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«Un effort de longue haleine»
LE DEPARTEMENT D'ETAT AMERICAIN À PROPOS DE LA NEUTRALISATION DU TERRORISME AU MALI
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 02 - 2013


Le secrétaire d'Etat adjoint américain aux
Affaires africaines, Johnnie Carson, a
déclaré devant le Congrès que la neutralisation
totale du terrorisme au nord du Mali
serait un "effort de longue haleine", tout en
insistant sur le nécessaire dialogue avec les
groupes se dissociant du terrorisme.
Intervenant devant la commission des
Affaires étrangères de la Chambre des
représentants lors d'une audition consacrée à
la crise malienne, M. Carson a affirmé vendredi
que si l'intervention militaire francoafricaine
avait créé une véritable opportunité
de stabilité politique, "tout succès militaire
restera, cependant, éphémère tant qu'un gouvernement
démocratique crédible répondant
aux besoins de tous les Maliens n'a pas été
instauré".
"Nous ferons les efforts nécessaires pour
assurer que le succès militaire aboutisse à une
stabilité à long terme en encourageant des
élections accélérées, en marginalisant la
junte militaire, en tenant responsables les
personnes coupables de violations des droits
de l'homme et en soutenant un processus de
réconciliation nationale qui réponde aux
revendications légitimes et de longue date
des populations du nord", a-t-il assuré.
Pour lui, le dossier malien est l'une des
questions "les plus difficiles, complexes et
urgentes" auxquelles l'Afrique de l'Ouest fait
face. A ce propos, il a expliqué que le problème
du Mali était "le reflet de la fragilité de
la gouvernance dans la région, de l'absence
de développement économique, notamment
dans le nord du pays, de l'absence d'opportunités
véritables pour les populations d'interagir
avec leurs gouvernements, et du vaste
désespoir existant dans cette région aride et
impitoyable frappée par une insécurité alimentaire
chronique".
Plus grave encore, a fait valoir M.
Carson, les difficultés de ce pays du Sahel
"illustrent également la rapidité avec laquelle
des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda
dans le Maghreb Islamique (AQMI) et le
Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao) peuvent exploiter
ces conditions".
Dans ce contexte, il a observé que le terrorisme
était "une menace qui ne connaît pas
de frontières".
C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, les Etats-
Unis travaillent en partenariat avec les pays
de toute la région "pour soutenir leurs effort s
visant à renforcer la sécurité des frontières et
leur capacité à répondre aux menaces terroristes".
Pour mettre fin au long cycle de violence
au Mali, "il faut répondre aux causes profondes
de cette violence d'une façon globale
et simultanée", a souligné ce haut responsable
au département d'Etat.
M. Carson a aussi insisté sur l'importance
des négociations avec les groupes du
nord malien qui rejettent le terrorisme et
acceptent l'unité de l'Etat malien, estimant
que les populations du nord, telles que les
Touaregs, ont des "revendications politiques,
sociales et économiques légitimes".
Dans ce sens, il a jugé que les groupes
non extrémistes, les autorités maliennes et
leurs partenaires locaux et internationaux
doivent initier "un travail sérieux et
soutenu" afin de répondre à ces revendications.
M. Carson s'est félicité, d'ailleurs, de
l'adoption du plan d'action politique,
unanimement approuvé par l'Assemblée
nationale malienne en janvier dernier,
soulignant que cette feuille de route soutient
des négociations à long terme et "un dialogue
avec les groupes qui refusent la lutte
armée, adhèrent aux principes de la démocratie
et de l'Etat de droit, et acceptent sans
réserve l'intégrité territoriale du Mali".
"Nous condamnons ceux qui, dans le nord
du Mali, continuent de s'aligner avec les terroristes.
Il ne peut y avoir de dialogue avec
ceux qui soutiennent le terrorisme", a-t-il
insisté devant la commission parlementaire.
Par ailleurs, rappelant que sur le plan
humanitaire, la réponse de l'administration
du président Barack Obama a été d'envoyer
plus de 120 millions de dollars d'aide au
Mali, M. Carson a avancé que le département
d'Etat a également l'intention d'apporter 96
millions de dollars en 2013 pour appuyer la
Mission internationale de soutien au Mali
sous conduite africaine (MISMA).
Présente également à cette audition, la
secrétaire adjointe à la Défense pour
l'Afrique, Amanda Dory, a déclaré qu'à mesure
que la mission d'intervention au Mali se
transforme en mission de stabilisation, "i l
sera essentiel que la communauté internationale
aide le Mali à élaborer une solution
durable, dirigée par les Africains, et répondant
aux revendications légitimes tout en
maintenant la pression sur les extrémistes et
en assurant la protection des civils."
Pour la représentante du Pentagone, "les
Etats-Unis soutiennent l'action militaire
française mais n'envisagent pas le
déploiement de forces américaines sur le terrain
au Mali". Toutefois, a-t-elle ajouté, les
Etats-Unis "s'efforcent de développer les
capacités des pays d'Afrique de l'Ouest et du
Nord à contrer leurs menaces communes et à
assurer la sécurité de leurs populations à travers
une formation au professionnalisme
militaire, à la déontologie et aux droits de
l'Homme".
Selon Mme Dory, "la façon dont nous
développons la capacité de nos partenaires
africains, en leur permettant d'assumer la
responsabilité de leur propre sécurité, est
toujours appropriée".
