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Tous les ingrédients existent
Craintes des syndicats pour « un bac bis » à l'examen du BEM
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 06 - 2013

Plus de 600.000 candidats se présenteront aujourd'hui à l'examen du brevet d'enseignement moyen (BEM). Un examen qui se déroulera dans un climat assez lourd. L'expérience « intolérable » du bac est toute fraîche dans les esprits, aussi bien des candidats, des enseignants que des parents d'élèves et à plus forte raison de la tutelle.
Plus de 600.000 candidats se présenteront aujourd'hui à l'examen du brevet d'enseignement moyen (BEM). Un examen qui se déroulera dans un climat assez lourd. L'expérience « intolérable » du bac est toute fraîche dans les esprits, aussi bien des candidats, des enseignants que des parents d'élèves et à plus forte raison de la tutelle.
Les candidats du BEM vont-ils suivre le chemin suivi par les prétendants au baccalauréat ? L'examen du BEM se déroulera-t-il « normalement » sans qu'il ait une contestation sur un sujet « difficile » à l'exemple de celui de philosophie pour le bac. Les syndicats de l'enseignement expriment de vives craintes. Le mode opératoire utilisé par les candidats au Bac qui s'est déroulé juste il y a quelques jours pourrait se renouveler à l'occasion de la tenue de l'examen du BEM.
« Tous les ingrédients existent », nous révèle, au cours d'un entretien téléphonique, Nouar Larbi, coordinateur national du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui révèle que des élèves âgés de 18 ans et plus, élèves qui ont doublé ou redoublé «concourent» normalement à cet examen.
«Ce sont des adultes», souligne-t-il, mettant en exergue le fait que ces «adultes» composeront avec des élèves plus jeunes facilement influençables. Le responsable pointe du doigt les directions de l'éducation (DE) qui ont «enlevé l'autorité pédagogique pour les enseignants».
Il explique que les sanctions décidées en conseil de discipline pour punir les élèves perturbateurs sont souvent remises en cause par la DE qui intervient pour remettre dans le circuit les élèves punis soit dans le même établissement soit elle leur change d'établissement scolaire. «C'est du populisme», s'indigne-t-il.
Il estime que cette manière de faire a abouti à toutes les dérives et autres dérapages que connaît le monde de l'éducation nationale, citant le récent scandale de l'examen du baccalauréat. « Tout ça a donné les résultats que l'on sait », regrette-t-il, jugeant que « l'élève est dans l'impunité totale, pas responsable de ses actes ». Les enseignants font aussi les frais, s'indigne-t-il, rappelant que des « des professeurs sont victimes des exactions des élèves ».
Le coordinateur national du Cnapest ne voit pas dans les dépassements une fatalité et révèle que le Cnapest a fait une série de propositions aussi bien pour le Bac que pour les autres examens, BEM et cinquième. Il ne croit pas trop au pourcentage officiel d'admis au Bac, du moins en ce qui concerne «les capacités» des élèves reçus à cet examen.
«60% de reçus, c'est trop, tout le monde le conteste», rappelle-t-il et suggère pour éviter « les dépassements » commis par les élèves, qu'il y ait une « préinscription durant le mois d'octobre et une confirmation pour le mois de mai pour éviter que les élèves ne quittent le lycée avec la complicité des parents qui justifient les absences de leurs enfants aux cours par le besoin de réviser le programme".
« Ne pas assister à un cours et le réviser, est inacceptable comme argument », s'emporte-t-il et se désole aussi que les élèves aient recours à des congés de maladie qui vont de 15 jours à 1 mois pour quitter les bancs du lycée.
Une autre proposition est suggérée par Larbi Nouar : elle concerne le barème des notes. Il estime que le barème élaboré pa (Onec) est conçu pour des élèves faibles. Il explique que « 60% des notes sont données par des questions directes et les 40% autres notes le sont pour des questions qui nécessitent réflexions et analyses. Nous voulons du 50/50% », souligne-t-il estimant qu'il fallait équilibrer à l'avenir entre les questions basées sur la nécessité d'apprendre par cœur et l'esprit d'analyse.
Les candidats du BEM vont-ils suivre le chemin suivi par les prétendants au baccalauréat ? L'examen du BEM se déroulera-t-il « normalement » sans qu'il ait une contestation sur un sujet « difficile » à l'exemple de celui de philosophie pour le bac. Les syndicats de l'enseignement expriment de vives craintes. Le mode opératoire utilisé par les candidats au Bac qui s'est déroulé juste il y a quelques jours pourrait se renouveler à l'occasion de la tenue de l'examen du BEM.
« Tous les ingrédients existent », nous révèle, au cours d'un entretien téléphonique, Nouar Larbi, coordinateur national du Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) qui révèle que des élèves âgés de 18 ans et plus, élèves qui ont doublé ou redoublé «concourent» normalement à cet examen.
«Ce sont des adultes», souligne-t-il, mettant en exergue le fait que ces «adultes» composeront avec des élèves plus jeunes facilement influençables. Le responsable pointe du doigt les directions de l'éducation (DE) qui ont «enlevé l'autorité pédagogique pour les enseignants».
Il explique que les sanctions décidées en conseil de discipline pour punir les élèves perturbateurs sont souvent remises en cause par la DE qui intervient pour remettre dans le circuit les élèves punis soit dans le même établissement soit elle leur change d'établissement scolaire. «C'est du populisme», s'indigne-t-il.
Il estime que cette manière de faire a abouti à toutes les dérives et autres dérapages que connaît le monde de l'éducation nationale, citant le récent scandale de l'examen du baccalauréat. « Tout ça a donné les résultats que l'on sait », regrette-t-il, jugeant que « l'élève est dans l'impunité totale, pas responsable de ses actes ». Les enseignants font aussi les frais, s'indigne-t-il, rappelant que des « des professeurs sont victimes des exactions des élèves ».
Le coordinateur national du Cnapest ne voit pas dans les dépassements une fatalité et révèle que le Cnapest a fait une série de propositions aussi bien pour le Bac que pour les autres examens, BEM et cinquième. Il ne croit pas trop au pourcentage officiel d'admis au Bac, du moins en ce qui concerne «les capacités» des élèves reçus à cet examen.
«60% de reçus, c'est trop, tout le monde le conteste», rappelle-t-il et suggère pour éviter « les dépassements » commis par les élèves, qu'il y ait une « préinscription durant le mois d'octobre et une confirmation pour le mois de mai pour éviter que les élèves ne quittent le lycée avec la complicité des parents qui justifient les absences de leurs enfants aux cours par le besoin de réviser le programme".
« Ne pas assister à un cours et le réviser, est inacceptable comme argument », s'emporte-t-il et se désole aussi que les élèves aient recours à des congés de maladie qui vont de 15 jours à 1 mois pour quitter les bancs du lycée.
Une autre proposition est suggérée par Larbi Nouar : elle concerne le barème des notes. Il estime que le barème élaboré pa (Onec) est conçu pour des élèves faibles. Il explique que « 60% des notes sont données par des questions directes et les 40% autres notes le sont pour des questions qui nécessitent réflexions et analyses. Nous voulons du 50/50% », souligne-t-il estimant qu'il fallait équilibrer à l'avenir entre les questions basées sur la nécessité d'apprendre par cœur et l'esprit d'analyse.


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