Le gouvernement pakistanais a demandé lundi à la Cour suprême de mettre en place une commission destinée à juger pour trahison l'ancien président Pervez Musharraf, pour avoir suspendu la Constitution et décrété l'état d'urgence en 2007. Le gouvernement pakistanais a demandé lundi à la Cour suprême de mettre en place une commission destinée à juger pour trahison l'ancien président Pervez Musharraf, pour avoir suspendu la Constitution et décrété l'état d'urgence en 2007. Pervez Musharraf fait l'objet d'une série de plaintes, notamment pour son rôle supposé dans le meurtre de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto et l'assaut meurtrier contre la Mosquée rouge d'Islamabad, et a été assigné à résidence après son retour en mai au Pakistan. L'ancien chef d'Etat, qui a aussi été déclaré inéligible alors qu'il voulait participer au scrutin législatif de mai, a cependant obtenu plusieurs fois d'être libéré sous caution au cours des dernières semaines, et il vient de demander à un tribunal régional d'être autorisé à rendre visite à sa mère malade à l'étranger. Un procès pour trahison de Pervez Musharrah, qui commandait l'armée pakistanaise lors de son arrivée au pouvoir par un coup d'état en 1999 contre l'actuel Premier ministre Nawaz Sharif, marquerait une démonstration de pouvoir sans précédent des autorités civiles face aux militaires. L'armée a en effet dirigé le Pakistan pendant plus de la moitié de son histoire comme pays indépendant, entamée en 1947. Pervez Musharraf a dû renoncer à ses fonctions en 2008 après l'échec de ses efforts pour obtenir le limogeage du président de la Cour suprême, et s'est ensuite exilé à Londres pendant quatre ans. Pervez Musharraf fait l'objet d'une série de plaintes, notamment pour son rôle supposé dans le meurtre de l'ancien Premier ministre Benazir Bhutto et l'assaut meurtrier contre la Mosquée rouge d'Islamabad, et a été assigné à résidence après son retour en mai au Pakistan. L'ancien chef d'Etat, qui a aussi été déclaré inéligible alors qu'il voulait participer au scrutin législatif de mai, a cependant obtenu plusieurs fois d'être libéré sous caution au cours des dernières semaines, et il vient de demander à un tribunal régional d'être autorisé à rendre visite à sa mère malade à l'étranger. Un procès pour trahison de Pervez Musharrah, qui commandait l'armée pakistanaise lors de son arrivée au pouvoir par un coup d'état en 1999 contre l'actuel Premier ministre Nawaz Sharif, marquerait une démonstration de pouvoir sans précédent des autorités civiles face aux militaires. L'armée a en effet dirigé le Pakistan pendant plus de la moitié de son histoire comme pays indépendant, entamée en 1947. Pervez Musharraf a dû renoncer à ses fonctions en 2008 après l'échec de ses efforts pour obtenir le limogeage du président de la Cour suprême, et s'est ensuite exilé à Londres pendant quatre ans.