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Les révélations de Daho Ould-Kablia
Attaque de In-Amenas, Abou Zeid, Belmokhtar, affaire Sonatrach et révision de la Constitution
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 03 - 2013

Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, Daho Ould Kablia, a fait des révélations de taille sur les questions brûlantes telles que l'attaque terroriste de Tinguentourine, l'affaire Sonatrach et surtout il a abordé le sort, toujours dans l'incertitude totale, des deux chefs terroristes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, donnés pour morts par le président et l'armée tchadienne.
Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, Daho Ould Kablia, a fait des révélations de taille sur les questions brûlantes telles que l'attaque terroriste de Tinguentourine, l'affaire Sonatrach et surtout il a abordé le sort, toujours dans l'incertitude totale, des deux chefs terroristes Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar, donnés pour morts par le président et l'armée tchadienne.
Daho Ould Kablia a parlé à partir des Emirats arabes unis où il se trouvait en visite de travail, depuis lundi. Il s'est confié à la chaîne satellitaire, El-Arabya, et lors d'une rencontre avec la communauté algérienne établie dans cet Etat du Golfe arabe. Au plan interne, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales ne nous fixe pas davantage sur le timing de la révision de la Constitution. Il explique simplement, sans donner le moindre détail, que « les comités chargés de préparer le dossier travaillent encore ». Cependant il promet qu'il y aura du nouveau d'ici à la fin de l'année. « On s'attend à dégager les aspects de l'amendement constitutionnel d'ici la fin 2013 », a-t-il promis.
Concernant Abou Zeid et Belmokhtar, le ministre affirme que l'Algérie n'a reçu aucune demande de la part de la France, du Mali ou du Tchad pour aider à l'identification des corps des deux terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid, présumés morts lors de combats dans le nord du Mali. « Les armées françaises, malienne ou tchadienne n'ont pas sollicité l'Algérie pour identifier les corps de ces deux hommes », a précisé Ould Kablia. À l'heure actuelle, aucun pays n'a confirmé la neutralisation des deux chefs terroristes en l'absence d'analyses ADN précises. Le ministre a occulté le fait que la mort des deux hauts responsable de Al-Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi) a été annoncé par le président tchadien Idriss Deby, reprises par ses troupes dans le courant du mois de février dernier, alors que des informations rapportées par plusieurs médias certifient qu'Alger aurait reçu des échantillons ADN pour aider à l'identification de Belmokhtar et d'Abou Zeid. Interrogé sur l'attaque terroriste perpétrée par un groupe armé le 16 janvier dernier contre le complexe gazier de Tiguentourine, au cours de laquelle dix travailleurs de l'entreprise japonaise JGC ont été tués lors de l'attaque du site revendiquée par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, Daho Ould Kablia a révélé qu'un haut responsable japonais avait proposé au gouvernement algérien un « chèque à blanc » pour obtenir la libération des otages japonais retenus par les ravisseurs. Cependant, cette proposition a essuyé un refus catégorique de la part du gouvernement algérien qui estime que « le paiement de rançons est inacceptable quelles que soient les circonstances ». Le ministre a également révélé qu'« un ancien officier des forces spéciales françaises a été tué dans l'opération militaire, et était parmi les otages », expliquant que « le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, lorsqu'il a téléphoné pour poser des questions sur l'état des ressortissants français s'est rendu compte que l'officier n'avait pas révélé son identité aux autorités algériennes ». Daho Ould Kablia a aussi critiqué « l'ambiguïté de l'attitude des compagnies pétrolières qui refusent de façon catégorique que les autorités algériennes supervisent la protection de ces entreprises » et maintient que l'attaque d'In Amenas a été organisée par Mokhtar Belmokhtar et préparée deux mois avant l'intervention française au nord du Mali. Il considère que « Belmokhtar avait toujours pris l'Algérie pour cible », et indique que le groupe dit « les Signataires avec leur sang » est composé d'éléments de nationalités tunisienne, libyenne, égyptienne, nigérianne et canadienne. Evoquant les enquêtes de corruption à Sonatrach, le ministre de l'Intérieur a démenti le retour de Chakib Khelil en Algérie. « Je vous informe que Chakib Khelil n'est pas rentré en Algérie », démentant ainsi les écrits de presse sur sa « venue » à Oran. Selon Ould Kablia, « les enquêtes sur l'affaire de Sonatrach sont en cours », précisant cependant qu'il est « pour nous difficile d'accuser une personne ou un fonctionnaire en l'absence de preuves convaincantes et sûres ».
