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Rien ne sert de s'apitoyer sur son sort, le sort n'ayant rien à voir avec la pitié
Chamaa de Constantine présente Mine Khalfi El Abouab
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 08 - 2013

La pièce interpelle le spectateur tout au long du spectacle sur la symbolique de tel ou tel acte. Elle met en évidence le parallélisme entre la société dans laquelle nous vivons et celle que nous souhaitons.
La pièce interpelle le spectateur tout au long du spectacle sur la symbolique de tel ou tel acte. Elle met en évidence le parallélisme entre la société dans laquelle nous vivons et celle que nous souhaitons.
Encore une fois, la liberté fût ce que nous avons jusqu'ici présupposé qu'elle était : pouvoir faire ce qu'on désire, c'est-à-dire ce qui nous plaît, sans obstacles ni limites. Telle est la thématique présentée, par la coopérative Chamaa de Constantine dans la soirée de lundi dernier pour la deuxième journée du Festival national du théâtre amateur.
A travers cette production théâtrale intitulée Mine Khalfi El Abouab, de Joset Triana et mise scène de Naghouache Chahinez, dans la culture populaire, il s'agit en effet, d'une pièce d'épouvante relatant l'histoire d'une famille installée dans une maison démoniaque qui mènera les parents à des destins tragiques.
Effectivement une réalité morbide où se cache une affaire de meurtre qui met en avant la culpabilité d'un jeune homme face à des victimes qui ne sont que ses parents. Naghouache Chahinez, l'une des rares femmes metteur en scène, une première dans les annales du théâtre amateur, s'est chargée de cette tâche, où quatre comédiens avaient pour mission de nous divertir, nous, habitués du théâtre ou non. Dans un décor sombre, les protagonistes de cette pièce, se sont exprimés en arabe dialectale. Cette « originalité » marque les esprits et donne une pointe d'innovation au théâtre.
Le personnage principal, joué par Boulamdais Chaker, a soliloqué pendant presque toute la pièce, dans un espace terne avec des gestes parfois injustifiés et qui ne collaient pas au sens des phrases exprimées. Habillé de blanc, taché de sang, mine contrariée, voix vibrante de stress, sueur au front et regard hagard, le comédien se posait des questions sur des faits qu'il a vécus, ayant suscité en lui les sentiments de culpabilité et surtout de douleur.
Cette pièce interpelle le spectateur tout au long du spectacle sur la symbolique de tel ou tel acte. Elle met en évidence le parallélisme entre la société dans laquelle nous vivons et celle que nous souhaitons. En effet, l'exclusion est toujours présente. De même, la paix souhaitée n'est pas encore établie. La mise en scène est relativement singulière par le choix des acteurs. Il est captivant de voir une pièce jouée ainsi et de constater que nous oublions cela durant la représentation, mais, avec les Constantinois, c'est relativement le cas.
Car, elle ne comporte pas toutefois trop de scènes ajoutées sans cesse. Les liens entre ces éléments, parfois, sont compréhensibles. La mise en scène de la folie est intéressante, mais les gestes ne sont pas bien trouvés. En revenant à la thématique à dire vrai, il s'agit là d'impulsions qui, toujours, s'imposent et tendent tyranniquement à faire la loi en nous.
Mais alors, leur laisser libre cours, loin d'être la marque d'une libre conduite, serait bien plutôt le signe d'une servitude d'autant plus puissante qu'elle n'est pas reconnue comme telle par celui qui la subit. Il faudrait alors soutenir que c'est bien plutôt dans la résistance de la volonté à l'égard des désirs que la liberté se manifeste vraiment. Enfin, chacun peut dans cette pièce choisir ses interprétations et ses sens.
Encore une fois, la liberté fût ce que nous avons jusqu'ici présupposé qu'elle était : pouvoir faire ce qu'on désire, c'est-à-dire ce qui nous plaît, sans obstacles ni limites. Telle est la thématique présentée, par la coopérative Chamaa de Constantine dans la soirée de lundi dernier pour la deuxième journée du Festival national du théâtre amateur.
A travers cette production théâtrale intitulée Mine Khalfi El Abouab, de Joset Triana et mise scène de Naghouache Chahinez, dans la culture populaire, il s'agit en effet, d'une pièce d'épouvante relatant l'histoire d'une famille installée dans une maison démoniaque qui mènera les parents à des destins tragiques.
Effectivement une réalité morbide où se cache une affaire de meurtre qui met en avant la culpabilité d'un jeune homme face à des victimes qui ne sont que ses parents. Naghouache Chahinez, l'une des rares femmes metteur en scène, une première dans les annales du théâtre amateur, s'est chargée de cette tâche, où quatre comédiens avaient pour mission de nous divertir, nous, habitués du théâtre ou non. Dans un décor sombre, les protagonistes de cette pièce, se sont exprimés en arabe dialectale. Cette « originalité » marque les esprits et donne une pointe d'innovation au théâtre.
Le personnage principal, joué par Boulamdais Chaker, a soliloqué pendant presque toute la pièce, dans un espace terne avec des gestes parfois injustifiés et qui ne collaient pas au sens des phrases exprimées. Habillé de blanc, taché de sang, mine contrariée, voix vibrante de stress, sueur au front et regard hagard, le comédien se posait des questions sur des faits qu'il a vécus, ayant suscité en lui les sentiments de culpabilité et surtout de douleur.
Cette pièce interpelle le spectateur tout au long du spectacle sur la symbolique de tel ou tel acte. Elle met en évidence le parallélisme entre la société dans laquelle nous vivons et celle que nous souhaitons. En effet, l'exclusion est toujours présente. De même, la paix souhaitée n'est pas encore établie. La mise en scène est relativement singulière par le choix des acteurs. Il est captivant de voir une pièce jouée ainsi et de constater que nous oublions cela durant la représentation, mais, avec les Constantinois, c'est relativement le cas.
Car, elle ne comporte pas toutefois trop de scènes ajoutées sans cesse. Les liens entre ces éléments, parfois, sont compréhensibles. La mise en scène de la folie est intéressante, mais les gestes ne sont pas bien trouvés. En revenant à la thématique à dire vrai, il s'agit là d'impulsions qui, toujours, s'imposent et tendent tyranniquement à faire la loi en nous.
Mais alors, leur laisser libre cours, loin d'être la marque d'une libre conduite, serait bien plutôt le signe d'une servitude d'autant plus puissante qu'elle n'est pas reconnue comme telle par celui qui la subit. Il faudrait alors soutenir que c'est bien plutôt dans la résistance de la volonté à l'égard des désirs que la liberté se manifeste vraiment. Enfin, chacun peut dans cette pièce choisir ses interprétations et ses sens.


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