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Un Ramadhan à haut risque
Drogue, terrorisme, armes et contrebande aux frontières
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 07 - 2013

Aujourd'hui, l'Algérie est menacée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie, surtout à l'arrivée du mois sacré, une période très convoitée par les terroristes et les trafiquants d'armes et de drogue.
Aujourd'hui, l'Algérie est menacée par l'instabilité des pays voisins. Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie, surtout à l'arrivée du mois sacré, une période très convoitée par les terroristes et les trafiquants d'armes et de drogue.
Les frontières algériennes sont devenues une véritable ceinture explosive. Terrorisme, immigration clandestine, trafic de drogue, d'armes, humain, crime organisé transfrontalier, contrebande de carburant, et conflit militaire, les frontières algériennes sont traversées par divers dangers qui menacent la sécurité du pays. Aujourd'hui, l'Algérie est menacée par l'instabilité des pays voisins.
Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie.
Du côté de la frontière Ouest, de grandes quantités de résine de cannabis entrent depuis le Maroc. Chiffres à l'appui, 57 tonnes de cannabis ont été saisies depuis le 1er janvier passé. Le trafic de drogue risque de grimper durant le mois de Ramadhan, d'autant plus que les réseaux marocains recourent, comme à leurs coutumes, à tripler leurs activités durant cette période. Pourquoi ? Tout simplement pour deux raisons.
La première, c'est qu'en Algérie, le taux de la consommation de drogue connait une hausse ce qui signifie que la demande en drogue devient plus importante.La deuxième raison, c'est que les réseaux marocains de trafic de drogue accentuent, durant chaque Ramadhan, leurs sales activités, d'autant, comme ils le croient, que la vigilance des forces de sécurités qui sont mobilisées sur les frontières baissera en ce mois sacré.
C'est pour cela qu'il faut attendre le pire durant la période du Ramadhan. Passons à la frontière Sud. Ici, la frontière avec le Mali, la Mauritanie et le Niger est extrêmement dangereuse. Ici, c'est plutôt le terrorisme et la cocaïne qui figurent comme de véritables menaces sur la stabilité et la sécurité de l'Algérie. Le cas de figure flagrant de cette menace n'est autre que la sanguinaire prise d'otages ayant eu lieu le 17 janvier passé à Tiguentourine (In Amenas). Ce qui s'est passé durant le mois de janvier écoulé où un groupe terroriste composé de 32 membres avait réussi à infiltrer les frontières algériennes en venant du Mali avant de rallier la Libye.
La prise d'otages avait coûté, rappelons-le, la vie à 34 étrangers et un Algérien avant que le groupe ne soit éliminé par les forces spéciales algériennes. Ce genre d'attaque ciblant le pays peut se répéter durant le mois du Ramadhan, surtout qu'il s'agit d'un mois sacré pour les terroristes, surtout ceux qui croient qu'en mourant ils rejoindront le paradis. La menace est de plus en plus grande. Autrement dit, les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique, au Mujao et aux « Signataires par le sang » représentent un véritable danger pour la sécurité de l'Algérie.
Au sud du pays, l'immigration clandestine s'accentue à Tamanrasset. Depuis le début de l'année en cours, plus de 3000 ressortissants africains, ont tenté de fouler le sol algérien. Venant de plusieurs pays africains et de différentes nationalités, notamment des Maliens, Nigériens, Burkinabés, Sénégalais, Béninois, Camerounais et autres, considèrent l'Algérie comme point de départ vers le Vieux continent. Toutefois, certains s'installent même dans les villes du sud du pays. Du côté de la frontière dEst, l'enjeu est de taille.
En effet, prenons le cas de la frontière avec la Libye. Aujourd'hui, cette vaste partie de la frontière algéro-libyenne représente un vrai danger pour la stabilité du pays. En plus de la contrebande qui sévit, la montée du phénomène du terrorisme et le trafic d'armes commence à agacer les services de sécurité algériens. En fait, les terroristes d'Aqmi commencent à s'installer dans cette partie de la frontière algérienne. Pis, la nébuleuse a tenté d'introduire des quantités considérables d'armes de guerre volées des dépôts appartenant à l'armée libyenne.
A la frontière qui nous sépare avec la Tunisie, la contrebande bat son plein. En d'autres termes, le trafic de carburant s'est intensifié depuis janvier dernier. Près de 300.000 litres de carburant ont été récupérés par les gendarmes, notamment par les gardes-frontière (GGF).
