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Sonatrach : d'un scandale à un autre
DES DOCUMENTS COMPROMETTANTS SONT REVELES
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 02 - 2013

Sonatrach de nouveau dans la tourmente. L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khellil a laissé des empreintes sur son passage à la tête de ce département. Des empreintes qui font les gorges chaudes de la presse italienne et nationale. La justice italienne s'en mêle. La justice algérienne s'en mêle également. Une mega affaire de corruption éclabousse des responsables, politiques et des cercles d'affaires algériens et dirigeants de grandes entreprises italiennes activant dans le domaine des hydrocarbures et ses connexes.
Sonatrach de nouveau dans la tourmente. L'ex-ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khellil a laissé des empreintes sur son passage à la tête de ce département. Des empreintes qui font les gorges chaudes de la presse italienne et nationale. La justice italienne s'en mêle. La justice algérienne s'en mêle également. Une mega affaire de corruption éclabousse des responsables, politiques et des cercles d'affaires algériens et dirigeants de grandes entreprises italiennes activant dans le domaine des hydrocarbures et ses connexes.
Le scandale italo-algérien de corruption
impliquant SAIPEM, ENI et Sonatrach
connaît de nouveaux développements.
Paolo Scaroni, l'administrateur délégué
d'Eni, fait l'objet d'une enquête liée à des
investigations portant sur des contrats
remportés par le groupe parapétrolier
Saipem en Algérie. Selon la presse italienne,
une perquisition au siège de la toutepuissante
ENI a permis aux magistrats de
mettre à jour des documents prouvant que
le conglomérat italien aurait payé près de
200 millions d'euros de pots-de-vin à des
responsables algériens. Selon la presse
italienne, le procureur de Milan a
déclenché une enquête sur les agissements
de Paolo Scaroni, administrateur du
groupe parapétrolier Eni pour corruption
internationale en relation avec un versement
de pots-de-vin par les sociétés du
groupe à des politiciens algériens. L'affaire
porte sur un projet de 11 milliards de dollars
et un pot-de-vin de 197 millions d'euros.
Entretemps, des perquisitions de la
Garde financière de Milan ont eu lieu aux
sièges d'ENI et Saipem ainsi que dans la
résidence de Paolo Scaroni à Milan.
«Nous sommes totalement étrangers» à
cette affaire. C'est ce que Paolo Scaroni a
répondu à l'agence ANSA, qui l'interrogeait
sur l'enquête pour corruption internationale.
L'affaire implique la Saipem, la
holding Eni et son administrateur délégué,
Paolo Scaroni. Pour s'adjuger les travaux
du projet Medgaz et du projet Mle (Menzel
Lejmet Est) en joint-venture avec l'entreprise
étatique algérienne Sonatrach, les
deux sociétés italiennes auraient versé à la
société de Hong Kong, Pearl Partners
Limited de l'intermédiaire Farid
Noureddine Bedjaoui, près de 200 millions
d'euros. Ce seraient des pots-de-vin à distribuer
à des responsables au sein du gouvernement
et dans l'entreprise Sonatrach.
L'affaire qui fait la une des journaux italiens
qui estiment qu'elle ne pourra pas être
étouffée comme celle des commissions et
rétro-commissions empochées par divers
acteurs politiques algéro-italiens lors de
l'affaire du doublement du gazoduc entre
les deux pays au début des années 1990.
Selon des experts italiens, Bedjaoui était
un «ami nécessaire» pour faire du business
en Algérie. Au cours de leurs investigations,
les carabinieri ont ainsi remonté la
piste d'un virement effectué par Saipem à
une société basée à Hong Kong, Pearl
Partners Limited, et appartenant à Farid
Noureddine Bedjaoui, un Franco-Algérien,
neveu de l'ancien ministre des Affaires
étrangères Mohamed Bedjaoui. L'homme
aurait été chargé d'arroser des responsables
algériens de la Sonatrach et du gouvernement.
Montant du virement : 197 millions
d'euros. Enquête à Milan, mais auusi
en Algérie. L'affaire révélée par la presse
italienne et algérienne à fait grand bruit.
