Depuis quelques jours, les problèmes qui surgissent en pareilles conditions climatiques dans la wilaya de Tizi-Ouzou sont de retour, à commencer par la cruciale et non moins sempiternelle pénurie de gaz butane. Depuis quelques jours, les problèmes qui surgissent en pareilles conditions climatiques dans la wilaya de Tizi-Ouzou sont de retour, à commencer par la cruciale et non moins sempiternelle pénurie de gaz butane. En effet, depuis une semaine, la population de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui ne bénéficie pas encore de connexion au réseau de gaz de ville, est en train d'endurer cette crise qui est revenue subitement suite à l'annonce par les services météo de l'arrivée de la neige sur les régions d'une altitude de 800 mètres. La panique a alors gagné la popualtion qui s'est ruée sur les dépôts de vente de gaz butane un peu partout. Et en un clin d'œil, ce produit très prisé en temps de pluie et de neige est devenu rare, très rare. Cette situation n'épargne même pas les régions qui ne sont pas vraiment concernées par les prévisions météo annonçant les chutes de neige. C'est le cas, entre autres, des habitants de la commune de Makouda, située seulement à une vingtaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Au village Tala Bouzrou, dépendant de cette commune par exemple, le gaz n'est disponible dans aucun point de vente habituel. « Nous sommes en train d'attendre le passage du camion de distribution de gaz mais pour l'instant, l'espoir est infime pour qu'il arrive chargé car la pénurie a commencé depuis au moins quatre jours. Des gens que je connais m'appellent au téléphone de partout afin qu'on leur garde de côté au moins deux bonbonnes de gaz, mais, je n'y peux rien, du moins pour l'instant », nous confie le gérant d'un magasin situé au village Tala Bouzrou, et qui vend également le gaz butane en sus des produits alimentaires. Devant ce magasin, quelques bonbonnes de gaz, vides bien sûr, sont entreposées. Ici, tout le monde attend l'arrivée providentielle du camion qui distribue les bonbonne de gaz. Un peu plus loin, au village Tarihant, il existe un grand dépôt spécialisé dans la vente de gaz. Depuis plus de quatre jours, le portail qui y donne accès est cadennassé. Signe que cette marchandise n'est pas disponible. On essaye quand même de nous renseigner auprès du jeune qui assure le service à l'intérieur de ce dépôt. « Niet », répond-t-il. Et à l'instar du commerçant de Tala Bouzrou, il nous confie que le camion pourrait passer à tout moment. Pour s'assurer d'avoir sa « part », il faut être présent au moment de son arrivée car les bonbonnes de gaz qu'il ramène se volatilisent en un laps de temps très court. C'est du moins ce qu'assure notre interlocuteur. Au chef-lieu de la commune de Boudjima, des dizaines de citoyens attendent devant le plus grand dépôt de vente de gaz, sis à 500 mètres du siège de la mairie. Certains citoyens viennent à bord de leurs véhicules, d'autres ramènent des brouettes. D'autres encore se servent de leurs muscles pour ce faire. Chacun, selon ses moyens. Mais si seulement le gaz était disponible, tout le reste serait secondaire, nous confie un quinquagénaire, père de famille qui a été obligé de rater sa journée de travail pour acheter du gaz car chez lui, il n' y en a plus. Même pas une bonbonne pleine. Au chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun, où la majorité des foyers disposent pourtant du gaz de ville, l'ambiance est la même. L'entrée du dépôt de vente de gaz situé sur la route menant au village Tinijelt renvoit les mêmes images. Des citoyens inquiets qui s'empressent à faire le plein de leurs bonbonnes de gaz mais avec peu d'espoir compte tenu de la pénurie qui a refait surface. Une pression sur le gaz qui n'a pas vraiment sa raison d'être puisque c'est plutôt la panique qui en est la cause princiaple. Le commerçant de Tala Bouzrou nous donne, toutefois, une autre raison qui tient la route. Il s'agit du fait qu'une bonne partie des distributeurs privés de gaz butane ont mis la clé sous le paillasson ces deux dernières années avec le branchement de manière massive d'une grande partie de la Kabylie au réseau de gaz naturel. Ce qui a fait que le nombre de distributeurs a sensiblement baissé. La conséquence directe de ce changement est l'apparition de la pénurie de gaz. Rappelons, enfin, qu'en principe, avant la fin de l'année en