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Le FLN dans l'impasse
PERSISTANCE DES DIVERGENCES
Publié dans Le Midi Libre le 20 - 02 - 2013

Au FLN, décidément, rien ne va plus. Les différents protagonistes de la crise qui secoue le vieux parti continuent de s'entredéchirer et rien n'indique que la hache de guerre sera enterrée bientôt.
Au FLN, décidément, rien ne va plus. Les différents protagonistes de la crise qui secoue le vieux parti continuent de s'entredéchirer et rien n'indique que la hache de guerre sera enterrée bientôt.
Une vingtaine de jours après le retrait
de confiance à Abdelaziz Belkhadem,
lors de la dernière session ordinaire
du comité central (CC), le FLN est toujours
sans secrétaire général. Une première
au vieux parti qui n'a jamais connu auparavant
de situation semblable. Cette
vacance du poste de secrétaire général a
ouvert la voie à un affrontement au sein du
comité central entre, d'une part, les partisans
de Abdelaziz Belkhadem et, de l'autre,
ses anciens détracteurs. La discorde porte
sur la gestion des affaires courantes du
parti durant la période transitoire qui
précède la réunion d'une session extraordinaire
du comité central afin d'élire un successeur
à Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, si
pour le camp du désormais ex-secrétaire
général la gestion du parti revient exclusivement
au bureau politique pour l'autre
camp, représenté tant par le Mouvement
de redressement et d'authenticité que par
les membres du comité central qui se sont
opposés à Belkhadem, il ne saurait être
question à ce que ce soit, le BP en l'occurrence,
qui gère le parti. Les opposants contestent
l'autorité du bureau politique car
pour eux ce dernier n'a plus lieu d'être dès
lors que le secrétaire général a été déchu de
son poste. En somme, selon leur thèse, le
bureau politique n'a plus aucune prérogative
et surtout pas celle de continuer à
diriger le parti, même de façon provisoire.
La seule instance habilitée à gérer le parti
est, selon leurs dires, le bureau installé
lors de la dernière session ordinaire du
comité central.
Ce bureau, où siègent uniquement, les
représentants des opposants à Belkhadem
est composé de cinq personnes. Il s'agit
ainsi, entres autres, de Ahmed Boumehdi,
qui en assure la présidence, Ali Merabet,
Madani Houd et Ahmed Benai. C'est ce
bureau, selon toujours les partisans de
cette thèse, qui devrait donc convoquer, de
nouveau, les membres du CC pour la
poursuite des travaux de la session ordinaire
qui n'a pas été clôturée et qui est
restée ouverte. Mais les partisans de
Belkhadem n'accordent aucune crédibilité à
ce bureau, car pour eux, il n'a jamais été
installé durant la session du comité central
et n'a, par conséquent, aucune existence
statutaire. Pour eux le seul organe à qui
échoit la gestion du parti n'est autre que le
bureau politique et ce, conformément aux
statuts et au règlement intérieur.
« Le bureau, dont les soi-disant
redresseurs parlent, est totalement inexistant.
Nous ne connaissons pas les personnes
qui le composent et il n'est pas inscrit
dans le procès-verbal de la dernière session
du comité central dont j'ai personnellement
annoncé la clôture des travaux »
rétorque, en effet, Abderahmane Belayat
membre du bureau politique. Belayat a, en
effet, annoncé la clôture des travaux de la
session ordinaire. C'est en vertu de l'article
9 du règlement intérieur du comité central
que cette mission été échue à
Abderahmane Belayat. Selon les dispositions
de cet article c'est le plus âgé des
membres du bureau politique ainsi que le
plus jeune que revient la prérogative de
convoquer une session extraordinaire du
CC pour l'élection d'un nouveau secrétaire
général. Le recours à cet article a pu débloquer
la situation puisque, après le retrait de
confiance à Belkhadem, les membres du
CC n'ont ou s'entendre sur la suite des
travaux du CC.
La volonté des partisans de Belkhadem
d'élire de suite un nouveau secrétaire
général a été catégoriquement rejetée par
les opposants qui ont préféré reporter cette
échéance à une autre date et ce, en vue de
trouver un successeur qui jouisse du consensus.
Mais cet homme consensuel,
Abderazak Bouhara, est décédé quelques
jours après, ce qui a de nouveau plongé le
FLN dans la crise puisqu'il semble qu'il
sera désormais difficile aux membres du
CC de s'entendre sur une autre personnalité
consensuelle. D'où les tergiversations
quant à la convocation d'une session extraordinaire
du CC. Aux dernières nouvelles
les opposants semblent vouloir imposer le
nom de Mohamed Boukhalfa, un sénateur
du tiers présidentiel et proche du défunt
Bouhara, et le faire passer pour un candidat
du consensus. Chose que refusent les
partisans de Belkhadem qui veulent désormais
faire consacrer la voie de l'urne pour
élire un nouveau secrétaire général. Ce
dernier pourrait être Abdelaziz Belkhadem
lui-même qui ne cherche à revenir puisque
les statuts du parti ne lui interdisent pas de
se représenter. Un scénario qui ne ferait
que compliquer encore plus la crise du
vieux parti.