Un autre scandale qui a contraint les
autorités judiciaires algériennes à s'intéresser
à l'affaire. Une information judiciaire
dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach
2 a déjà été ouverte. C'est ce que le
Procureur général de la cour d'Alger,
Belkacem Zeghmati a indiqué dimanche
dernier. Dans un communiqué émanant du
parquet général (PG) de la cour d'Alger,
l'opinion publique est informée que les
faits révélés dimanche par certains quotidiens
nationaux et étrangers sont «en relation
avec l'information judiciaire déjà
ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de
Sidi M'hamed dans le cadre de l'affaire dite
Sonatrach 2». Toujours selon la même
source, le parquet de la République de cette
même juridiction a, en date d'aujourd'hui,
soit le 10 février 2013, par le biais de
réquisitions supplétives, requis le juge
d'instruction en charge du dossier, l'élargissement
du champ des investigations à
ces faits nouveaux rapportés par les différents
organes de presse. Ce rebondissement,
à la faveur des articles publiés jeudi
dans la presse italienne devrait aboutir à
une collaboration entre les justices algérienne
et italienne. En Italie, les révélations
retentissantes ont été fatales pour certains
dirigeants de Saïpem et ENI.
L'administrateur délégué de Saipem,
Pietro Franco Tali, avait démissionné
début décembre après l'annonce de l'ouverture
d'une enquête pour corruption sur les
activités de Saipem en Algérie. Le
directeur financier d'Eni, Alessandro
Bernini, qui était directeur financier à la
Saipem au moment des faits, avait également
quitté son poste. Le responsable de
la division ingénierie et construction de
Saipem, Pietro Varone, ainsi qu'un autre
manager ont été suspendus à titre préventif.
Pour rappel, l'affaire Sonatrach est
actuellement traitée par la chambre d'accusation
de la cour d'Alger qui doit se
prononcer sur la qualification des faits
reprochés aux accusés, leur défense affirmant
qu'il ne s'agit pas de crimes mais de
délits. L'affaire
« Sonatrach 2 » en est à ses débuts.
L'enquête italienne sur les activités internationales
de Saipem à livrer ses premiers
secrets. Saipem, visée par une information
judiciaire sur des pots-de-vin versés à des
responsables algériens entre 2007 et 2009,
pour décrocher des contrats auprès de la
Sonatrach d'une valeur totale de 11 milliards
de dollars (notamment pour la construction
du gazoduc Medgaz) aurait versé
des commissions d'une valeur de 197 millions
d'euros. D'autres révélations son
attendues. Une affaire qui tombe mal pour
la compagnie nationale, qui avait du mal à
panser ses blessures et à se relever de l'affaire
«Sonatrach1».
Le scandale italo-algérien de corruption
impliquant SAIPEM, ENI et Sonatrach
connaît de nouveaux développements.
Paolo Scaroni, l'administrateur délégué
d'Eni, fait l'objet d'une enquête liée à des
investigations portant sur des contrats
remportés par le groupe parapétrolier
Saipem en Algérie. Selon la presse italienne,
une perquisition au siège de la toutepuissante
ENI a permis aux magistrats de
mettre à jour des documents prouvant que
le conglomérat italien aurait payé près de
200 millions d'euros de pots-de-vin à des
responsables algériens. Selon la presse
italienne, le procureur de Milan a
déclenché une enquête sur les agissements
de Paolo Scaroni, administrateur du
groupe parapétrolier Eni pour corruption
internationale en relation avec un versement
de pots-de-vin par les sociétés du
groupe à des politiciens algériens. L'affaire
porte sur un projet de 11 milliards de dollars
et un pot-de-vin de 197 millions d'euros.
Entretemps, des perquisitions de la
Garde financière de Milan ont eu lieu aux
sièges d'ENI et Saipem ainsi que dans la
résidence de Paolo Scaroni à Milan.
«Nous sommes totalement étrangers» à
cette affaire. C'est ce que Paolo Scaroni a
répondu à l'agence ANSA, qui l'interrogeait
sur l'enquête pour corruption internationale.
