Six mille quatre-vingt-douze (6.092) femmes sont victimes de différentes formes de criminalité pendant que 2.572 sont y sont pleinement impliquées selon un bilan de la Gendarmerie nationale pour l'année 2012. Ledit rapport révèle aussi qu'Alger et Oran (les villes les plus peuplées) sont les plus concernées par la criminalité feminine. 80% des femmes impliquées dans la criminalité sont célibataires et sans profession. En 2012, 2.572 femmes, auteurs de plusieurs délits et crimes, ont été interpellées par les gendarmes, à travers le pays, dont 806 ont été appréhendées dans seules six wilayas, à savoir Alger (109 arrestations), Oran (105), El Tarf (111), Aïn Témouchent (141), Annaba (227) et enfin Tlemcen (117). Parmi ces femmes le rapport de la Gendarmerie nationale indique que 203 sont étudiantes, 245 fonctionnaires, 119 en activité libérale, 223 sont employées dans des sociétés privées et publiques, 1.772 sans profession, 986 sont mariées, 1.090 célibataires, 341 divorcées et enfin 155 sont veuves. On remarque très vite que la plupart des femmes criminelles, plus de 50%, sont des chômeuses. D'où la grande question qui s'impose. S'agit-il de la situation difficile, vécue par ces femmes, qui aurait poussé ces dernières vers la criminalité pour l'argent où s'agit-il d'un nouveau phénomène en Algérie? Les questions restent posées et nécessitent un vrai débat en Algérie. Arrêtées durant l'année 2012 pour vols par effraction, cambriolage, prostitution, trafic de drogue, de véhicules, faux, escroqueries, appartenance à une bande de malfaiteurs, agressions contre les usagers de la route et agressions contre les étrangers installés en Algérie, beaucoup d'exemples et plusieurs affaires de ce genres ont été traitées par les unités de la Gendarmerie nationale. L'autre phénomène en train de gagner du terrain en Algérie est celui de l'implication des étudiantes dans la criminalité. En 2012, faut-il le rappeler, 203 étudiantes ont été interpellées pour crime ou délit. Ces étudiantes, souvent venues d'autres villes du pays, exécutant des vols en tous genres, entre autres, de bijoux et des sommes d'argent phénoménales Certaines d'entre elles ont été arrêtées pour trafic de cannabis, mais aussi de véhicules constate la Gendarmerie nationale. Effet «boomerang», 6.092 femmes victimes de la criminalité Si en 2012 les gendarmes ont procédé à l'interpellation de 2.500 femmes, auteurs de différentes formes de criminalité, 6.092 autres ont été victimes, durant la même période, précise le rapport des gendarmes. La ville d'Alger est classée première en matière de criminalité avec 499 affaires traitées, suivie d'Oran avec 462 affaires. Les coups et violences volontaires engendrant la mort de certaines femmes, agressions, assassinats et enlèvements, telles sont, grosso modo, les crimes commis envers les 6.092 femmes en 2012. Il y a aussi l'incitation à la débauche et prostitution par force. Là aussi, on remarque que les femmes sans profession et célibataires sont les plus ciblées. En chiffre, 3.762 femmes sans profession et 2.507 célibataires ont été victimes de différentes formes de criminalité durant l'année 2012, explique le rapport de la Gendarmerie nationale. En ce qui concerne les femmes mariées 2.681 cas ont été recensés durant l'année 2012. Les femmes mariées sont surtout victimes de violence conjugale. Des femmes battues, parfois, perdent la vie. 837 étudiantes, signale le même rapport, ont fait l'objet de kidnapping suivi de viol commis par des groupes. Les femmes, employées dans des sociétés privées et publiques, au nombre de 430, sont surtout victimes ou auteures d'escroqueries, de faux ou de violence sexuelle. La Journée mondiale de la femme, qui coïncide avec le 8 mars de chaque année, sera, peut-être, une occasion pour que la société civile condamne vivement les actes de violenccontre les femmes algériennes. Six mille quatre-vingt-douze (6.092) femmes sont victimes de différentes formes de criminalité pendant que 2.572 sont y sont pleinement impliquées selon un bilan de la Gendarmerie nationale pour l'année 2012. Ledit rapport révèle aussi qu'Alger et Oran (les villes les plus peuplées) sont les plus concernées par la criminalité feminine. 