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Le Snapap remet ça
Il a appelé à une grève de 3 jours à partir d'aujourd'hui
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 02 - 2013

Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique, (aile Felfoul), remet ça. Un appel à la grève, un de plus a été lancé par ce syndicat. Une grève de trois jours, les 18, 19 et 20 février, risque de paralyser, si le mot d'ordre est suivi, tous les secteurs de la Fonction publique.
Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique, (aile Felfoul), remet ça. Un appel à la grève, un de plus a été lancé par ce syndicat. Une grève de trois jours, les 18, 19 et 20 février, risque de paralyser, si le mot d'ordre est suivi, tous les secteurs de la Fonction publique.
Le secrétaire général du Snapap, Belkacem Felfoul, ambitionne de mobiliser le personnel de pas moins de 36 secteurs de la Fonction publique. Donc à partir d'aujourd'hui, il est à prévoir la paralysie et pour trois jours consécutifs, des services de la commune, de la wilaya, de la daïra, des directions centrales, des institutions étatiques, des établissements de santé, d'éducation, de l'enseignement supérieur ainsi que des ministères. Une fois de plus, le citoyen qui sera pris en otage par des grèves dont il sera le seul à être pénalisé. Quels sont les motifs qui ont amené le Snapap à appeler ses adhérents a déserter les lieux de travail. Les mêmes revendications que celles exprimées en septembre et qui n'ont pas trouvé d'échos auprès des pouvoirs publics. Il s'agit d'une plateforme de onze points. En tête de liste de ces revendications, la réhabilitation des corps communs qui, selon le Snapap, font partie de la catégorie la plus marginalisée. Chauffeurs, gardiens et agents de sécurité font partie des emplois les moins bien payés. Le Snapap a déjà appelé, pour remédier à cette injustice, à la révision du décret exécutif relatif au statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps communs et celui relatif au statut particulier des travailleurs professionnels, chauffeurs et gardiens ainsi que le régime indemnitaire les concernant. Belkacem Felfoul ne doute pas que les 400.000 adhérents à son syndicat, répondront à l'appel de grève. Auquel cas, ce serait une véritable démonstration de force qui pourrait contraindre le gouvernement à engager des «négociations» avec le syndicat. «Une fois la grève entamée, le Premier ministre constatera notre capacité de mobilisation», avait indiqué le secrétaire général du Snapap, lors de sa dernière conférence de presse tenue à Alger pour confirmer que la grève aura bel et bien lieu, à défaut de réponse de la part du gouvernement. Il semble que, hier soir, le Snapap attendait toujours un signe des pouvoirs publics qui jusqu'à présent font la sourde oreille. Il est vrai que liste des revendications est assez longue. Outre la révision de plusieurs décrets exécutifs et lois concernant cette catégorie de fonctionnaires, le Snapap réclame, également, l'abrogation de du très controversé article 87 bis de la loi 90/11 portant code du travail. Il est aussi question de la généralisation de la prime de rendement et son augmentation à 40% du salaire pour tous les travailleurs et la titularisation des contractuels. Il exige également la révision du congé de maternité, du calcul de la retraite par rapport aux trois dernières années au lieu de cinq actuellement et l'institution de la promotion automatique en faveur des travailleurs ayant plus de 10 ans d'expérience. Le Snapap regrette que depuis le dépôt du préavis de grève, le 4 février dernier au niveau du Premier ministère, aucune réponse n'est parvenue à notre offre de négociation. «Mis à part quelques rencontres avec des responsables du ministère du Travail sans résultats, c'est le black-out», a indiqué Belkacem Felfoul lors de cette rencontre avec la presse. Il n'avait pas écarté la possibilité «d'aller vers une grève illimitée si le gouvernement s'entête à ne pas répondre à notre plateforme de revendications». Après diverses actions de protestation et des arrêts de travail dans les différents secteurs de la Fonction publique, qui n'ont pas abouti à des résultats probants, le Snapap change le fusil d'épaule. Il opte pour une grève «unitaire» impliquant tous les personnels de la Fonction publique. Selon le Snapap, les 14 réunions tenues avec les représentants des différents départements ministériels n'ont abouti à rien. Les ministères avouaient leur incapacité à répondre aux doléances du syndicat. Sera-t-il autrement cette fois-ci, si la démonstration de force du Snapap réussit ? Réponse à la fin de la grève, le 20 février au soir.