L'affaire implique la Saipem, la
holding Eni et son administrateur délégué,
Paolo Scaroni. Pour s'adjuger les travaux
du projet Medgaz et du projet Mle (Menzel
Lejmet Est) en joint-venture avec l'entreprise
étatique algérienne Sonatrach, les
deux sociétés italiennes auraient versé à la
société de Hong Kong, Pearl Partners
Limited de l'intermédiaire Farid
Noureddine Bedjaoui, près de 200 millions
d'euros. Ce seraient des pots-de-vin à distribuer
à des responsables au sein du gouvernement
et dans l'entreprise Sonatrach.
L'affaire qui fait la une des journaux italiens
qui estiment qu'elle ne pourra pas être
étouffée comme celle des commissions et
rétro-commissions empochées par divers
acteurs politiques algéro-italiens lors de
l'affaire du doublement du gazoduc entre
les deux pays au début des années 1990.
Selon des experts italiens, Bedjaoui était
un «ami nécessaire» pour faire du business
en Algérie. Au cours de leurs investigations,
les carabinieri ont ainsi remonté la
piste d'un virement effectué par Saipem à
une société basée à Hong Kong, Pearl
Partners Limited, et appartenant à Farid
Noureddine Bedjaoui, un Franco-Algérien,
neveu de l'ancien ministre des Affaires
étrangères Mohamed Bedjaoui. L'homme
aurait été chargé d'arroser des responsables
algériens de la Sonatrach et du gouvernement.
Montant du virement : 197 millions
d'euros. Enquête à Milan, mais auusi
en Algérie. L'affaire révélée par la presse
italienne et algérienne à fait grand bruit.
Un autre scandale qui a contraint les
autorités judiciaires algériennes à s'intéresser
à l'affaire. Une information judiciaire
dans le cadre de l'affaire dite Sonatrach
2 a déjà été ouverte. C'est ce que le
Procureur général de la cour d'Alger,
Belkacem Zeghmati a indiqué dimanche
dernier. Dans un communiqué émanant du
parquet général (PG) de la cour d'Alger,
l'opinion publique est informée que les
faits révélés dimanche par certains quotidiens
nationaux et étrangers sont «en relation
avec l'information judiciaire déjà
ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de
Sidi M'hamed dans le cadre de l'affaire dite
Sonatrach 2». Toujours selon la même
source, le parquet de la République de cette
même juridiction a, en date d'aujourd'hui,
soit le 10 février 2013, par le biais de
réquisitions supplétives, requis le juge
d'instruction en charge du dossier, l'élargissement
du champ des investigations à
ces faits nouveaux rapportés par les différents
organes de presse. Ce rebondissement,
à la faveur des articles publiés jeudi
dans la presse italienne devrait aboutir à
une collaboration entre les justices algérienne
et italienne. En Italie, les révélations
retentissantes ont été fatales pour certains
dirigeants de Saïpem et ENI.
L'administrateur délégué de Saipem,
Pietro Franco Tali, avait démissionné
début décembre après l'annonce de l'ouverture
d'une enquête pour corruption sur les
activités de Saipem en Algérie. Le
directeur financier d'Eni, Alessandro
Bernini, qui était directeur financier à la
Saipem au moment des faits, avait également
quitté son poste. Le responsable de
la division ingénierie et construction de
Saipem, Pietro Varone, ainsi qu'un autre
manager ont été suspendus à titre préventif.
Pour rappel, l'affaire Sonatrach est
actuellement traitée par la chambre d'accusation
de la cour d'Alger qui doit se
prononcer sur la qualification des faits
reprochés aux accusés, leur défense affirmant
qu'il ne s'agit pas de crimes mais de
délits. L'affaire
« Sonatrach 2 » en est à ses débuts.
L'enquête italienne sur les activités internationales
de Saipem à livrer ses premiers
secrets. Saipem, visée par une information
judiciaire sur des pots-de-vin versés à des
responsables algériens entre 2007 et 2009,
pour décrocher des contrats auprès de la
Sonatrach d'une valeur totale de 11 milliards
de dollars (notamment pour la construction
du gazoduc Medgaz) aurait versé
des commissions d'une valeur de 197 millions
d'euros. D'autres révélations son
attendues. Une affaire qui tombe mal pour
la compagnie nationale, qui avait du mal à
panser ses blessures et à se relever de l'affaire
«Sonatrach1».


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