux en vigueur. Le DG des Douanes a récusé cependant les accusations des opérateurs économiques, qui soutiennent qu'une quinzaine d'épreuves entravent l'opération de dédouanement de marchandises. Selon Abdou Bouderbala, «les lenteurs dans le dédouanement sont observées dans le cas des opérateurs qui présentent des dossiers incomplets de déclarations qui sont automatiquement rejetés par les services des douanes». Pour pallier ces difficultés, l'administration des Douanes a créé donc le guichet unique tout en associant dans le travail de contrôle le ministère du Commerce. «Au lieu de deux contrôles, nous n'aurons qu'un seul», a ajouté Bouderbala. Et d'ajouter : «Grâce à ce contrôle unifié avec le ministère du Commerce, les opérateurs économiques agréés ne seront plus dans l'obligation de fournir un certificat de conformité des produits importés. Le contrôle documentaire suffira pour se prononcer sur cette conformité». Les gestionnaires des ports secs en Algérie ont été du reste instruits par la DGD de s'équiper en scanners avant la fin de l'année en cours. La marge de manœuvre des fraudeurs est appelée ainsi à se réduire au fur et à mesure de la mise en place de ces scanners. 700 conteneurs arrivent quotidiennement au port d'Alger, leur contrôle est difficile a reconnu le conférencier qui a insisté sur la nécessité de cibler les marchandises. 19 agents douaniers ont été poursuivis en justice pour corruption par l'administration des Douanes en 2012 a indiqué le DG des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, qui animait jeudi une conférence de presse à Alger. Ce dernier a également rendu public le nombre d'opérateurs économiques qui se sont vus interdire par les Douanes le droit d'importer pour fraude. Leur effectif en 2012 a atteint le nombre de 292. La Banque d'Algérie a prononcé la même interdiction contre 3 opérateurs seulement. Ces chiffres attestent a indiqué l'orateur qu'il y a une baisse comparativement à 2011, où la douane et la Banque d'Algérie avaient enregistré respectivement 399 et 41 interdictions. La plupart des infractions relevées ont trait à des fausses déclarations d'espèces, à la minoration ou majoration des avantages fiscaux et à l'utilisation de faux documents. Evoquant les réformes en cours au niveau des Douanes, Bouderbala a souligné la nécessité «pour chaque responsable des douanes d'exercer le contrôle interne». Le DG des Douanes a laissé toutefois entendre que le fléau de la corruption décelé au niveau de l'institution qu'il dirige connaît un reflux par rapport aux années précédentes, rappelant qu'en 2006, l'administration douanière avait poursuivi 63 agents pour fraude. La Direction générale des Douanes (DGD) a dû du reste créer quatre inspections régionales qui ont compétence à s'autosaisir à l'effet de lutter contre les affaires de corruption. L'autre thème abordé par le conférencier est le contrôle douanier au niveau des frontières. A ce propos le DG des Douanes a annoncé que 6 postes de surveillance sur les 83 que prévoit de réaliser la DGD, sont déjà opérationnels sur les frontières ouest du pays. Selon lui, en 2012 les quantités saisies de résine de cannabis on atteint 100 tonnes. Le dédouanement facilité En outre Mohamed Abdou Bouderbala a annoncé la création d'un guichet unique pour les marchandises importées. Il est attendu de cette opération qu'elle écourte les délais du dédouanement qui se faisait auparavant d'une manière éclatée, obligeant l'importateur à se rabattre sur une foultitude de guichets. «Les opérations de dédouanement seront centrées et traitées dans un guichet unique qui va regrouper tous les intervenants dans le contrôle du commerce extérieur comme les services de santé, de l'agriculture, du commerce, des douanes, et de la pêche», a ajouté le conférencier. Le dédouanement de ce fait va durer quelques heures seulement, et ce, selon les standards internationaux en vigueur. Le DG des Douanes a récusé cependant les accusations des opérateurs économiques, qui soutiennent qu'une quinzaine d'épreuves entravent l'opération de dédouanement de marchandises. Selon Abdou Bouderbala, «les lenteurs dans le dédouanement sont observées dans le cas des opérateurs qui présentent des dossiers incomplets de déclarations qui sont automatiquement rejetés par les services des douanes». Pour pallier ces difficultés, l'administration des Douanes a créé donc le guichet unique tout en associant dans le travail de contrôle le ministère du Commerce. «Au lieu de deux contrôles, nous n'aurons qu'un seul», a ajouté Bouderbala. Et d'ajouter : «Grâce à ce contrôle unifié avec le ministère du Commerce, les opérateurs économiques agréés ne seront plus dans l'obligation de fournir un certificat de conformité des produits importés. Le contrôle documentaire suffira pour se prononcer sur cette conformité». Les gestionnaires des ports secs en Algérie ont été du reste instruits par la DGD de s'équiper en scanners avant la fin de l'année en cours. La marge de manœuvre des fraudeurs est appelée ainsi à se réduire au fur et à mesure de la mise en place de ces scanners. 700 conteneurs arrivent quotidiennement au port d'Alger, leur contrôle est difficile a reconnu le conférencier qui a insisté sur la nécessité de cibler les marchandises.