Durant le Ramadhan, le trafic de kif augmente
Comme chaque année, la frontière algéro-marocaine est dominée par l'infiltration en masse de quantités de drogue, notamment la résine de cannabis. Chaque année, près de 150 tonnes de cannabis transitent depuis le Maroc vers l'Algérie, et ce, par la voie de la frontière qui sépare les deux pays. Pis, les narcotrafiquants marocains, armés jusqu'aux dents, tentent chaque année de faire entrer des tonnes de drogue, et ce, dans le but d'inonder le marché algérien de ce «poison» morte
En matière de chiffres, près de 1.000 tentatives d'infiltration de drogue sont enregistrées chaque année. Face à cette grande menace, les autorités algériennes avaient mobilisé des milliers de GGF sur cette bande frontalière. Une présence très renforcée, avec un équipement très pointu mis en place pour contrôler cette frontière avec le Maroc.
Le trafic de carburant prend des ailes
A la frontière Est, celle qui sépare l'Algérie de la Tunisie, le trafic de carburant bat son plein, d'autant que le gain tiré de ce trafic est très intéressant. D'ailleurs, le nombre de trafiquants de carburant s'est amplifié ; aujourd'hui, il s'agit de plusieurs centaines de trafiquants qui s'adonnent à cette pratique illégale qui nuit à l'économie du pays. Du coup, il s'agit de près de 5 millions de litres de carburant qui sont «détournés» depuis l'Algérie vers la Tunisie.
Toutefois, la vigilance des GGF est de rigueur. Cela dit, une lutte sans merci se fait chaque jour, et la traque des personnes qui pratiquent ce genre de trafic est très intense. En plus de ce trafic, la présence du terrorisme dans cette partie de la frontière se fait de plus en plus sentir.
Récemment, deux terroristes appartenant à Aqmi se sont introduits à la frontière tunisienne, et ce, depuis la Libye. Cette tentative d'infiltration s'est produite, faut-il le signaler, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec l'Algérie.
La frontière avec la Libye, l'autre menace
En plus des deux frontières Est et Ouest, l'Algérie est appelée à faire face à celle avec la Libye. En effet, depuis que ce pays voisin est entré en guerre civile, la frontière est devenue un véritable baril de poudre. Dans ce vaste désert de la frontière qui s'étend sur plus de 900 km, une grande activité des trafiquants en tous genres a été signalée, à plusieurs reprises, par les GGF.
D'un côté, les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb tentent de s'infiltrer via cette frontière afin d'acheminer des armes de guerre pour être transférées vers le nord du Mali, et d'un autre côté, le trafic de drogue est en train d'augmenter. Face à cette nouvelle donne, les autorités algériennes avaient mobilisé un important cordon sécuritaire. Des milliers de GGF sont stationnés sur plusieurs centaines de kilomètres afin de surveiller la frontière.
Frontière Sud, l'immigration clandestine fortement ressentie
A Tamanrasset, des milliers d'immigrés clandestins venus de plusieurs pays africains, tentent de regagner le Sud algérien. Rien qu'au début de cette année, plus de 3.000 ressortissants africains ont essayé de pénétrer clandestinement en Algérie. Ils ont été refoulés par les gendarmes.
La vigilance est grande dans cette partie du pays, car il est fort possible que des terroristes africains affiliés à Al Qaïda au Maghreb profitent de cette situation pour tenter d'entrer en Algérie, dans le but d'opérer des attentats terroristes.
Sahel, la menace de trop pour l'Algérie
La région du Sahel est une bande à prendre très au sérieux. D'ailleurs, les autorités algériennes sont très conscientes des dangers qui guettent cette partie de la frontière qui comprend plusieurs pays africains, notamment le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ici, la présence des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb, du Mujao et des autres des « Signataires par le sang », dont le chef notoire n'est autre que Mokhtar Belmokhtar, est fortement ressentie.
Ces derniers prennent cette bande sahélo-saharienne pour leur QG. La région du Sahel est confrontée aujourd'hui à un réel danger, dont le terrorisme représente le noyau principal et d'autres facteurs, dont le crime organisé, le trafic d'armes, le trafic humain, et surtout le trafic de cocaïne qui sont également sérieusement présents.
Cette situation arrange les affaires de certains pays étrangers. Ces derniers ont bien tenté de s'ingérer dans cette région, en essayant d'installer une base militaire au cœur du Grand Sud dans le souci de soi-disant «lutter contre Al Qaïda».