cours, de nombreuses autres communes de la wilaya de Tizi-Ouzou vont bénéficier de l'alimentation en gaz de ville. Ce qui permettra à la pression de baisser, du moins dans les régions concernées par ces projets. En effet, depuis une semaine, la population de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui ne bénéficie pas encore de connexion au réseau de gaz de ville, est en train d'endurer cette crise qui est revenue subitement suite à l'annonce par les services météo de l'arrivée de la neige sur les régions d'une altitude de 800 mètres. La panique a alors gagné la popualtion qui s'est ruée sur les dépôts de vente de gaz butane un peu partout. Et en un clin d'œil, ce produit très prisé en temps de pluie et de neige est devenu rare, très rare. Cette situation n'épargne même pas les régions qui ne sont pas vraiment concernées par les prévisions météo annonçant les chutes de neige. C'est le cas, entre autres, des habitants de la commune de Makouda, située seulement à une vingtaine de kilomètres au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Au village Tala Bouzrou, dépendant de cette commune par exemple, le gaz n'est disponible dans aucun point de vente habituel. « Nous sommes en train d'attendre le passage du camion de distribution de gaz mais pour l'instant, l'espoir est infime pour qu'il arrive chargé car la pénurie a commencé depuis au moins quatre jours. Des gens que je connais m'appellent au téléphone de partout afin qu'on leur garde de côté au moins deux bonbonnes de gaz, mais, je n'y peux rien, du moins pour l'instant », nous confie le gérant d'un magasin situé au village Tala Bouzrou, et qui vend également le gaz butane en sus des produits alimentaires. Devant ce magasin, quelques bonbonnes de gaz, vides bien sûr, sont entreposées. Ici, tout le monde attend l'arrivée providentielle du camion qui distribue les bonbonne de gaz. Un peu plus loin, au village Tarihant, il existe un grand dépôt spécialisé dans la vente de gaz. Depuis plus de quatre jours, le portail qui y donne accès est cadennassé. Signe que cette marchandise n'est pas disponible. On essaye quand même de nous renseigner auprès du jeune qui assure le service à l'intérieur de ce dépôt. « Niet », répond-t-il. Et à l'instar du commerçant de Tala Bouzrou, il nous confie que le camion pourrait passer à tout moment. Pour s'assurer d'avoir sa « part », il faut être présent au moment de son arrivée car les bonbonnes de gaz qu'il ramène se volatilisent en un laps de temps très court. C'est du moins ce qu'assure notre interlocuteur. Au chef-lieu de la commune de Boudjima, des dizaines de citoyens attendent devant le plus grand dépôt de vente de gaz, sis à 500 mètres du siège de la mairie. Certains citoyens viennent à bord de leurs véhicules, d'autres ramènent des brouettes. D'autres encore se servent de leurs muscles pour ce faire. Chacun, selon ses moyens. Mais si seulement le gaz était disponible, tout le reste serait secondaire, nous confie un quinquagénaire, père de famille qui a été obligé de rater sa journée de travail pour acheter du gaz car chez lui, il n' y en a plus. Même pas une bonbonne pleine. Au chef-lieu de la daïra de Ouaguenoun, où la majorité des foyers disposent pourtant du gaz de ville, l'ambiance est la même. L'entrée du dépôt de vente de gaz situé sur la route menant au village Tinijelt renvoit les mêmes images. Des citoyens inquiets qui s'empressent à faire le plein de leurs bonbonnes de gaz mais avec peu d'espoir compte tenu de la pénurie qui a refait surface. Une pression sur le gaz qui n'a pas vraiment sa raison d'être puisque c'est plutôt la panique qui en est la cause princiaple. Le commerçant de Tala Bouzrou nous donne, toutefois, une autre raison qui tient la route. Il s'agit du fait qu'une bonne partie des distributeurs privés de gaz butane ont mis la clé sous le paillasson ces deux dernières années avec le branchement de manière massive d'une grande partie de la Kabylie au réseau de gaz naturel. Ce qui a fait que le nombre de distributeurs a sensiblement baissé. La conséquence directe de ce changement est l'apparition de la pénurie de gaz. Rappelons, enfin, qu'en principe, avant la fin de l'année en cours, de nombreuses autres communes de la wilaya de Tizi-Ouzou vont bénéficier de l'alimentation en gaz de ville. Ce qui permettra à la pression de baisser, du moins dans les régions concernées par ces projets.