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L'Onu réitère son appui à une approche politique et militaire
Troubles au Mali
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 02 - 2013

Les Nations unies ont réitéré la nécessité de combiner les approches militaire et politique pour résoudre la crise au Mali, où les forces de la mission internationale de soutien (MISMA) continuent d'arriver pour aider l'armée malienne à reconquérir la partie Nord qui était contrôlée par des groupes terroristes.
Lors d'une conférence tenue à Bruxelles sur la situation au Mali, le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques, Jeffrey Feltman a souligné que le succès du soutien au peuple malien "dépendra d'une combinaison efficace de nos efforts politiques et sécuritaires''.
«Afin de consolider les succès militaires obtenus jusqu'à présent, il est important que les promesses soient rapidement tenues afin de permettre à la MISMA de devenir complètement opérationnelle et de renforcer les capacités des forces maliennes'', a-t-il fait savoir.
Le responsable onusien a insisté sur la nécessité de "hâter les préparatifs pour la phase post-conflit de l'opération" au Mali, après le déploiement de la MISMA qui doit réfléchir à "sa conception opérationnelle", sans oublier le besoin pour les forces maliennes de se reconstruire.
Bruxelles a accueilli la veille la 3ème réunion ministérielle du groupe de soutien et de suivi sur le Mali, à laquelle ont participé l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
L'Algérie, représentée à cette réunion par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a réaffirmé sa solidarité "effective" avec le Mali, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et l'encouragement d'un dialogue inclusif entre Maliens.
Soulignant que cet effort de solidarité est "un devoir" envers le Mali et la région, M. Messahel a affirmé que l'effort de solidarité algérienne envers le Mali continuera à s'exprimer jusqu'au recouvrement entier de la stabilité et de la sécurité dans la région, notamment par la poursuite d'une lutte "inlassable" contre le terrorisme et le crime organisé.
Lors de la Conférence des donateurs pour le Mali tenue fin janvier à Addis Abeba (Ethiopie), les bailleurs de fonds ont promis de verser 455 millions de dollars pour soutenir ce pays du Sahel.
Sur le plan militaire, la mission européenne de conseil et de formation des forces armées maliennes (EUTM) pourrait être pleinement opérationnelle à la mi-mars. Quinze pays européens souhaitent participer à la mission de l'UE. la Roumanie projette d'y envoyer dix militaires alors que l'Allemagne a annoncé l'envoi prochain de quelque 40 formateurs.
Sur le terrain, les forces intégrant la MISMA continuent d'arriver sur le sol malien. Quelque 144 militaires guinéens ont quitté mardi la Guinée pour Bamako, pour prendre part aux opérations militaires, aux côtés des autres contingents africains. De son côté, le Tchad s'est engagé à fournir 2.000 soldats, qui ne font pas partie de la MISMA, mais agissent en coordination avec elle.
Parallèlement, après la reprise par les troupes maliennes avec l'appui de l'armée française de plusieurs villes du centre du nord du Mali, dont notamment Gao, Tombouctou et Kidal, l'impératif de sécuriser les zones débarrassées des groupes terroristes devient plus que nécessaire.
A Kidal, 1.800 soldats tchadiens sont entrés dans cette ville pour réinstaurer la sécurité, au moment où les soldats français "poursuivent quant à eux le contrôle de l'aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes".
Mais, selon des analystes, le risque d'enlisement est toujours présent d'autant plus qu'il est difficile d'identifier les terroristes qui ont tendance à se fondre dans la nature où se cacher au sein de la population civile. La veille, des "accrochages ont eu lieu dans les environ de Gao (nord) entre les troupes françaises et maliennes d'une part et des groupes terroristes", selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves
Le Drian qui a précisé que le nombre des soldats français au Mali devrait commencer à diminuer "à partir de mars, si tout se passe comme prévu", et "progressivement, passer le relais à la Misma".
Les conséquences du conflit au Mali touchent en premier lieu la population civile. Des dizaines de milliers de personnes fuyant les zones de combats se sont réfugiées dans les pays voisins. L'ONU s'est inquiétée pour sa part des risques de représailles contre les communautés touarègue et arabe.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a annoncé avoir repris la distribution de l'aide alimentaire dans le Nord après avoir interrompu ses opérations en janvier en raison des combats.
Cette reprise des distributions d'aide dans le nord malien permettra d'apporter une assistance alimentaire pour un mois à environ 35.000 personnes, dont 2.970 enfants de moins de 5 ans et 610 femmes enceintes et allaitantes.