Assassinat de Chokri Belaïd :
« L'Algérie n'a pas arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre » a précisé le ministre de l'Intérieur au cours de son intervention à El-Arabya, démentant les informations rapportées par le journal tunisien Al Chourouk, selon lesquelles l'Algérie aurait remis l'assassin de l'opposant tunisien, Chokri Belaïd, aux autorités tunisiennes. Il a affirmé que « l'Algérie n'a aucune relation avec cette affaire », précisant qu'« elle n'a pas arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre », soulignant que « les autorités tunisiennes ont dévoilé les identités des tueurs de Belaid. Elles les connaissent, un par un, et savent où ils habitent ». Pour rappel, le journal tunisien, avait affirmé, dans son édition du dimanche 10 mars, que les forces de sécurité algérienne ont réussi à arrêter Kamel Guadhguathi, l'assassin identifié de Chokri Belaid, et l'ont remise aux autorités tunisiennes il y a de cela six jours. Une information qu'avait d'ailleurs déjà démentie le porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien. Le 6 février 2013, vers 7h30 du matin, l'opposant tunisien Chokri Belaïd est assassiné par balles à bout portant alors qu'il sortait de son domicile à Tunis. Vingt jours plus tard, mardi 26 février, le ministre de l'Intérieur, Ali Laarayedh, annonce en conférence de presse que l'assassin présumé du secrétaire général d'Al Watad a été identifié mais qu'il est toujours en fuite. Quatre personnes soupçonnées d'être ses complices, proches de la mouvance salafiste, ont en outre été arrêtées. « Le tueur a été identifié et il est pourchassé, a déclaré Ali Laarayedh. Les quatre autres suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un courant religieux radical », a-t-il ajouté, évoquant « ce qu'on appelle la mouvance salafiste ». Selon Ali Laarayedh, les quatre personnes soupçonnées de complicité « ont surveillé la victime pendant quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects a avoué avoir accompagné le tueur ». Le ministre de l'Intérieur a également révélé certains évènements qui se sont déroulés lors de la « révolution » libyenne. Il explique que « l'Algérie n'a pas défendu Kadhafi, mais a traité avec l'Etat libyen ». Et quand la révolution a éclaté, il a cherché personnellement à recevoir les dirigeants de la révolution libyenne, « tels que Cheikh Ali Selabi, pour qui il est intervenu personnellement pour rencontrer le président Bouteflika. »
Daho Ould Kablia a parlé à partir des Emirats arabes unis où il se trouvait en visite de travail, depuis lundi. Il s'est confié à la chaîne satellitaire, El-Arabya, et lors d'une rencontre avec la communauté algérienne établie dans cet Etat du Golfe arabe. Au plan interne, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales ne nous fixe pas davantage sur le timing de la révision de la Constitution. Il explique simplement, sans donner le moindre détail, que « les comités chargés de préparer le dossier travaillent encore ». Cependant il promet qu'il y aura du nouveau d'ici à la fin de l'année. « On s'attend à dégager les aspects de l'amendement constitutionnel d'ici la fin 2013 », a-t-il promis.