Les frontières algériennes sont devenues une véritable ceinture explosive. Terrorisme, immigration clandestine, trafic de drogue, d'armes, humain, crime organisé transfrontalier, contrebande de carburant, et conflit militaire, les frontières algériennes sont traversées par divers dangers qui menacent la sécurité du pays. Aujourd'hui, l'Algérie est menacée par l'instabilité des pays voisins.
Une instabilité politique, sécuritaire et sociale, sont autant d'éléments qui se répercutent sur l'équilibre sécuritaire de l'Algérie.
Du côté de la frontière Ouest, de grandes quantités de résine de cannabis entrent depuis le Maroc. Chiffres à l'appui, 57 tonnes de cannabis ont été saisies depuis le 1er janvier passé. Le trafic de drogue risque de grimper durant le mois de Ramadhan, d'autant plus que les réseaux marocains recourent, comme à leurs coutumes, à tripler leurs activités durant cette période. Pourquoi ? Tout simplement pour deux raisons.
La première, c'est qu'en Algérie, le taux de la consommation de drogue connait une hausse ce qui signifie que la demande en drogue devient plus importante.La deuxième raison, c'est que les réseaux marocains de trafic de drogue accentuent, durant chaque Ramadhan, leurs sales activités, d'autant, comme ils le croient, que la vigilance des forces de sécurités qui sont mobilisées sur les frontières baissera en ce mois sacré.
C'est pour cela qu'il faut attendre le pire durant la période du Ramadhan. Passons à la frontière Sud. Ici, la frontière avec le Mali, la Mauritanie et le Niger est extrêmement dangereuse. Ici, c'est plutôt le terrorisme et la cocaïne qui figurent comme de véritables menaces sur la stabilité et la sécurité de l'Algérie. Le cas de figure flagrant de cette menace n'est autre que la sanguinaire prise d'otages ayant eu lieu le 17 janvier passé à Tiguentourine (In Amenas). Ce qui s'est passé durant le mois de janvier écoulé où un groupe terroriste composé de 32 membres avait réussi à infiltrer les frontières algériennes en venant du Mali avant de rallier la Libye.
La prise d'otages avait coûté, rappelons-le, la vie à 34 étrangers et un Algérien avant que le groupe ne soit éliminé par les forces spéciales algériennes. Ce genre d'attaque ciblant le pays peut se répéter durant le mois du Ramadhan, surtout qu'il s'agit d'un mois sacré pour les terroristes, surtout ceux qui croient qu'en mourant ils rejoindront le paradis. La menace est de plus en plus grande. Autrement dit, les groupes terroristes affiliés à Al Qaïda au Maghreb islamique, au Mujao et aux « Signataires par le sang » représentent un véritable danger pour la sécurité de l'Algérie.
Au sud du pays, l'immigration clandestine s'accentue à Tamanrasset. Depuis le début de l'année en cours, plus de 3000 ressortissants africains, ont tenté de fouler le sol algérien. Venant de plusieurs pays africains et de différentes nationalités, notamment des Maliens, Nigériens, Burkinabés, Sénégalais, Béninois, Camerounais et autres, considèrent l'Algérie comme point de départ vers le Vieux continent. Toutefois, certains s'installent même dans les villes du sud du pays. Du côté de la frontière dEst, l'enjeu est de taille.
En effet, prenons le cas de la frontière avec la Libye. Aujourd'hui, cette vaste partie de la frontière algéro-libyenne représente un vrai danger pour la stabilité du pays. En plus de la contrebande qui sévit, la montée du phénomène du terrorisme et le trafic d'armes commence à agacer les services de sécurité algériens. En fait, les terroristes d'Aqmi commencent à s'installer dans cette partie de la frontière algérienne. Pis, la nébuleuse a tenté d'introduire des quantités considérables d'armes de guerre volées des dépôts appartenant à l'armée libyenne.
A la frontière qui nous sépare avec la Tunisie, la contrebande bat son plein. En d'autres termes, le trafic de carburant s'est intensifié depuis janvier dernier. Près de 300.000 litres de carburant ont été récupérés par les gendarmes, notamment par les gardes-frontière (GGF).
