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Deux nouvelles stations d'épuration pour assainir oued El Harrach
Traitement des eaux usées industrielles
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 10 - 2013

Des études sont en cours pour la réalisation de deux nouvelles stations d'épuration des eaux usées qui mettront fin à la pollution d'oued El Harrach. D'ube capacité globale allant de 3.000 à 6.000 m3 par heure ces stations seront implantées dans des zones industrielles.
Des études sont en cours pour la réalisation de deux nouvelles stations d'épuration des eaux usées qui mettront fin à la pollution d'oued El Harrach. D'ube capacité globale allant de 3.000 à 6.000 m3 par heure ces stations seront implantées dans des zones industrielles.
Ainsi, les eaux usées provenant des usines implantées dans les zones industrielles de Oued Semmar, Baba Ali, El Harrach et Eucalyptus, dans la wilaya d'Alger, polluant oued El Harrach, seront traitées par deux stations d'épuration à partir de 2015, selon la ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Dalila Boudjemaâ.
"Deux stations de traitement des eaux usées industrielles seront installées à Baba Ali et Oued Semmar" et elles seront opérationnelles en 2015, a indiqué la ministre. Au préalable, le ministère sera destinataire, "dans deux à trois mois", d'une étude sur le sujet avant que les appels d'offres ne soient lancés. D'ores et déjà, il est prévu que la capacité de traitement de chacune des deux stations sera de 1.500 à 3.000 m3 par heure, selon la ministre.
Mme Boudjemaâ explique que 400 entreprises sont installées au long du bassin versant de oued El Harrach dont la source est située à Hammam Melouane (Blida). Mais il y a quelque 70 unités, situées dans les zones industrielles de Oued Semmar, Baba Ali, El Harrach et Eucalyptus, qui sont les plus polluantes. De nombreuses entités économiques dans divers domaines déversant des eaux usées non traitées dans l'oued et contribuant au dégagement d'odeurs nauséabondes sont identifiées.
Parmi elles figurent celles activant dans le secteur de la de chimie, de la mécanique, de la tannerie et de l'agroalimentaire. Au ministère, il est attendu que le traitement des rejets liquides permette aux riverains de l'oued de retrouver une qualité d'eau telle qu'elle était au début des années 50.
C'est à cette époque qu'un maire français a délivré au propriétaire d'une fabrique de levure, qui a fermé depuis, selon Mme Boudjemaâ, une autorisation de déverser les déchets liquides dans l'oued. Depuis cette date, il est devenu courant que les unités industrielles ne se soucient guère de la pollution générée car ne disposant même pas de mécanismes de prétraitement de l'eau afin d'enlever les éléments les plus polluants comme le mercure et qui se déposent en sédiments au fond de l'oued.
Selon le plan du ministère de l'Environnement, certaines industries très polluantes devront effectuer un pré-traitement de leurs rejets avant d'être autorisées à effectuer une connexion aux réseaux des deux stations. A l'avenir, le ministère compte se doter d'un mécanisme plus performant pour lutter contre la pollution. Les nouvelles unités devront se conformer à la loi de 2002 sur la protection de l'environnement les obligeant de procéder à une étude d'impact sur l'environnement avant obtention de l'autorisation d'exploitation.
Elles devront aussi se doter de dispositif antipollution et de technologies propres. Le traitement des eaux usées industrielles ne se limitera par à oued El Harrach car le ministère prévoit déjà de renouveler l'expérience avec oued Chélif et oued Seybousse à Annaba, conclut la ministre.
Ainsi, les eaux usées provenant des usines implantées dans les zones industrielles de Oued Semmar, Baba Ali, El Harrach et Eucalyptus, dans la wilaya d'Alger, polluant oued El Harrach, seront traitées par deux stations d'épuration à partir de 2015, selon la ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire, Dalila Boudjemaâ.
"Deux stations de traitement des eaux usées industrielles seront installées à Baba Ali et Oued Semmar" et elles seront opérationnelles en 2015, a indiqué la ministre. Au préalable, le ministère sera destinataire, "dans deux à trois mois", d'une étude sur le sujet avant que les appels d'offres ne soient lancés. D'ores et déjà, il est prévu que la capacité de traitement de chacune des deux stations sera de 1.500 à 3.000 m3 par heure, selon la ministre.
Mme Boudjemaâ explique que 400 entreprises sont installées au long du bassin versant de oued El Harrach dont la source est située à Hammam Melouane (Blida). Mais il y a quelque 70 unités, situées dans les zones industrielles de Oued Semmar, Baba Ali, El Harrach et Eucalyptus, qui sont les plus polluantes. De nombreuses entités économiques dans divers domaines déversant des eaux usées non traitées dans l'oued et contribuant au dégagement d'odeurs nauséabondes sont identifiées.
Parmi elles figurent celles activant dans le secteur de la de chimie, de la mécanique, de la tannerie et de l'agroalimentaire. Au ministère, il est attendu que le traitement des rejets liquides permette aux riverains de l'oued de retrouver une qualité d'eau telle qu'elle était au début des années 50.
C'est à cette époque qu'un maire français a délivré au propriétaire d'une fabrique de levure, qui a fermé depuis, selon Mme Boudjemaâ, une autorisation de déverser les déchets liquides dans l'oued. Depuis cette date, il est devenu courant que les unités industrielles ne se soucient guère de la pollution générée car ne disposant même pas de mécanismes de prétraitement de l'eau afin d'enlever les éléments les plus polluants comme le mercure et qui se déposent en sédiments au fond de l'oued.
Selon le plan du ministère de l'Environnement, certaines industries très polluantes devront effectuer un pré-traitement de leurs rejets avant d'être autorisées à effectuer une connexion aux réseaux des deux stations. A l'avenir, le ministère compte se doter d'un mécanisme plus performant pour lutter contre la pollution. Les nouvelles unités devront se conformer à la loi de 2002 sur la protection de l'environnement les obligeant de procéder à une étude d'impact sur l'environnement avant obtention de l'autorisation d'exploitation.
Elles devront aussi se doter de dispositif antipollution et de technologies propres. Le traitement des eaux usées industrielles ne se limitera par à oued El Harrach car le ministère prévoit déjà de renouveler l'expérience avec oued Chélif et oued Seybousse à Annaba, conclut la ministre.


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