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Appel à l'ouverture d'un débat national avec les victimes
La Charte pour la paix et la réconciliation nationale a sept ans
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 03 - 2013

Maître Azzi Mérouane, avocat et responsable de la cellule assistance judiciaire pour l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a appelé hier à Alger les pouvoirs publics à «l'ouverture d'un dialogue national avec l'ensemble des victimes de la tragédie nationale».
Maître Azzi Mérouane, avocat et responsable de la cellule assistance judiciaire pour l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a appelé hier à Alger les pouvoirs publics à «l'ouverture d'un dialogue national avec l'ensemble des victimes de la tragédie nationale».
Invité du Forum d‘El Moudjahid, Me Azzi a tenu à présenter un bilan chiffré de ce mécanisme juridique, 7 ans après sa mise en application. Le conférencier, bien que soulignant la «réussite de la réconciliation» a néanmoins fait état de "30 à 40 tués environ tous les mois et ce jusqu‘en 2012". Selon l‘orateur, ces chiffres prouvent que le processus de la réconciliation a porté ses fruits. Il a rappelé qu‘en 1998, le nombre de tués par semaine voire par «nuit» se chiffrait par milliers. En 2007 le nombre de tués a été ramené à 216 morts par mois environ avant de frôler les 100 morts par mois entre 2008 et 2010 a-t-il précisé. Et d‘ajouter : «A partir de 2011, le nombre de morts diminue encore pour atteindre entre 30 et 40 morts par mois». Revenant sur l‘affaire des familles de disparus, l‘avocat tout en reconnaissant que les « familles qui ne sont pas satisfaites ont le droit de rejeter le traitement qui leur est reservé» a soutenu néanmoins que «le problème de ces quelques familles réside dans le fait qu‘elles s‘adressent à des ONG internationales des droits de l‘Homme, qui veulent établir que les services de sécurité algériens sont impliqués dans le terrorisme».
Me Azzi, estime en outre qu‘il y a des dossiers en suspens qui n‘ont pas trouvé jusqu‘à ce jour un traitement adéquat réitérant ainsi des décisions complémentaires à leur sujet. «J‘ai revendiqué des mesures complémentaires en 2011, cela fait donc 2 ans et aucune réponse ne m‘est parvenue», a-t-il regretté non sans s‘interroger si «il y a absence de volonté politique ». Il a évoqué notamment le cas des enfants nés dans les maquis au nombre de 500. «Il n‘est pas raisonnable, a-t-il dit, que ces enfants n‘aient pas de papiers d‘état-civil». Et d‘expliquer « qu‘hormis 40 cas qui ont été traités, leur filiation est problématique du fait de l‘inexistence de preuves établissant leur naissance dans le cadre d‘une relation conjugale».
Parmi les autres dossiers en suspens figurent ceux des internés du Sahara et des patriotes, précise le conférencier. « Je suis favorable à toute solution qui prenne en charge ces problèmes que ce soit dans le cadre d‘une amnistie générale ou dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale » mais insiste Me Azzi, « il ne faut pas retarder le traitement de ces problèmes ». A ses yeux « l‘Algérie est assiégée de toutes parts au regard de ce qui se passe au Sahel, il urge, a-t-il ajouté, de consolider le front interne ». Le conférencier a fait également état de l‘existence de
«fausses victimes» de la tragédie nationale en notant que des citoyens ont fait passer des morts dans des accidents de circulation pour des morts dans les maquis afin de bénéficier des indemnisations prévue par la Charte pour la paix et la réconciliation. L‘orateur a laissé entendre qu‘il n‘avait pas compétence sur les «terroristes repentis devenus riches». Il s‘est contenté d‘ observer qu‘«ils peuvent être devenus riches après avoir amassé des fortunes dans les maquis en faisant des racketts et des faux-barrages», autrement dit aucun dispositif n‘est prévu pour leur demander des comptes sur leur fortune.
Invité du Forum d‘El Moudjahid, Me Azzi a tenu à présenter un bilan chiffré de ce mécanisme juridique, 7 ans après sa mise en application. Le conférencier, bien que soulignant la «réussite de la réconciliation» a néanmoins fait état de "30 à 40 tués environ tous les mois et ce jusqu‘en 2012". Selon l‘orateur, ces chiffres prouvent que le processus de la réconciliation a porté ses fruits. Il a rappelé qu‘en 1998, le nombre de tués par semaine voire par «nuit» se chiffrait par milliers. En 2007 le nombre de tués a été ramené à 216 morts par mois environ avant de frôler les 100 morts par mois entre 2008 et 2010 a-t-il précisé. Et d‘ajouter : «A partir de 2011, le nombre de morts diminue encore pour atteindre entre 30 et 40 morts par mois». Revenant sur l‘affaire des familles de disparus, l‘avocat tout en reconnaissant que les « familles qui ne sont pas satisfaites ont le droit de rejeter le traitement qui leur est reservé» a soutenu néanmoins que «le problème de ces quelques familles réside dans le fait qu‘elles s‘adressent à des ONG internationales des droits de l‘Homme, qui veulent établir que les services de sécurité algériens sont impliqués dans le terrorisme».
Me Azzi, estime en outre qu‘il y a des dossiers en suspens qui n‘ont pas trouvé jusqu‘à ce jour un traitement adéquat réitérant ainsi des décisions complémentaires à leur sujet. «J‘ai revendiqué des mesures complémentaires en 2011, cela fait donc 2 ans et aucune réponse ne m‘est parvenue», a-t-il regretté non sans s‘interroger si «il y a absence de volonté politique ». Il a évoqué notamment le cas des enfants nés dans les maquis au nombre de 500. «Il n‘est pas raisonnable, a-t-il dit, que ces enfants n‘aient pas de papiers d‘état-civil». Et d‘expliquer « qu‘hormis 40 cas qui ont été traités, leur filiation est problématique du fait de l‘inexistence de preuves établissant leur naissance dans le cadre d‘une relation conjugale».
Parmi les autres dossiers en suspens figurent ceux des internés du Sahara et des patriotes, précise le conférencier. « Je suis favorable à toute solution qui prenne en charge ces problèmes que ce soit dans le cadre d‘une amnistie générale ou dans le cadre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale » mais insiste Me Azzi, « il ne faut pas retarder le traitement de ces problèmes ». A ses yeux « l‘Algérie est assiégée de toutes parts au regard de ce qui se passe au Sahel, il urge, a-t-il ajouté, de consolider le front interne ». Le conférencier a fait également état de l‘existence de
«fausses victimes» de la tragédie nationale en notant que des citoyens ont fait passer des morts dans des accidents de circulation pour des morts dans les maquis afin de bénéficier des indemnisations prévue par la Charte pour la paix et la réconciliation. L‘orateur a laissé entendre qu‘il n‘avait pas compétence sur les «terroristes repentis devenus riches». Il s‘est contenté d‘ observer qu‘«ils peuvent être devenus riches après avoir amassé des fortunes dans les maquis en faisant des racketts et des faux-barrages», autrement dit aucun dispositif n‘est prévu pour leur demander des comptes sur leur fortune.


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