Le secrétaire général du Snapap, Belkacem Felfoul, ambitionne de mobiliser le personnel de pas moins de 36 secteurs de la Fonction publique. Donc à partir d'aujourd'hui, il est à prévoir la paralysie et pour trois jours consécutifs, des services de la commune, de la wilaya, de la daïra, des directions centrales, des institutions étatiques, des établissements de santé, d'éducation, de l'enseignement supérieur ainsi que des ministères. Une fois de plus, le citoyen qui sera pris en otage par des grèves dont il sera le seul à être pénalisé. Quels sont les motifs qui ont amené le Snapap à appeler ses adhérents a déserter les lieux de travail. Les mêmes revendications que celles exprimées en septembre et qui n'ont pas trouvé d'échos auprès des pouvoirs publics. Il s'agit d'une plateforme de onze points. En tête de liste de ces revendications, la réhabilitation des corps communs qui, selon le Snapap, font partie de la catégorie la plus marginalisée. Chauffeurs, gardiens et agents de sécurité font partie des emplois les moins bien payés. Le Snapap a déjà appelé, pour remédier à cette injustice, à la révision du décret exécutif relatif au statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps communs et celui relatif au statut particulier des travailleurs professionnels, chauffeurs et gardiens ainsi que le régime indemnitaire les concernant. Belkacem Felfoul ne doute pas que les 400.000 adhérents à son syndicat, répondront à l'appel de grève. Auquel cas, ce serait une véritable démonstration de force qui pourrait contraindre le gouvernement à engager des «négociations» avec le syndicat. «Une fois la grève entamée, le Premier ministre constatera notre capacité de mobilisation», avait indiqué le secrétaire général du Snapap, lors de sa dernière conférence de presse tenue à Alger pour confirmer que la grève aura bel et bien lieu, à défaut de réponse de la part du gouvernement. Il semble que, hier soir, le Snapap attendait toujours un signe des pouvoirs publics qui jusqu'à présent font la sourde oreille. Il est vrai que liste des revendications est assez longue. Outre la révision de plusieurs décrets exécutifs et lois concernant cette catégorie de fonctionnaires, le Snapap réclame, également, l'abrogation de du très controversé article 87 bis de la loi 90/11 portant code du travail. Il est aussi question de la généralisation de la prime de rendement et son augmentation à 40% du salaire pour tous les travailleurs et la titularisation des contractuels. Il exige également la révision du congé de maternité, du calcul de la retraite par rapport aux trois dernières années au lieu de cinq actuellement et l'institution de la promotion automatique en faveur des travailleurs ayant plus de 10 ans d'expérience. Le Snapap regrette que depuis le dépôt du préavis de grève, le 4 février dernier au niveau du Premier ministère, aucune réponse n'est parvenue à notre offre de négociation. «Mis à part quelques rencontres avec des responsables du ministère du Travail sans résultats, c'est le black-out», a indiqué Belkacem Felfoul lors de cette rencontre avec la presse. Il n'avait pas écarté la possibilité «d'aller vers une grève illimitée si le gouvernement s'entête à ne pas répondre à notre plateforme de revendications». Après diverses actions de protestation et des arrêts de travail dans les différents secteurs de la Fonction publique, qui n'ont pas abouti à des résultats probants, le Snapap change le fusil d'épaule. Il opte pour une grève «unitaire» impliquant tous les personnels de la Fonction publique. Selon le Snapap, les 14 réunions tenues avec les représentants des différents départements ministériels n'ont abouti à rien. Les ministères avouaient leur incapacité à répondre aux doléances du syndicat. Sera-t-il autrement cette fois-ci, si la démonstration de force du Snapap réussit ? Réponse à la fin de la grève, le 20 février au soir.


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