Concernant Abou Zeid et Belmokhtar, le ministre affirme que l'Algérie n'a reçu aucune demande de la part de la France, du Mali ou du Tchad pour aider à l'identification des corps des deux terroristes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid, présumés morts lors de combats dans le nord du Mali. « Les armées françaises, malienne ou tchadienne n'ont pas sollicité l'Algérie pour identifier les corps de ces deux hommes », a précisé Ould Kablia. À l'heure actuelle, aucun pays n'a confirmé la neutralisation des deux chefs terroristes en l'absence d'analyses ADN précises. Le ministre a occulté le fait que la mort des deux hauts responsable de Al-Qaïda pour le Maghreb islamique (Aqmi) a été annoncé par le président tchadien Idriss Deby, reprises par ses troupes dans le courant du mois de février dernier, alors que des informations rapportées par plusieurs médias certifient qu'Alger aurait reçu des échantillons ADN pour aider à l'identification de Belmokhtar et d'Abou Zeid. Interrogé sur l'attaque terroriste perpétrée par un groupe armé le 16 janvier dernier contre le complexe gazier de Tiguentourine, au cours de laquelle dix travailleurs de l'entreprise japonaise JGC ont été tués lors de l'attaque du site revendiquée par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, Daho Ould Kablia a révélé qu'un haut responsable japonais avait proposé au gouvernement algérien un « chèque à blanc » pour obtenir la libération des otages japonais retenus par les ravisseurs. Cependant, cette proposition a essuyé un refus catégorique de la part du gouvernement algérien qui estime que « le paiement de rançons est inacceptable quelles que soient les circonstances ». Le ministre a également révélé qu'« un ancien officier des forces spéciales françaises a été tué dans l'opération militaire, et était parmi les otages », expliquant que « le ministre français de l'Intérieur, Manuel Valls, lorsqu'il a téléphoné pour poser des questions sur l'état des ressortissants français s'est rendu compte que l'officier n'avait pas révélé son identité aux autorités algériennes ». Daho Ould Kablia a aussi critiqué « l'ambiguïté de l'attitude des compagnies pétrolières qui refusent de façon catégorique que les autorités algériennes supervisent la protection de ces entreprises » et maintient que l'attaque d'In Amenas a été organisée par Mokhtar Belmokhtar et préparée deux mois avant l'intervention française au nord du Mali. Il considère que « Belmokhtar avait toujours pris l'Algérie pour cible », et indique que le groupe dit « les Signataires avec leur sang » est composé d'éléments de nationalités tunisienne, libyenne, égyptienne, nigérianne et canadienne. Evoquant les enquêtes de corruption à Sonatrach, le ministre de l'Intérieur a démenti le retour de Chakib Khelil en Algérie. « Je vous informe que Chakib Khelil n'est pas rentré en Algérie », démentant ainsi les écrits de presse sur sa « venue » à Oran. Selon Ould Kablia, « les enquêtes sur l'affaire de Sonatrach sont en cours », précisant cependant qu'il est « pour nous difficile d'accuser une personne ou un fonctionnaire en l'absence de preuves convaincantes et sûres ».
Assassinat de Chokri Belaïd :
« L'Algérie n'a pas arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre » a précisé le ministre de l'Intérieur au cours de son intervention à El-Arabya, démentant les informations rapportées par le journal tunisien Al Chourouk, selon lesquelles l'Algérie aurait remis l'assassin de l'opposant tunisien, Chokri Belaïd, aux autorités tunisiennes. Il a affirmé que « l'Algérie n'a aucune relation avec cette affaire », précisant qu'« elle n'a pas arrêté l'assassin recherché pour avoir à le remettre », soulignant que « les autorités tunisiennes ont dévoilé les identités des tueurs de Belaid. Elles les connaissent, un par un, et savent où ils habitent ». Pour rappel, le journal tunisien, avait affirmé, dans son édition du dimanche 10 mars, que les forces de sécurité algérienne ont réussi à arrêter Kamel Guadhguathi, l'assassin identifié de Chokri Belaid, et l'ont remise aux autorités tunisiennes il y a de cela six jours. Une information qu'avait d'ailleurs déjà démentie le porte-parole du ministère de l'Intérieur tunisien. Le 6 février 2013, vers 7h30 du matin, l'opposant tunisien Chokri Belaïd est assassiné par balles à bout portant alors qu'il sortait de son domicile à Tunis. Vingt jours plus tard, mardi 26 février, le ministre de l'Intérieur, Ali Laarayedh, annonce en conférence de presse que l'assassin présumé du secrétaire général d'Al Watad a été identifié mais qu'il est toujours en fuite. Quatre personnes soupçonnées d'être ses complices, proches de la mouvance salafiste, ont en outre été arrêtées. « Le tueur a été identifié et il est pourchassé, a déclaré Ali Laarayedh. Les quatre autres suspects ont été arrêtés. Ils appartiennent à un courant religieux radical », a-t-il ajouté, évoquant « ce qu'on appelle la mouvance salafiste ». Selon Ali Laarayedh, les quatre personnes soupçonnées de complicité « ont surveillé la victime pendant quelques temps et le jour du crime, l'un des suspects a avoué avoir accompagné le tueur ». Le ministre de l'Intérieur a également révélé certains évènements qui se sont déroulés lors de la « révolution » libyenne. Il explique que « l'Algérie n'a pas défendu Kadhafi, mais a traité avec l'Etat libyen ». Et quand la révolution a éclaté, il a cherché personnellement à recevoir les dirigeants de la révolution libyenne, « tels que Cheikh Ali Selabi, pour qui il est intervenu personnellement pour rencontrer le président Bouteflika. »


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