Durant le Ramadhan, le trafic de kif augmente
Comme chaque année, la frontière algéro-marocaine est dominée par l'infiltration en masse de quantités de drogue, notamment la résine de cannabis. Chaque année, près de 150 tonnes de cannabis transitent depuis le Maroc vers l'Algérie, et ce, par la voie de la frontière qui sépare les deux pays. Pis, les narcotrafiquants marocains, armés jusqu'aux dents, tentent chaque année de faire entrer des tonnes de drogue, et ce, dans le but d'inonder le marché algérien de ce «poison» morte
En matière de chiffres, près de 1.000 tentatives d'infiltration de drogue sont enregistrées chaque année. Face à cette grande menace, les autorités algériennes avaient mobilisé des milliers de GGF sur cette bande frontalière. Une présence très renforcée, avec un équipement très pointu mis en place pour contrôler cette frontière avec le Maroc.
Le trafic de carburant prend des ailes
A la frontière Est, celle qui sépare l'Algérie de la Tunisie, le trafic de carburant bat son plein, d'autant que le gain tiré de ce trafic est très intéressant. D'ailleurs, le nombre de trafiquants de carburant s'est amplifié ; aujourd'hui, il s'agit de plusieurs centaines de trafiquants qui s'adonnent à cette pratique illégale qui nuit à l'économie du pays. Du coup, il s'agit de près de 5 millions de litres de carburant qui sont «détournés» depuis l'Algérie vers la Tunisie.
Toutefois, la vigilance des GGF est de rigueur. Cela dit, une lutte sans merci se fait chaque jour, et la traque des personnes qui pratiquent ce genre de trafic est très intense. En plus de ce trafic, la présence du terrorisme dans cette partie de la frontière se fait de plus en plus sentir.
Récemment, deux terroristes appartenant à Aqmi se sont introduits à la frontière tunisienne, et ce, depuis la Libye. Cette tentative d'infiltration s'est produite, faut-il le signaler, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière avec l'Algérie.
La frontière avec la Libye, l'autre menace
En plus des deux frontières Est et Ouest, l'Algérie est appelée à faire face à celle avec la Libye. En effet, depuis que ce pays voisin est entré en guerre civile, la frontière est devenue un véritable baril de poudre. Dans ce vaste désert de la frontière qui s'étend sur plus de 900 km, une grande activité des trafiquants en tous genres a été signalée, à plusieurs reprises, par les GGF.
D'un côté, les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb tentent de s'infiltrer via cette frontière afin d'acheminer des armes de guerre pour être transférées vers le nord du Mali, et d'un autre côté, le trafic de drogue est en train d'augmenter. Face à cette nouvelle donne, les autorités algériennes avaient mobilisé un important cordon sécuritaire. Des milliers de GGF sont stationnés sur plusieurs centaines de kilomètres afin de surveiller la frontière.
Frontière Sud, l'immigration clandestine fortement ressentie
A Tamanrasset, des milliers d'immigrés clandestins venus de plusieurs pays africains, tentent de regagner le Sud algérien. Rien qu'au début de cette année, plus de 3.000 ressortissants africains ont essayé de pénétrer clandestinement en Algérie. Ils ont été refoulés par les gendarmes.
La vigilance est grande dans cette partie du pays, car il est fort possible que des terroristes africains affiliés à Al Qaïda au Maghreb profitent de cette situation pour tenter d'entrer en Algérie, dans le but d'opérer des attentats terroristes.
Sahel, la menace de trop pour l'Algérie
La région du Sahel est une bande à prendre très au sérieux. D'ailleurs, les autorités algériennes sont très conscientes des dangers qui guettent cette partie de la frontière qui comprend plusieurs pays africains, notamment le Mali, le Niger et la Mauritanie. Ici, la présence des terroristes d'Al Qaïda au Maghreb, du Mujao et des autres des « Signataires par le sang », dont le chef notoire n'est autre que Mokhtar Belmokhtar, est fortement ressentie.
Ces derniers prennent cette bande sahélo-saharienne pour leur QG. La région du Sahel est confrontée aujourd'hui à un réel danger, dont le terrorisme représente le noyau principal et d'autres facteurs, dont le crime organisé, le trafic d'armes, le trafic humain, et surtout le trafic de cocaïne qui sont également sérieusement présents.
Cette situation arrange les affaires de certains pays étrangers. Ces derniers ont bien tenté de s'ingérer dans cette région, en essayant d'installer une base militaire au cœur du Grand Sud dans le souci de soi-disant «lutter contre Al Qaïda».


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