80% des femmes impliquées dans la criminalité sont célibataires et sans profession. En 2012, 2.572 femmes, auteurs de plusieurs délits et crimes, ont été interpellées par les gendarmes, à travers le pays, dont 806 ont été appréhendées dans seules six wilayas, à savoir Alger (109 arrestations), Oran (105), El Tarf (111), Aïn Témouchent (141), Annaba (227) et enfin Tlemcen (117). Parmi ces femmes le rapport de la Gendarmerie nationale indique que 203 sont étudiantes, 245 fonctionnaires, 119 en activité libérale, 223 sont employées dans des sociétés privées et publiques, 1.772 sans profession, 986 sont mariées, 1.090 célibataires, 341 divorcées et enfin 155 sont veuves. On remarque très vite que la plupart des femmes criminelles, plus de 50%, sont des chômeuses. D'où la grande question qui s'impose. S'agit-il de la situation difficile, vécue par ces femmes, qui aurait poussé ces dernières vers la criminalité pour l'argent où s'agit-il d'un nouveau phénomène en Algérie? Les questions restent posées et nécessitent un vrai débat en Algérie. Arrêtées durant l'année 2012 pour vols par effraction, cambriolage, prostitution, trafic de drogue, de véhicules, faux, escroqueries, appartenance à une bande de malfaiteurs, agressions contre les usagers de la route et agressions contre les étrangers installés en Algérie, beaucoup d'exemples et plusieurs affaires de ce genres ont été traitées par les unités de la Gendarmerie nationale. L'autre phénomène en train de gagner du terrain en Algérie est celui de l'implication des étudiantes dans la criminalité. En 2012, faut-il le rappeler, 203 étudiantes ont été interpellées pour crime ou délit. Ces étudiantes, souvent venues d'autres villes du pays, exécutant des vols en tous genres, entre autres, de bijoux et des sommes d'argent phénoménales Certaines d'entre elles ont été arrêtées pour trafic de cannabis, mais aussi de véhicules constate la Gendarmerie nationale. Effet «boomerang», 6.092 femmes victimes de la criminalité Si en 2012 les gendarmes ont procédé à l'interpellation de 2.500 femmes, auteurs de différentes formes de criminalité, 6.092 autres ont été victimes, durant la même période, précise le rapport des gendarmes. La ville d'Alger est classée première en matière de criminalité avec 499 affaires traitées, suivie d'Oran avec 462 affaires. Les coups et violences volontaires engendrant la mort de certaines femmes, agressions, assassinats et enlèvements, telles sont, grosso modo, les crimes commis envers les 6.092 femmes en 2012. Il y a aussi l'incitation à la débauche et prostitution par force. Là aussi, on remarque que les femmes sans profession et célibataires sont les plus ciblées. En chiffre, 3.762 femmes sans profession et 2.507 célibataires ont été victimes de différentes formes de criminalité durant l'année 2012, explique le rapport de la Gendarmerie nationale. En ce qui concerne les femmes mariées 2.681 cas ont été recensés durant l'année 2012. Les femmes mariées sont surtout victimes de violence conjugale. Des femmes battues, parfois, perdent la vie. 837 étudiantes, signale le même rapport, ont fait l'objet de kidnapping suivi de viol commis par des groupes. Les femmes, employées dans des sociétés privées et publiques, au nombre de 430, sont surtout victimes ou auteures d'escroqueries, de faux ou de violence sexuelle. La Journée mondiale de la femme, qui coïncide avec le 8 mars de chaque année, sera, peut-être, une occasion pour que la société civile condamne vivement les actes de violenccontre les femmes algériennes.