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La protesta de la tricherie
Les élèves concernés interdits d'examen durant cinq ans
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 07 - 2013

Un collectif de recalés au baccalauréat de la session 2013 ont été empêchés durant la journée de mardi de se rendre à l'Office national des examens du Bac, les routes étant barrées par les forces de police pour exprimer leur colère quant à la décision prise à leur encontre de ne pas pouvoir se présenter pour cinq années à venir à l'examen du Bac, cela pour avoir «triché» durant l'épreuve de philosophie.
Un collectif de recalés au baccalauréat de la session 2013 ont été empêchés durant la journée de mardi de se rendre à l'Office national des examens du Bac, les routes étant barrées par les forces de police pour exprimer leur colère quant à la décision prise à leur encontre de ne pas pouvoir se présenter pour cinq années à venir à l'examen du Bac, cela pour avoir «triché» durant l'épreuve de philosophie.
Ils étaient des centaines à crier leur désarroi devant une situation dans laquelle ils se sont retrouvés selon leurs dires malgré eux. De plus, sur les listes d'affichage une nouvelle mention est apparue : "A triché". Une première dans les annales du baccalauréat. Des élèves du lycée Okba de Bab El Oued en pleurs rencontrés sur la rue Didouche Mourad se disent victimes d'une injustice.
L'une d'entre elles dira, «les bons payent pour les mauvais, moi je n'ai pas triché et je me retrouve avec un statut de tricheuse d'abord et interdite d'examen durant cinq ans ensuite». Une autre excédée dira : «On ne va pas se laisser faire d'autant que les premiers responsables de cette situation sont les professeurs surveillants qui de prime à bord auraient laissé faire».
Selon les dires de ces recalés au Bac, dès la distribution du sujet de philosophie, une de leurs camarades se serait trouvée mal en voyant la difficulté sur les trois sujets proposés au choix qui avait soulevé un tollé général et provoqué des chahuts dans certains centres d'examens à travers le territoire national. Les élèves en salle auraient protesté et certains surveillants auraient fermé les yeux sur les concertations en groupe les priant de ne pas remettre une feuille blanche.
Scénario identique pour un lycée de Staouéli où les élèves auraient été filmés se concertant mutuellement. Pour un parent venu soutenir les élèves, celui-ci incrimine les surveillants qui ont permis sur le coup aux «élèves de tricher en groupe et faire volte-face après pour se dédouaner auprès de leur tutelle». Une autre jeune fille toujours dans la série Lettres est révoltée par la mesure ne permettant pas aux élèves de se représenter :
«Cinq ans, c'est beaucoup trop ! Nous n'avons pas commis de crime, ceux qui s'en rendent coupables sont jugés certes mais bénéficient de la grâce, alors pourquoi pas nous !» Cinq ans d'interdiction, la pilule est difficile à avaler pour ces blackboulés qui veulent arracher à tout prix une deuxième session. Mais le son de cloche est tout autre chez les syndicats qui ont approuvé de loin la mesure de l'ONEC avec certaines nuances tout de même. Le Cnapest craignant une fois de plus que le Bac 2013 ne soit dévalorisé s'est réjoui de la mesure prise par la tutelle mais se dit contre la sanction collective et privilégie le cas par cas.
Les «tricheurs» qui convergeaient vers la Place du 1er Mai qui réclamaient le départ de Baba Ahmed ont été embarqués dans des bus de l'ETUSA pour une destination inconnue. Reste que pour le ministère de l'Education nationale, il est exclu de préparer une autre session pour la rentrée prochaine. Quant au taux de réussite il a sensiblement baissé cette année. Le ministre Abdelatif Baba Ahmed avait averti : «Cette année, ce ne sera pas un Bac politique». Il faut croire qu'il a tenu parole.
Ils étaient des centaines à crier leur désarroi devant une situation dans laquelle ils se sont retrouvés selon leurs dires malgré eux. De plus, sur les listes d'affichage une nouvelle mention est apparue : "A triché". Une première dans les annales du baccalauréat. Des élèves du lycée Okba de Bab El Oued en pleurs rencontrés sur la rue Didouche Mourad se disent victimes d'une injustice.
L'une d'entre elles dira, «les bons payent pour les mauvais, moi je n'ai pas triché et je me retrouve avec un statut de tricheuse d'abord et interdite d'examen durant cinq ans ensuite». Une autre excédée dira : «On ne va pas se laisser faire d'autant que les premiers responsables de cette situation sont les professeurs surveillants qui de prime à bord auraient laissé faire».
Selon les dires de ces recalés au Bac, dès la distribution du sujet de philosophie, une de leurs camarades se serait trouvée mal en voyant la difficulté sur les trois sujets proposés au choix qui avait soulevé un tollé général et provoqué des chahuts dans certains centres d'examens à travers le territoire national. Les élèves en salle auraient protesté et certains surveillants auraient fermé les yeux sur les concertations en groupe les priant de ne pas remettre une feuille blanche.
Scénario identique pour un lycée de Staouéli où les élèves auraient été filmés se concertant mutuellement. Pour un parent venu soutenir les élèves, celui-ci incrimine les surveillants qui ont permis sur le coup aux «élèves de tricher en groupe et faire volte-face après pour se dédouaner auprès de leur tutelle». Une autre jeune fille toujours dans la série Lettres est révoltée par la mesure ne permettant pas aux élèves de se représenter :
«Cinq ans, c'est beaucoup trop ! Nous n'avons pas commis de crime, ceux qui s'en rendent coupables sont jugés certes mais bénéficient de la grâce, alors pourquoi pas nous !» Cinq ans d'interdiction, la pilule est difficile à avaler pour ces blackboulés qui veulent arracher à tout prix une deuxième session. Mais le son de cloche est tout autre chez les syndicats qui ont approuvé de loin la mesure de l'ONEC avec certaines nuances tout de même. Le Cnapest craignant une fois de plus que le Bac 2013 ne soit dévalorisé s'est réjoui de la mesure prise par la tutelle mais se dit contre la sanction collective et privilégie le cas par cas.
Les «tricheurs» qui convergeaient vers la Place du 1er Mai qui réclamaient le départ de Baba Ahmed ont été embarqués dans des bus de l'ETUSA pour une destination inconnue. Reste que pour le ministère de l'Education nationale, il est exclu de préparer une autre session pour la rentrée prochaine. Quant au taux de réussite il a sensiblement baissé cette année. Le ministre Abdelatif Baba Ahmed avait averti : «Cette année, ce ne sera pas un Bac politique». Il faut croire qu'il a tenu parole.


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