Les Nations unies ont réitéré la nécessité de combiner les approches militaire et politique pour résoudre la crise au Mali, où les forces de la mission internationale de soutien (MISMA) continuent d'arriver pour aider l'armée malienne à reconquérir la partie Nord qui était contrôlée par des groupes terroristes.
Lors d'une conférence tenue à Bruxelles sur la situation au Mali, le Secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires politiques, Jeffrey Feltman a souligné que le succès du soutien au peuple malien "dépendra d'une combinaison efficace de nos efforts politiques et sécuritaires''.
«Afin de consolider les succès militaires obtenus jusqu'à présent, il est important que les promesses soient rapidement tenues afin de permettre à la MISMA de devenir complètement opérationnelle et de renforcer les capacités des forces maliennes'', a-t-il fait savoir.
Le responsable onusien a insisté sur la nécessité de "hâter les préparatifs pour la phase post-conflit de l'opération" au Mali, après le déploiement de la MISMA qui doit réfléchir à "sa conception opérationnelle", sans oublier le besoin pour les forces maliennes de se reconstruire.
Bruxelles a accueilli la veille la 3ème réunion ministérielle du groupe de soutien et de suivi sur le Mali, à laquelle ont participé l'Union européenne (UE), l'Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
L'Algérie, représentée à cette réunion par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a réaffirmé sa solidarité "effective" avec le Mali, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et l'encouragement d'un dialogue inclusif entre Maliens.
Soulignant que cet effort de solidarité est "un devoir" envers le Mali et la région, M. Messahel a affirmé que l'effort de solidarité algérienne envers le Mali continuera à s'exprimer jusqu'au recouvrement entier de la stabilité et de la sécurité dans la région, notamment par la poursuite d'une lutte "inlassable" contre le terrorisme et le crime organisé.
Lors de la Conférence des donateurs pour le Mali tenue fin janvier à Addis Abeba (Ethiopie), les bailleurs de fonds ont promis de verser 455 millions de dollars pour soutenir ce pays du Sahel.
Sur le plan militaire, la mission européenne de conseil et de formation des forces armées maliennes (EUTM) pourrait être pleinement opérationnelle à la mi-mars. Quinze pays européens souhaitent participer à la mission de l'UE. la Roumanie projette d'y envoyer dix militaires alors que l'Allemagne a annoncé l'envoi prochain de quelque 40 formateurs.
Sur le terrain, les forces intégrant la MISMA continuent d'arriver sur le sol malien. Quelque 144 militaires guinéens ont quitté mardi la Guinée pour Bamako, pour prendre part aux opérations militaires, aux côtés des autres contingents africains. De son côté, le Tchad s'est engagé à fournir 2.000 soldats, qui ne font pas partie de la MISMA, mais agissent en coordination avec elle.
Parallèlement, après la reprise par les troupes maliennes avec l'appui de l'armée française de plusieurs villes du centre du nord du Mali, dont notamment Gao, Tombouctou et Kidal, l'impératif de sécuriser les zones débarrassées des groupes terroristes devient plus que nécessaire.
A Kidal, 1.800 soldats tchadiens sont entrés dans cette ville pour réinstaurer la sécurité, au moment où les soldats français "poursuivent quant à eux le contrôle de l'aéroport grâce au renfort de deux sections parachutistes".
Mais, selon des analystes, le risque d'enlisement est toujours présent d'autant plus qu'il est difficile d'identifier les terroristes qui ont tendance à se fondre dans la nature où se cacher au sein de la population civile. La veille, des "accrochages ont eu lieu dans les environ de Gao (nord) entre les troupes françaises et maliennes d'une part et des groupes terroristes", selon le ministre français de la Défense, Jean-Yves
Le Drian qui a précisé que le nombre des soldats français au Mali devrait commencer à diminuer "à partir de mars, si tout se passe comme prévu", et "progressivement, passer le relais à la Misma".
Les conséquences du conflit au Mali touchent en premier lieu la population civile. Des dizaines de milliers de personnes fuyant les zones de combats se sont réfugiées dans les pays voisins. L'ONU s'est inquiétée pour sa part des risques de représailles contre les communautés touarègue et arabe.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a annoncé avoir repris la distribution de l'aide alimentaire dans le Nord après avoir interrompu ses opérations en janvier en raison des combats.
Cette reprise des distributions d'aide dans le nord malien permettra d'apporter une assistance alimentaire pour un mois à environ 35.000 personnes, dont 2.970 enfants de moins de 5 ans et 610 femmes enceintes et allaitantes.


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