Les participants au 1er colloque national sur la poésie populaire, ouvert lundi à l'université de Batna, ont estimé que la poésie populaire représente en Algérie un immense patrimoine qui exige un "intérêt spécial" de la part de l'université. En dépit de sa valeur culturelle et littéraire, la poésie populaire "souffre d'un manque de collecte, de diffusion et d'une étude académique", a considéré le Dr Maâmar Hadjidj, président de cette rencontre de deux jours, soulignant que l'université "n'a pas encore su prendre sous son aile ce produit intellectuel par lequel se manifeste l'âme de tout le peuple". Le recteur de l'université de Batna, le Dr Tahar Benabid, a estimé, à lui, que l'initiative de ce colloque constitue, en soi, "un pas sur le chemin de l'étude et de la préservation" de ce patrimoine. Le Dr Mohamed Aïlane, de l'université d'Annaba, a tenté une analyse rythmique des textes de la poésie populaire dont les racines remontent, selon lui, à plusieurs siècles. Plaidant pour la constitution d'un corpus pour la poésie populaire, cet universitaire a estimé que cette forme d'expression peut constituer un précieux réservoir pour le théâtre national. De son côté, le Dr Abdelhamid Bourayou, de l'université de Tipasa, a estimé, de son côté, qu'outre son "importance intrinsèque en tant que texte littéraire", la poésie populaire présente un intérêt tout particulier pour l'historien à qui elle fournit de "riches témoignage" et de "précieux indices" sur des moments et des évènements particuliers dans l'histoire nationale. Une vingtaine de communications et de lectures poétiques figurent au menu de cette rencontre. Selon Mme Fatma-Zohra Chalabi, présidente du comité scientifique, un des mérites de la rencontre est de "réunir poètes populaires et universitaires étudiant cette poésie". Ce colloque, qui a donné lieu à la distinction de plusieurs universitaires, est organisé par le laboratoire de recherche sur "le patrimoine intellectuel et littéraire en Algérie", de la faculté des Lettres et des Langues de l'université Hadj Lakhdar de Batna. Les participants au 1er colloque national sur la poésie populaire, ouvert lundi à l'université de Batna, ont estimé que la poésie populaire représente en Algérie un immense patrimoine qui exige un "intérêt spécial" de la part de l'université. En dépit de sa valeur culturelle et littéraire, la poésie populaire "souffre d'un manque de collecte, de diffusion et d'une étude académique", a considéré le Dr Maâmar Hadjidj, président de cette rencontre de deux jours, soulignant que l'université "n'a pas encore su prendre sous son aile ce produit intellectuel par lequel se manifeste l'âme de tout le peuple". Le recteur de l'université de Batna, le Dr Tahar Benabid, a estimé, à lui, que l'initiative de ce colloque constitue, en soi, "un pas sur le chemin de l'étude et de la préservation" de ce patrimoine. Le Dr Mohamed Aïlane, de l'université d'Annaba, a tenté une analyse rythmique des textes de la poésie populaire dont les racines remontent, selon lui, à plusieurs siècles. Plaidant pour la constitution d'un corpus pour la poésie populaire, cet universitaire a estimé que cette forme d'expression peut constituer un précieux réservoir pour le théâtre national. De son côté, le Dr Abdelhamid Bourayou, de l'université de Tipasa, a estimé, de son côté, qu'outre son "importance intrinsèque en tant que texte littéraire", la poésie populaire présente un intérêt tout particulier pour l'historien à qui elle fournit de "riches témoignage" et de "précieux indices" sur des moments et des évènements particuliers dans l'histoire nationale. Une vingtaine de communications et de lectures poétiques figurent au menu de cette rencontre. Selon Mme Fatma-Zohra Chalabi, présidente du comité scientifique, un des mérites de la rencontre est de "réunir poètes populaires et universitaires étudiant cette poésie". Ce colloque, qui a donné lieu à la distinction de plusieurs universitaires, est organisé par le laboratoire de recherche sur "le patrimoine intellectuel et littéraire en Algérie", de la faculté des Lettres et des Langues de l'université Hadj Lakhdar de Batna.
