Le Parlement albanais a voté dimanche l'investiture du gouvernement de coalition du Premier ministre socialiste Edi Rama, qui s'est engagé à redresser l'économie sinistrée de son pays et à le rapprocher de l'Union européenne. Le Parlement albanais a voté dimanche l'investiture du gouvernement de coalition du Premier ministre socialiste Edi Rama, qui s'est engagé à redresser l'économie sinistrée de son pays et à le rapprocher de l'Union européenne. Le nouveau gouvernement compte 20 ministres, parmi lesquels 6 femmes, une première en Albanie, dont Mimi Kodheli qui hérite du ministère de la Défense. 82 députés ont voté pour l'investiture de ce gouvernement de coalition - qui compte dans ses rangs 5 ministres du Mouvement socialiste de l'Intégration, une formation alliée du Parti socialiste de M. Rama -, 55 ont voté contre et 1 élu s'est abstenu. Les ministres, dont l'âge moyen est de 44 ans et qui pour la plupart occupent pour la première fois une telle fonction, se sont engagés à mettre en œuvre d'ambitieuses réformes dans le but d'accélérer le rapprochement avec l'UE. M. Rama, ancien maire de Tirana et peintre de formation, se rendra dès lundi à Bruxelles pour "témoigner de la ferme volonté de l'Albanie" de mettre en œuvre les réformes souhaitées par l'UE. L'Albanie, à laquelle Bruxelles a déjà refusé à deux reprises le statut de candidat à l'adhésion, espère l'obtenir à la fin de cette année. Pour obtenir ce statut, le nouveau gouvernement de gauche, qui revient au pouvoir après huit années passées dans l'opposition, devra notamment renforcer l'Etat de droit et présenter des résultats "concrets" dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. "Il est très important de mener un véritable combat contre la criminalité et la corruption (...) et d'instaurer un climat de tolérance entre la majorité et l'opposition", a-t-il souligné. "La pauvreté et le chômage sont nos ennemis", a poursuivi M. Rama. L'Albanie est l'un des pays les plus pauvres d'Europe, avec environ 14,3% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, avec moins de deux dollars par jour, selon les statistiques nationales. Le taux de chômage est de 14% et la dette publique a atteint plus de 60% du PIB. Le nouveau gouvernement compte 20 ministres, parmi lesquels 6 femmes, une première en Albanie, dont Mimi Kodheli qui hérite du ministère de la Défense. 82 députés ont voté pour l'investiture de ce gouvernement de coalition - qui compte dans ses rangs 5 ministres du Mouvement socialiste de l'Intégration, une formation alliée du Parti socialiste de M. Rama -, 55 ont voté contre et 1 élu s'est abstenu. Les ministres, dont l'âge moyen est de 44 ans et qui pour la plupart occupent pour la première fois une telle fonction, se sont engagés à mettre en œuvre d'ambitieuses réformes dans le but d'accélérer le rapprochement avec l'UE. M. Rama, ancien maire de Tirana et peintre de formation, se rendra dès lundi à Bruxelles pour "témoigner de la ferme volonté de l'Albanie" de mettre en œuvre les réformes souhaitées par l'UE. L'Albanie, à laquelle Bruxelles a déjà refusé à deux reprises le statut de candidat à l'adhésion, espère l'obtenir à la fin de cette année. Pour obtenir ce statut, le nouveau gouvernement de gauche, qui revient au pouvoir après huit années passées dans l'opposition, devra notamment renforcer l'Etat de droit et présenter des résultats "concrets" dans la lutte contre la corruption et le crime organisé. "Il est très important de mener un véritable combat contre la criminalité et la corruption (...) et d'instaurer un climat de tolérance entre la majorité et l'opposition", a-t-il souligné. "La pauvreté et le chômage sont nos ennemis", a poursuivi M. Rama. L'Albanie est l'un des pays les plus pauvres d'Europe, avec environ 14,3% de la population vivant sous le seuil de pauvreté, avec moins de deux dollars par jour, selon les statistiques nationales. Le taux de chômage est de 14% et la dette publique a atteint plus de 60% du PIB.