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Les magasins d'habillement pris d'assaut
TIZI-OUZOU, à la veille de l'aid
Publié dans Le Midi Libre le 07 - 08 - 2013

Comme il fallait s'y attendre, la dernière semaine du mois de Ramadhan a été consacrée, par les responsables des familles, aux faramineux et inévitables achats inhérents à l'Aïd. Les concernés, surtout la gent féminine, n'effectuent toutefois pas ces achats durant la journée car, à Tizi -Ouzou et depuis vendredi dernier, la canicule bat son plein. C'est pourquoi, tout le monde préfère le début de soirée afin de prendre d'assaut les magasins d'habillement.
Comme il fallait s'y attendre, la dernière semaine du mois de Ramadhan a été consacrée, par les responsables des familles, aux faramineux et inévitables achats inhérents à l'Aïd. Les concernés, surtout la gent féminine, n'effectuent toutefois pas ces achats durant la journée car, à Tizi -Ouzou et depuis vendredi dernier, la canicule bat son plein. C'est pourquoi, tout le monde préfère le début de soirée afin de prendre d'assaut les magasins d'habillement.
En effet, durant la nuit et jusqu'à une heure très tardive, la ville des genets grouille de monde et ce, depuis la première soirée de ce mois sacré qui nous quittera sous peu. Les magasins situés au niveau du boulevard Lamali et surtout ceux qui sont sis au boulevard Abane Ramdane sont le plus convoités comme de coutume.
C'est tout à fait le contraire dans certaine ruelles, qui sont plutôt moins animées. D'ailleurs, afin d'effectuer les achats de vêtements pour la fête de l'Aïd el-fitr, les familles sont accompagnées de leurs enfants. Ces derniers, a-t-on constaté, n'hésitent pas à se montrer trop exigeants dans leurs choix. Ce qui met inévitablement dans l'embarras les parents, particulièrement quand le nombre d'enfants est élevé.
Pourtant, rares sont les parents qui peuvent oser « zapper » cette coutume faisant du jour de l'aid, une occasion où les enfants devraient impérativement se montrer dans leurs plus beaux atours. « Depuis 21 heurs, je suis en train de faire plusieurs magasins mais mes enfants n'arrivent pas à se décider à faire enfin leur choix », nous dit une dame accompagnée de trois enfants en bas âge.
Cette dernière déplore que les prix soient subitement plus cher que durant d'autres périodes mais notre interlocutrice reconnait que c'est un peu de sa faute car, avoue-t-elle, elle aurait dû s'acquitter de cette tâche bien avant la fin du mois de Ramadan. « Il est évident que les prix soient augmenté durant la dernière semaine de Ramadhan.
Nous sommes obligés de profiter quand l'offre augmente car durant les autres périodes de l'année, l'activité commerciale est morte », nous confie le gérant d'un grand magasin d'habillement pour enfants. En effet, ces dernières années, les magasins spécialisés dans la vente d'articles spécifiques pour les enfants et les bébés pullulent dans la ville de Tizi Ouzou et à la Nouvelle Ville. La concurrence fait rage entre les différents points de vente, compte tenu du nombre très élevés de ce genre d'activités commerciales.
En dépit de ce constat, il n'en demeure pas moins que les prix, en pareille occasion, demeurent souvent hors de la portée des bourses moyennes. Pourtant, les gens achètent. C'est du moins le constat établi avant-hier, lundi, en soirée lors de notre tournée en ville et à la Nouvelle-Ville. Le commerçant interrogé confirme ce constat :
« C'est justement parce que les gens achètent que les prix restent élevés. C'est la règle de l'offre et de la demandent qui régit le prix », souligne un autre vendeur de vêtements pour enfants sis au boulevard Abane-Ramdane, le plus fréquenté de la capitale de Djurdjura. Notre interlocuteur va plus loin en affirmant qu'une grande partie des clients, surtout les femmes, font de la cherté de habits à acheter un critère de choix.
« Pour une partie de la clientèle, acheter des vêtements qui coûtent cher peut constituer une source de fierté », ajoute notre interlocuteur. Pour d'autres en revanche, qui ont de faibles ressources, il s'agit d'un grand sacrifice à consentir. Car, pour faire plaisir à ses enfants, certains et ils sont nombreux, n'hésitent pas à se priver eux-mêmes.
En effet, durant la nuit et jusqu'à une heure très tardive, la ville des genets grouille de monde et ce, depuis la première soirée de ce mois sacré qui nous quittera sous peu. Les magasins situés au niveau du boulevard Lamali et surtout ceux qui sont sis au boulevard Abane Ramdane sont le plus convoités comme de coutume.
C'est tout à fait le contraire dans certaine ruelles, qui sont plutôt moins animées. D'ailleurs, afin d'effectuer les achats de vêtements pour la fête de l'Aïd el-fitr, les familles sont accompagnées de leurs enfants. Ces derniers, a-t-on constaté, n'hésitent pas à se montrer trop exigeants dans leurs choix. Ce qui met inévitablement dans l'embarras les parents, particulièrement quand le nombre d'enfants est élevé.
Pourtant, rares sont les parents qui peuvent oser « zapper » cette coutume faisant du jour de l'aid, une occasion où les enfants devraient impérativement se montrer dans leurs plus beaux atours. « Depuis 21 heurs, je suis en train de faire plusieurs magasins mais mes enfants n'arrivent pas à se décider à faire enfin leur choix », nous dit une dame accompagnée de trois enfants en bas âge.
Cette dernière déplore que les prix soient subitement plus cher que durant d'autres périodes mais notre interlocutrice reconnait que c'est un peu de sa faute car, avoue-t-elle, elle aurait dû s'acquitter de cette tâche bien avant la fin du mois de Ramadan. « Il est évident que les prix soient augmenté durant la dernière semaine de Ramadhan.
Nous sommes obligés de profiter quand l'offre augmente car durant les autres périodes de l'année, l'activité commerciale est morte », nous confie le gérant d'un grand magasin d'habillement pour enfants. En effet, ces dernières années, les magasins spécialisés dans la vente d'articles spécifiques pour les enfants et les bébés pullulent dans la ville de Tizi Ouzou et à la Nouvelle Ville. La concurrence fait rage entre les différents points de vente, compte tenu du nombre très élevés de ce genre d'activités commerciales.
En dépit de ce constat, il n'en demeure pas moins que les prix, en pareille occasion, demeurent souvent hors de la portée des bourses moyennes. Pourtant, les gens achètent. C'est du moins le constat établi avant-hier, lundi, en soirée lors de notre tournée en ville et à la Nouvelle-Ville. Le commerçant interrogé confirme ce constat :
« C'est justement parce que les gens achètent que les prix restent élevés. C'est la règle de l'offre et de la demandent qui régit le prix », souligne un autre vendeur de vêtements pour enfants sis au boulevard Abane-Ramdane, le plus fréquenté de la capitale de Djurdjura. Notre interlocuteur va plus loin en affirmant qu'une grande partie des clients, surtout les femmes, font de la cherté de habits à acheter un critère de choix.
« Pour une partie de la clientèle, acheter des vêtements qui coûtent cher peut constituer une source de fierté », ajoute notre interlocuteur. Pour d'autres en revanche, qui ont de faibles ressources, il s'agit d'un grand sacrifice à consentir. Car, pour faire plaisir à ses enfants, certains et ils sont nombreux, n'hésitent pas à se priver eux-mêmes.


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