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Les entreprises déboursent 114 milliards de dollars
Cyber-attaques
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 03 - 2013

Une nouvelle étude sur le piratage des logiciels commandée par Microsoft Corporation et menée par l'International Data Corporation (IDC) vient d'être publiée. Intitulé : « Le Monde dangereux du faux logiciel », l'étude IDC a été publiée à l'occasion de l'initiative « Play It Safe » de Microsoft pour sensibiliser les consommateurs et les entreprises aux dangers du piratage de logiciels.
Une nouvelle étude sur le piratage des logiciels commandée par Microsoft Corporation et menée par l'International Data Corporation (IDC) vient d'être publiée. Intitulé : « Le Monde dangereux du faux logiciel », l'étude IDC a été publiée à l'occasion de l'initiative « Play It Safe » de Microsoft pour sensibiliser les consommateurs et les entreprises aux dangers du piratage de logiciels.
«Notre étude est sans équivoque : les consommateurs et les entreprises qui se risquent à utiliser des logiciels contrefaisants s'exposent à des danger », souligne John Gantz, directeur de recherche chez IDC. Avant d'ajouter : « Certaines personnes choisissent la contrefaçon pour économiser de l'argent, sans se douter que les logiciels malveillants finiront par peser financièrement et moralement sur l'entreprise comme sur le consommateur ». Selon M. Gantz, certains utilisateurs cherchent délibérément à se procurer des logiciels piratés afin de réaliser des économies, ignorant que le risque d'infection de leurs ordinateurs par des logiciels malveillants est élevé : 1 logiciel sur 3 pour les consommateurs et 3 logiciels sur 10 pour les entreprises. L'étude montre que, du fait de ces infections, les consommateurs gaspillent 1,5 milliards d'heures et 22 milliards de dollars à identifier et réparer les dommages causés, tandis que les entreprises internationales dépensent 114 milliards de dollars pour traiter les cyber-attaques.
Pour mener à bien cette étude, IDC a analysé quelques 270 sites internet et réseaux Peer-to-Peer, 108 téléchargements de logiciels et 155 CD/DVD à travers le monde et a interrogé 2.077 consommateurs et 258 directeurs informatique et chefs des services informatique au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Inde, au Mexique, en Pologne, en Russie, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il a, ainsi, pu être constaté que, parmi les logiciels contrefaisants n'étant pas installés à l'origine sur l'ordinateur, 45% d'entre eux proviennent d'internet (sites internet, réseaux "Peer-to-Peer"), 78% de ces logiciels ont des logiciels espion et 36% d'entre eux contiennent des Chevaux de Troie et des logiciels publicitaires.
« La réalité de la cybercriminalité est que les contrefacteurs falsifient les codes des logiciels authentiques et les associent à des logiciels malveillants », a expliqué David Finn, Associate General Counsel du Microsoft Cybercrime Center.
Quant aux échos de l'étude en Algérie, Sami Bencheikh, directeur général de l'Onda a insisté sur l'importance pour les clients de poser les bonnes questions et surtout s'assurer que les logiciels sont commercialisés dans le strict respect de la législation algérienne sur les droits d'auteur. « Le piratage des œuvres informatiques constitue une atteinte et une violation de ces droits. L'Onda va s'associer avec Microsoft pour engager une lutte contre toutes les formes d'atteintes aux droits de propriété intellectuelle », a-t-il souligné.
De son côté Mourad Naït Abdesslam, directeur général de Microsoft Algérie estime que l'augmentation, ces dernières années, du nombre des entreprises et citoyens utilisant le réseau internet, a fait que le piratage de logiciel en Algérie dépasse largement le cadre des conséquences légales. Pis encore, poursuit-il, « il commence à toucher à la sécurité de nos propres intérêts nationaux et de nos entreprises ». « La cybercriminalité étant devenue l'arme privilégiée de certaines organisations criminelles, il est de l'intérêt de tout le monde de mesurer les conséquences d'une économie d'argent pour l'acquisition de logiciels originaux, et de commencer à se protéger immédiatement en exigeant des versions originales, et en contribuant à éradiquer les circuits parallèles illégaux et qui entachent l'image de notre pays dans le monde », a-t-il conclu.
«Notre étude est sans équivoque : les consommateurs et les entreprises qui se risquent à utiliser des logiciels contrefaisants s'exposent à des danger », souligne John Gantz, directeur de recherche chez IDC. Avant d'ajouter : « Certaines personnes choisissent la contrefaçon pour économiser de l'argent, sans se douter que les logiciels malveillants finiront par peser financièrement et moralement sur l'entreprise comme sur le consommateur ». Selon M. Gantz, certains utilisateurs cherchent délibérément à se procurer des logiciels piratés afin de réaliser des économies, ignorant que le risque d'infection de leurs ordinateurs par des logiciels malveillants est élevé : 1 logiciel sur 3 pour les consommateurs et 3 logiciels sur 10 pour les entreprises. L'étude montre que, du fait de ces infections, les consommateurs gaspillent 1,5 milliards d'heures et 22 milliards de dollars à identifier et réparer les dommages causés, tandis que les entreprises internationales dépensent 114 milliards de dollars pour traiter les cyber-attaques.
Pour mener à bien cette étude, IDC a analysé quelques 270 sites internet et réseaux Peer-to-Peer, 108 téléchargements de logiciels et 155 CD/DVD à travers le monde et a interrogé 2.077 consommateurs et 258 directeurs informatique et chefs des services informatique au Brésil, en Chine, en Allemagne, en Inde, au Mexique, en Pologne, en Russie, en Thaïlande, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Il a, ainsi, pu être constaté que, parmi les logiciels contrefaisants n'étant pas installés à l'origine sur l'ordinateur, 45% d'entre eux proviennent d'internet (sites internet, réseaux "Peer-to-Peer"), 78% de ces logiciels ont des logiciels espion et 36% d'entre eux contiennent des Chevaux de Troie et des logiciels publicitaires.
« La réalité de la cybercriminalité est que les contrefacteurs falsifient les codes des logiciels authentiques et les associent à des logiciels malveillants », a expliqué David Finn, Associate General Counsel du Microsoft Cybercrime Center.
Quant aux échos de l'étude en Algérie, Sami Bencheikh, directeur général de l'Onda a insisté sur l'importance pour les clients de poser les bonnes questions et surtout s'assurer que les logiciels sont commercialisés dans le strict respect de la législation algérienne sur les droits d'auteur. « Le piratage des œuvres informatiques constitue une atteinte et une violation de ces droits. L'Onda va s'associer avec Microsoft pour engager une lutte contre toutes les formes d'atteintes aux droits de propriété intellectuelle », a-t-il souligné.
De son côté Mourad Naït Abdesslam, directeur général de Microsoft Algérie estime que l'augmentation, ces dernières années, du nombre des entreprises et citoyens utilisant le réseau internet, a fait que le piratage de logiciel en Algérie dépasse largement le cadre des conséquences légales. Pis encore, poursuit-il, « il commence à toucher à la sécurité de nos propres intérêts nationaux et de nos entreprises ». « La cybercriminalité étant devenue l'arme privilégiée de certaines organisations criminelles, il est de l'intérêt de tout le monde de mesurer les conséquences d'une économie d'argent pour l'acquisition de logiciels originaux, et de commencer à se protéger immédiatement en exigeant des versions originales, et en contribuant à éradiquer les circuits parallèles illégaux et qui entachent l'image de notre pays dans le monde », a-t-il conclu.


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