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Un philosophe américain derrière le "printemps arabe"
Selon un expert
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 06 - 2013

On importerait de la démocratie comme on importe de la viande congelée, des voitures ou du sucre. Les révolutions à l'origine du «printemps arabe» mettent sur le marché des révoltes, des produits, (c'est-à-dire des techniques de subversion importées de l'étranger et surtout des Etat-Unis, pour faire tomber les régimes en place.
On importerait de la démocratie comme on importe de la viande congelée, des voitures ou du sucre. Les révolutions à l'origine du «printemps arabe» mettent sur le marché des révoltes, des produits, (c'est-à-dire des techniques de subversion importées de l'étranger et surtout des Etat-Unis, pour faire tomber les régimes en place.
C'est ce qu'on peut déduire d'une conférence-débat portant sur le thème : «Flux migratoire et évolution des situations politiques, socio-sécuritaires dans la région» qui a été organisée hier à l'hôtel Hilton d' Alger par le Centre international de recherche et d'étude sur le terrorisme et le mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale que dirige l'ex-ministre de la Solidarité, Saïda Benhabylès.
Les importateurs de la démocratie ne sont pas des nationaux mais des organisations non gouvernementales (ONG) qui sous le couvert de leur statut qui leur permet d'activer dans les pays hôtes, écoulent auprès des représentants des sociétés civiles des recettes toutes faites pour remettre en cause l'ordre établi.
Reprenant les thèses qu'il a développées dans son ouvrage intitulé Arabesque américaine : le rôle des Etats-Unis dans les révoltes de la rue arabe, le Canadien Ahmed Bensaâda, d'origine algérienne a dressé un tableau sombre des ONG américaines dont il a souligné le rôle dans la manipulation des masses arabes allant jusqu'à les rendre responsable du slogan «Irhel !» (Dégage !).
Pis, à en croire cet auteur, certaines ONG agissent d'une manière clandestine, en ce sens qu'elles ne se conforment pas aux lois du pays dans lequel elles se trouvent. Et Bensaada de citer l'exemple de ces employés d'ONG en Egypte qui se sont retrouvés impliqués en février 2012 avant d'être condamnés à la prison pour travail sans autorisation.
Bensaada appelle ces ONG américaines, «organismes d'exportation de la démocratie» soulignant qu'elles ont dépensé 9 milliards de dollars dans plus de 100 pays dans le monde pour aider à la démocratisation de la vie politique. La part du finacement qui est revenue aux pays arabes s'élève à 100 millions de dollars.
La NED (National Endowment for Democracy) créée en 1983 par le président Ronald Reagan n'est même pas une ONG, mais malgré ce statut, elle a financé de nombreux projets dans plusieurs pays dont l'Algérie. En 2009, notre pays a reçu de la part de la NED 251. 215 dollars contre 1.419.426 dollars pour l'Egypte. Le tableau du financement de la NED montre que l'organisme cher à Ronald Reaggan a poursuivi le financement en 2010 mais Bensaada ne précise pas si ce financement est allé au-delà de cette date.
D'autres ONG activent à côté de la NED, Bensaada cite, entre autres Freedom House, CANVAS, et NDI, la première a été créée en 1941 par un groupe de personnalités (comme Wendell Willkie, Eleanor Roosevelt, George Field, Dorothy Thompson) et la seconde a été créée en1998 par d'anciens membres d'Otpor avec l'aide de la NED. L'auteur d'Arabesque américaine a soutenu que les techniques utilisées par la rue arabe lors des insurrections qu'a connues la région sont inspirées de doctrines mises au point par les Américains.
D'après l'orateur, la théorie de la résistance individuelle dont ont usé les insurgés arabes puise sa source dans la doctrine du philosophe américain.
Gene Sharp's. Les ONG qui ont accompli des «activités hautement subversives envers les pays étrangers » ont fait à «l'étranger ce qui est interdit» en Amérique car explique Bensaada, «aucun organisme étranger n'est autorisé à aider un parti américain au détriment d'un autre». Les ONG a-t-il fait constater en citant une personnalité américaine, «font le travail que faisait la CIA, il y a 25 ans».
C'est ce qu'on peut déduire d'une conférence-débat portant sur le thème : «Flux migratoire et évolution des situations politiques, socio-sécuritaires dans la région» qui a été organisée hier à l'hôtel Hilton d' Alger par le Centre international de recherche et d'étude sur le terrorisme et le mouvement féminin algérien de solidarité avec la famille rurale que dirige l'ex-ministre de la Solidarité, Saïda Benhabylès.
Les importateurs de la démocratie ne sont pas des nationaux mais des organisations non gouvernementales (ONG) qui sous le couvert de leur statut qui leur permet d'activer dans les pays hôtes, écoulent auprès des représentants des sociétés civiles des recettes toutes faites pour remettre en cause l'ordre établi.
Reprenant les thèses qu'il a développées dans son ouvrage intitulé Arabesque américaine : le rôle des Etats-Unis dans les révoltes de la rue arabe, le Canadien Ahmed Bensaâda, d'origine algérienne a dressé un tableau sombre des ONG américaines dont il a souligné le rôle dans la manipulation des masses arabes allant jusqu'à les rendre responsable du slogan «Irhel !» (Dégage !).
Pis, à en croire cet auteur, certaines ONG agissent d'une manière clandestine, en ce sens qu'elles ne se conforment pas aux lois du pays dans lequel elles se trouvent. Et Bensaada de citer l'exemple de ces employés d'ONG en Egypte qui se sont retrouvés impliqués en février 2012 avant d'être condamnés à la prison pour travail sans autorisation.
Bensaada appelle ces ONG américaines, «organismes d'exportation de la démocratie» soulignant qu'elles ont dépensé 9 milliards de dollars dans plus de 100 pays dans le monde pour aider à la démocratisation de la vie politique. La part du finacement qui est revenue aux pays arabes s'élève à 100 millions de dollars.
La NED (National Endowment for Democracy) créée en 1983 par le président Ronald Reagan n'est même pas une ONG, mais malgré ce statut, elle a financé de nombreux projets dans plusieurs pays dont l'Algérie. En 2009, notre pays a reçu de la part de la NED 251. 215 dollars contre 1.419.426 dollars pour l'Egypte. Le tableau du financement de la NED montre que l'organisme cher à Ronald Reaggan a poursuivi le financement en 2010 mais Bensaada ne précise pas si ce financement est allé au-delà de cette date.
D'autres ONG activent à côté de la NED, Bensaada cite, entre autres Freedom House, CANVAS, et NDI, la première a été créée en 1941 par un groupe de personnalités (comme Wendell Willkie, Eleanor Roosevelt, George Field, Dorothy Thompson) et la seconde a été créée en1998 par d'anciens membres d'Otpor avec l'aide de la NED. L'auteur d'Arabesque américaine a soutenu que les techniques utilisées par la rue arabe lors des insurrections qu'a connues la région sont inspirées de doctrines mises au point par les Américains.
D'après l'orateur, la théorie de la résistance individuelle dont ont usé les insurgés arabes puise sa source dans la doctrine du philosophe américain.
Gene Sharp's. Les ONG qui ont accompli des «activités hautement subversives envers les pays étrangers » ont fait à «l'étranger ce qui est interdit» en Amérique car explique Bensaada, «aucun organisme étranger n'est autorisé à aider un parti américain au détriment d'un autre». Les ONG a-t-il fait constater en citant une personnalité américaine, «font le travail que faisait la CIA, il y a 25 ans».


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