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«Il faut une deuxième session du Bac!»
LE CLA, LE CNAPEST ET LES PARENTS D'ELÈVES FONT FRONT COMMUN
Publié dans L'Expression le 11 - 04 - 2010

Certains syndicats estiment que l'échec pédagogique de l'année en cours est consommé.
A mesure que l'examen du Bac approche, une tendance se dégage: il faut une seconde session du baccalauréat. «Cette session doit être permanente», a tranché Idir Achour, porte-parole du Conseil des lycées d'Algérie (CLA), joint hier par téléphone.
Ce dernier a affirmé qu' une seconde chance doit-être donnée aux élèves. «On ne peut jauger du rendement et des capacités des élèves en une seule session», a expliqué M.Achour. Pour l'année en cours, il a dressé un réquisitoire des plus sévères. «L'échec pédagogique de cette année est consommé», a regretté notre interlocuteur. Selon lui, le retard accumulé dans le programme scolaire est l'un des indices de cet échec. «Il y a eu 10 semaines de retard qui ne peuvent être rattrapées», a-t-il affirmé. Même son de cloche chez Larbi Nouar, coordinateur national autonome des professeurs de l'enseignement de secondaire et téchnique (Cnapest). «Le retard accumulé est important. L'année scolaire est fortement perturbée. Donc, si les élèves et leurs parents réclament une deuxième session, c'est leur droit. Et ce droit doit-être respecté», a déclaré M.Nouar.
Le front qui revendique la seconde session comprend, également, l'Union nationale des associations de parents d'éléves (Unape). «Cette revendication, nous l‘avons formulée depuis le mois de janvier dernier», a rappelé Khaled Ahmed, président de l'Unape. Seulement, il a précisé que la tenue de la deuxième session est «conjoncturelle». En se sens, il a précisé que l'année scolaire en cours a connu des ruptures importantes. Celles-ci sont liées, essentiellement, aux perturbations de la rentrée scolaire et aux mouvements de grève enregistrés. En conclusion, M.Ahmed a estimé le retard accumulé à plus de 8 semaines. Concernant les cours de rattrapage, les chiffres et les versions divergent, et 8 millions d'élèves restent dans l'expectative. «Il n'y a pas eu de cours de rattrapage», a déclaré Nouar Larbi. Le ton ferme, ce dernier a expliqué que les enseignants ont refusé d'assurer ces séances durant les vacances de printemps.
Ainsi, ils ont répondu à l'appel du Cnapest et de l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Cette position est conséquente aux ponctions sur salaires appliquées par l'administration. «5 jours ont été retenus du mois de mars et 9 du mois d'avril. Cette mesure est contraire à l'instruction ministérielle du 12 mars 1992 portant sur les ponctions sur salaires», s'est indigné le représentant du Cnapest. Se référant à ladite circulaire, il a indiqué qu'en cas de grève, la ponction doit se limiter à trois jours par mois.
«Ceci, nonobstant les mois qui comptent les fêtes nationales et religieuses», a-t-il souligné. A cela s'ajoute la non-satisfaction des revendications socioprofessionnelles des enseignants. La lecture du Cnapest est largement partagée par le CLA.«Il y a eu rejet de ces cours de la part des enseignants et des élèves», a affirmé Idir Achour. Cette position est nuancée par l'Unape. «50% des enseignants ont assuré des cours de rattrapage et ils continuent à le faire tous les samedis et mardis», a soutenu M.Khaled Ahmed. Seulement, il n'a pas précisé le nombre d'établissements scolaires couverts par ces cours. Le pays compte 24.000 unités, tous paliers confondus. En plus, il a remis en cause les chiffres du ministère de l'Education. «Je ne pense pas que les cours de rattrapage ont été organisés au niveau de 32 wilayas», a infirmé M.Khaled Ahmed. Pour le CLA, ces chiffres sont loin de la réalité. «Sur le plan psychologique, les enseignants n'étaient pas disposés à dispenser ces cours. Ce manque de motivation a été, également, constaté chez les élèves. Sur le plan pédagogique, la surcharge du programme ne permet pas de dégager des horaires pour les séances de rattrapage», a expliqué Idir Achour. Claire, nette et précise, cette position se veut un démenti de la version du ministre de l'Education, M.Boubekeur Benbouzid. Selon lui, la commission chargée du suivi des cours a situé le retard cumulé à 10 jours. Aussi, il a assuré que 7 jours ont déjà été rattrapés. En outre, il a indiqué que l'arrêt des cours aura lieu, comme prévu, le 25 mai prochain. Les examens du BEM et du Bac sont maintenus, respectivement, au 1er et au 6 juin prochain.
En 45 jours, enseignants et élèves seront soumis à un rythme marathonien pour rattraper un retard de plus de trois mois. Une telle gymnastique laissera, certainement, des séquelles.


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