Le secrétaire d'Etat adjoint américain aux
Affaires africaines, Johnnie Carson, a
déclaré devant le Congrès que la neutralisation
totale du terrorisme au nord du Mali
serait un "effort de longue haleine", tout en
insistant sur le nécessaire dialogue avec les
groupes se dissociant du terrorisme.
Intervenant devant la commission des
Affaires étrangères de la Chambre des
représentants lors d'une audition consacrée à
la crise malienne, M. Carson a affirmé vendredi
que si l'intervention militaire francoafricaine
avait créé une véritable opportunité
de stabilité politique, "tout succès militaire
restera, cependant, éphémère tant qu'un gouvernement
démocratique crédible répondant
aux besoins de tous les Maliens n'a pas été
instauré".
"Nous ferons les efforts nécessaires pour
assurer que le succès militaire aboutisse à une
stabilité à long terme en encourageant des
élections accélérées, en marginalisant la
junte militaire, en tenant responsables les
personnes coupables de violations des droits
de l'homme et en soutenant un processus de
réconciliation nationale qui réponde aux
revendications légitimes et de longue date
des populations du nord", a-t-il assuré.
Pour lui, le dossier malien est l'une des
questions "les plus difficiles, complexes et
urgentes" auxquelles l'Afrique de l'Ouest fait
face. A ce propos, il a expliqué que le problème
du Mali était "le reflet de la fragilité de
la gouvernance dans la région, de l'absence
de développement économique, notamment
dans le nord du pays, de l'absence d'opportunités
véritables pour les populations d'interagir
avec leurs gouvernements, et du vaste
désespoir existant dans cette région aride et
impitoyable frappée par une insécurité alimentaire
chronique".
Plus grave encore, a fait valoir M.
Carson, les difficultés de ce pays du Sahel
"illustrent également la rapidité avec laquelle
des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda
dans le Maghreb Islamique (AQMI) et le
Mouvement pour l'unicité et le jihad en
Afrique de l'Ouest (Mujao) peuvent exploiter
ces conditions".
Dans ce contexte, il a observé que le terrorisme
était "une menace qui ne connaît pas
de frontières".
C'est pourquoi, a-t-il poursuivi, les Etats-
Unis travaillent en partenariat avec les pays
de toute la région "pour soutenir leurs effort s
visant à renforcer la sécurité des frontières et
leur capacité à répondre aux menaces terroristes".
Pour mettre fin au long cycle de violence
au Mali, "il faut répondre aux causes profondes
de cette violence d'une façon globale
et simultanée", a souligné ce haut responsable
au département d'Etat.
M. Carson a aussi insisté sur l'importance
des négociations avec les groupes du
nord malien qui rejettent le terrorisme et
acceptent l'unité de l'Etat malien, estimant
que les populations du nord, telles que les
Touaregs, ont des "revendications politiques,
sociales et économiques légitimes".
Dans ce sens, il a jugé que les groupes
non extrémistes, les autorités maliennes et
leurs partenaires locaux et internationaux
doivent initier "un travail sérieux et
soutenu" afin de répondre à ces revendications.
M. Carson s'est félicité, d'ailleurs, de
l'adoption du plan d'action politique,
unanimement approuvé par l'Assemblée
nationale malienne en janvier dernier,
soulignant que cette feuille de route soutient
des négociations à long terme et "un dialogue
avec les groupes qui refusent la lutte
armée, adhèrent aux principes de la démocratie
et de l'Etat de droit, et acceptent sans
réserve l'intégrité territoriale du Mali".
"Nous condamnons ceux qui, dans le nord
du Mali, continuent de s'aligner avec les terroristes.
Il ne peut y avoir de dialogue avec
ceux qui soutiennent le terrorisme", a-t-il
insisté devant la commission parlementaire.
Par ailleurs, rappelant que sur le plan
humanitaire, la réponse de l'administration
du président Barack Obama a été d'envoyer
plus de 120 millions de dollars d'aide au
Mali, M. Carson a avancé que le département
d'Etat a également l'intention d'apporter 96
millions de dollars en 2013 pour appuyer la
Mission internationale de soutien au Mali
sous conduite africaine (MISMA).
Présente également à cette audition, la
secrétaire adjointe à la Défense pour
l'Afrique, Amanda Dory, a déclaré qu'à mesure
que la mission d'intervention au Mali se
transforme en mission de stabilisation, "i l
sera essentiel que la communauté internationale
aide le Mali à élaborer une solution
durable, dirigée par les Africains, et répondant
aux revendications légitimes tout en
maintenant la pression sur les extrémistes et
en assurant la protection des civils."
Pour la représentante du Pentagone, "les
Etats-Unis soutiennent l'action militaire
française mais n'envisagent pas le
déploiement de forces américaines sur le terrain
au Mali". Toutefois, a-t-elle ajouté, les
Etats-Unis "s'efforcent de développer les
capacités des pays d'Afrique de l'Ouest et du
Nord à contrer leurs menaces communes et à
assurer la sécurité de leurs populations à travers
une formation au professionnalisme
militaire, à la déontologie et aux droits de
l'Homme".
Selon Mme Dory, "la façon dont nous
développons la capacité de nos partenaires
africains, en leur permettant d'assumer la
responsabilité de leur propre sécurité, est
toujours appropriée".


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