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Deux signatures pour le même idéal
Exposition au centre culturel Mustapha-Kateb, Alger
Publié dans Le Midi Libre le 09 - 09 - 2013

L'exposition rassemble différents styles de peinture, reflétant la diversité et la richesse de la culture africaine qui demeure une source intarissable d'inspiration.
L'exposition rassemble différents styles de peinture, reflétant la diversité et la richesse de la culture africaine qui demeure une source intarissable d'inspiration.
C'est demain que s'achèvera l'exposition semi-collective de deux artistes, qui se tient depuis presque deux semaines au centre culturel Mustapha-Kateb (sis à 5 rue Didouche-Mourad). Organisée par l'établissement Arts et Culture, l'exposition rassemble des techniques variées (peinture à l'huile sur toile, acrylique et techniques mixtes), signées par deux plasticiens, en l'occurrence Asma Hamza et Kanani Eusebe qui ont choisi d'exposer ensemble pour mettre en évidence leurs expériences plastiques.
Aux férus de peinture venus spécialement découvrir le talent de ces artistes, s'étaient joints des curieux de passage qui n'ont pas hésité à profiter du moment, surtout que l'espace d'exposition est situé sur l'une des plus grandes artères de la capitale, une opportunité idéale pour le public qui pourra, à la fois, joindre l'utile à l'agréable.
L'enfant prodige du Burundi, est autodidacte. Il est très attaché à la culture africaine, Kanani Euseb illustre en tons vifs et chauds et en formes saillantes cet attachement originel, voire viscéral sur ses toiles. Ces peintures font d'ailleurs référence aux mœurs de l'Afrique noire, des scènes de la vie quotidienne dans les villages africains. La femme y est représentée de diverses manières. « Je suis émerveillé par la femme, car c'est elle qui reflète les traditions et l'art de vivre d'une société quelconque.
Elle est garante d'un savoir et protectrice de l'authenticité. Elle véhicule les valeurs ancestrales », dit-il. Et d'ajouter : « Dans mes tableaux, j'utilise beaucoup de couleurs pour mieux refléter l'identité africaine dans toute sa richesse, ses contrastes et sa diversité. Certaines de mes œuvres sont une véritable peinture de la vie ordinaire des populations africaines ».
C'est ainsi que les peintures de Kanani Eusebe reflètent, dans un réalisme saisissant, les coutumes et les identités des populations. C'est ainsi qu'il se donne à fond en tant qu'artiste engagé en faveur de sa patrie et ses frères du Burundi. Sa peinture devient un art visant à défendre les causes justes. Asma Hamza, elle, excelle dans la peinture sur toile.
Son œuvre picturale, innocente et profonde à la fois, est une tentative de répondre à des questions d'ordre philosophique et existentielle. Ses tableaux Les traces de l'honneur, une peinture acrylique sur toile, et La protection de l'esprit, peinture mixte sur toile, sont d'authentiques œuvres picturales où la plasticienne donne libre cours à son imagination fertile et à sa créativité.
Artiste-peintre autodidacte, elle aussi, Asma Hamza utilise toutes sortes de matières sur toile ou papier pour réaliser ses œuvres et, aussi, tenter de répondre à des questions d'ordre philosophique et existentiel. Pour les organisateurs, cette exposition au thème d'une entière liberté représentant les préoccupations habituelles et personnelles de chacun, se veut une croisée de chemins pour quelques-uns de ceux qui œuvrent en vue de conforter la réputation de l'Algérie en tant que pays d'art, de création et de pensée esthétique.
C'est demain que s'achèvera l'exposition semi-collective de deux artistes, qui se tient depuis presque deux semaines au centre culturel Mustapha-Kateb (sis à 5 rue Didouche-Mourad). Organisée par l'établissement Arts et Culture, l'exposition rassemble des techniques variées (peinture à l'huile sur toile, acrylique et techniques mixtes), signées par deux plasticiens, en l'occurrence Asma Hamza et Kanani Eusebe qui ont choisi d'exposer ensemble pour mettre en évidence leurs expériences plastiques.
Aux férus de peinture venus spécialement découvrir le talent de ces artistes, s'étaient joints des curieux de passage qui n'ont pas hésité à profiter du moment, surtout que l'espace d'exposition est situé sur l'une des plus grandes artères de la capitale, une opportunité idéale pour le public qui pourra, à la fois, joindre l'utile à l'agréable.
L'enfant prodige du Burundi, est autodidacte. Il est très attaché à la culture africaine, Kanani Euseb illustre en tons vifs et chauds et en formes saillantes cet attachement originel, voire viscéral sur ses toiles. Ces peintures font d'ailleurs référence aux mœurs de l'Afrique noire, des scènes de la vie quotidienne dans les villages africains. La femme y est représentée de diverses manières. « Je suis émerveillé par la femme, car c'est elle qui reflète les traditions et l'art de vivre d'une société quelconque.
Elle est garante d'un savoir et protectrice de l'authenticité. Elle véhicule les valeurs ancestrales », dit-il. Et d'ajouter : « Dans mes tableaux, j'utilise beaucoup de couleurs pour mieux refléter l'identité africaine dans toute sa richesse, ses contrastes et sa diversité. Certaines de mes œuvres sont une véritable peinture de la vie ordinaire des populations africaines ».
C'est ainsi que les peintures de Kanani Eusebe reflètent, dans un réalisme saisissant, les coutumes et les identités des populations. C'est ainsi qu'il se donne à fond en tant qu'artiste engagé en faveur de sa patrie et ses frères du Burundi. Sa peinture devient un art visant à défendre les causes justes. Asma Hamza, elle, excelle dans la peinture sur toile.
Son œuvre picturale, innocente et profonde à la fois, est une tentative de répondre à des questions d'ordre philosophique et existentielle. Ses tableaux Les traces de l'honneur, une peinture acrylique sur toile, et La protection de l'esprit, peinture mixte sur toile, sont d'authentiques œuvres picturales où la plasticienne donne libre cours à son imagination fertile et à sa créativité.
Artiste-peintre autodidacte, elle aussi, Asma Hamza utilise toutes sortes de matières sur toile ou papier pour réaliser ses œuvres et, aussi, tenter de répondre à des questions d'ordre philosophique et existentiel. Pour les organisateurs, cette exposition au thème d'une entière liberté représentant les préoccupations habituelles et personnelles de chacun, se veut une croisée de chemins pour quelques-uns de ceux qui œuvrent en vue de conforter la réputation de l'Algérie en tant que pays d'art, de création et de pensée esthétique.


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