Une vingtaine de jours après le retrait
de confiance à Abdelaziz Belkhadem,
lors de la dernière session ordinaire
du comité central (CC), le FLN est toujours
sans secrétaire général. Une première
au vieux parti qui n'a jamais connu auparavant
de situation semblable. Cette
vacance du poste de secrétaire général a
ouvert la voie à un affrontement au sein du
comité central entre, d'une part, les partisans
de Abdelaziz Belkhadem et, de l'autre,
ses anciens détracteurs. La discorde porte
sur la gestion des affaires courantes du
parti durant la période transitoire qui
précède la réunion d'une session extraordinaire
du comité central afin d'élire un successeur
à Abdelaziz Belkhadem. Ainsi, si
pour le camp du désormais ex-secrétaire
général la gestion du parti revient exclusivement
au bureau politique pour l'autre
camp, représenté tant par le Mouvement
de redressement et d'authenticité que par
les membres du comité central qui se sont
opposés à Belkhadem, il ne saurait être
question à ce que ce soit, le BP en l'occurrence,
qui gère le parti. Les opposants contestent
l'autorité du bureau politique car
pour eux ce dernier n'a plus lieu d'être dès
lors que le secrétaire général a été déchu de
son poste. En somme, selon leur thèse, le
bureau politique n'a plus aucune prérogative
et surtout pas celle de continuer à
diriger le parti, même de façon provisoire.
La seule instance habilitée à gérer le parti
est, selon leurs dires, le bureau installé
lors de la dernière session ordinaire du
comité central.
Ce bureau, où siègent uniquement, les
représentants des opposants à Belkhadem
est composé de cinq personnes. Il s'agit
ainsi, entres autres, de Ahmed Boumehdi,
qui en assure la présidence, Ali Merabet,
Madani Houd et Ahmed Benai. C'est ce
bureau, selon toujours les partisans de
cette thèse, qui devrait donc convoquer, de
nouveau, les membres du CC pour la
poursuite des travaux de la session ordinaire
qui n'a pas été clôturée et qui est
restée ouverte. Mais les partisans de
Belkhadem n'accordent aucune crédibilité à
ce bureau, car pour eux, il n'a jamais été
installé durant la session du comité central
et n'a, par conséquent, aucune existence
statutaire. Pour eux le seul organe à qui
échoit la gestion du parti n'est autre que le
bureau politique et ce, conformément aux
statuts et au règlement intérieur.
« Le bureau, dont les soi-disant
redresseurs parlent, est totalement inexistant.
Nous ne connaissons pas les personnes
qui le composent et il n'est pas inscrit
dans le procès-verbal de la dernière session
du comité central dont j'ai personnellement
annoncé la clôture des travaux »
rétorque, en effet, Abderahmane Belayat
membre du bureau politique. Belayat a, en
effet, annoncé la clôture des travaux de la
session ordinaire. C'est en vertu de l'article
9 du règlement intérieur du comité central
que cette mission été échue à
Abderahmane Belayat. Selon les dispositions
de cet article c'est le plus âgé des
membres du bureau politique ainsi que le
plus jeune que revient la prérogative de
convoquer une session extraordinaire du
CC pour l'élection d'un nouveau secrétaire
général. Le recours à cet article a pu débloquer
la situation puisque, après le retrait de
confiance à Belkhadem, les membres du
CC n'ont ou s'entendre sur la suite des
travaux du CC.
La volonté des partisans de Belkhadem
d'élire de suite un nouveau secrétaire
général a été catégoriquement rejetée par
les opposants qui ont préféré reporter cette
échéance à une autre date et ce, en vue de
trouver un successeur qui jouisse du consensus.
Mais cet homme consensuel,
Abderazak Bouhara, est décédé quelques
jours après, ce qui a de nouveau plongé le
FLN dans la crise puisqu'il semble qu'il
sera désormais difficile aux membres du
CC de s'entendre sur une autre personnalité
consensuelle. D'où les tergiversations
quant à la convocation d'une session extraordinaire
du CC. Aux dernières nouvelles
les opposants semblent vouloir imposer le
nom de Mohamed Boukhalfa, un sénateur
du tiers présidentiel et proche du défunt
Bouhara, et le faire passer pour un candidat
du consensus. Chose que refusent les
partisans de Belkhadem qui veulent désormais
faire consacrer la voie de l'urne pour
élire un nouveau secrétaire général. Ce
dernier pourrait être Abdelaziz Belkhadem
lui-même qui ne cherche à revenir puisque
les statuts du parti ne lui interdisent pas de
se représenter. Un scénario qui ne ferait
que compliquer encore plus la crise du
vieux parti.


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