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La diplomatie économique pour établir un nouveau partenariat
Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 12 - 2013

Le Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique s'est achevé, hier, à Paris. Les travaux ont repris à huis clos, le matin du samedi en présence d'une quarantaine de dirigeants africains, avec deux sessions dans la matinée consacrées au "partenariat économique et développement et au changement climatique".
Le Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique s'est achevé, hier, à Paris. Les travaux ont repris à huis clos, le matin du samedi en présence d'une quarantaine de dirigeants africains, avec deux sessions dans la matinée consacrées au "partenariat économique et développement et au changement climatique".
Dès la fin des travaux, se tiendra un mini-sommet sur la Centrafrique. Participeront à ce mini-sommet autour du président Hollande, le Premier ministre de transition, Nicolas Tiangaye, les chefs d'Etat des pays voisins ainsi que le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, des représentants de l'Union africaine et de l'Union européenne.
Vendredi, en fin d'après-midi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet de l'Elysée, a indiqué lors de son intervention devant ses pairs, que la contribution de l'Union africaine (UA) en faveur de la paix et de la sécurité est "substantielle", de même que son apport aux efforts internationaux dans le règlement des conflits. Abdelmalek Sellal a souligné que l'action engagée par les Africains en faveur de la paix et de la sécurité, à travers l'UA, est "intégrée au système de la paix et de sécurité de l'Onu et constitue une contribution substantielle à l'œuvre globale de règlement et de prévention des conflits".
Dans ce contexte, il a estimé que l'action de l'UA "mérite d'être renforcée et consolidée par l'apport des partenaires extra-régionaux, selon les priorités définies par l'Organisation continentale et qui participent d'un processus destiné à permettre aux pays du continent de s'approprier leur sécurité et leur développement".
Par ailleurs, M. Sellal a rappelé que l'Algérie "a apprécié le soutien exprimé par la France au principe africain, celui qui privilégie les solutions africaines aux problèmes africains". Il a également souligné que l'Algérie "apprécie hautement" l'intérêt que la France porte pour l'instauration d'un partenariat "fécond et mutuellement avantageux" avec l'Afrique et qui pourrait "stimuler davantage les relations de coopération que le continent entretient avec des partenaires stratégiques de plus en plus nombreux et de plus en plus engagés à ses côtés".
Après une première journée, qui a permis de relancer le projet de création d'une force de défense panafricaine, les dirigeants africains présents à Paris doivent réfléchir à l'élaboration d'un "nouveau partenariat économique" que Paris appelle de ses vœux, alors que l'Afrique, qui connait depuis dix ans une croissance annuelle moyenne de 5%, est de plus en plus convoitée.
La diplomatie économique est donc entrée en jeu dans ce sommet avec comme objectif de rebâtir la relation de la France avec le continent. Au terme de deux jours du Sommet à Paris, les dirigeants africains devaient s'engager à la fin des travaux, à relancer leur projet de force panafricaine de réaction rapide, serpent de mer de l'intégration africaine.
Reprenant à son compte le projet de force de réaction rapide porté par l'Union africaine, François Hollande s'est engagé à lui apporter le soutien de la France. Paris, a-t-il dit, pourrait mettre des "cadres militaires" à disposition de son état-major et "entraîner chaque année 20.000 soldats" africains, l'objectif étant que cette force soit opérationnelle en 2015. L'objectif est que "cette Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC) soit effectivement opérationnelle en 2015" et dispose d'un "état-major immédiatement projetable", a indiqué à la presse le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Au moment où la France s'engage militairement à nouveau en Centrafrique, moins d'un an après son opération au Mali, le président français, François Hollande, a mis l'accent devant ses pairs africains sur la nécessité pour l'Afrique d'assurer "par elle-même sa sécurité. Je dis bien par elle-même"", a-t-il insisté. Le chef de l'Etat français, qui a rappelé que la France consacrerait 20 milliards d'euros de prêts et dons sur cinq ans au développement de l'Afrique, a également proposé la création d'une "fondation franco-africaine pour la croissance".
Cette fondation permettrait de "mobiliser des intérêts privés et publics, français, africains et européens, vers l'innovation et les nouvelles technologies", a expliqué M. Hollande. "Paris espère une alliance entre l'Europe et l'Afrique sur les objectifs de cette conférence", dit-on à l'Elysée. "Il faut mieux faire entendre notre voix et aussi celle de l'Afrique qui est la plus touchée par ce phénomène (désertification, érosion des sols, déforestation)", souligne l'entourage du président français. Autre thème du sommet, le changement climatique dont les effets inquiètent les pays africains.
L'objectif de la France est d'obtenir un accord lors de la Conférence climat prévue à Paris en 2015, pour laquelle elle souhaite établir une "alliance entre les pays les plus vulnérables", en l'occurrence l'Afrique, "et les plus progressistes, c'est-à-dire l'Europe", a expliqué le ministre français du Développement, Pascal Canfin. L'UE a d'ores et déjà annoncé vendredi le déblocage de 50 millions d'euros supplémentaires pour appuyer la force africaine en Centrafrique (Misca), appelée à se renforcer.
Dès la fin des travaux, se tiendra un mini-sommet sur la Centrafrique. Participeront à ce mini-sommet autour du président Hollande, le Premier ministre de transition, Nicolas Tiangaye, les chefs d'Etat des pays voisins ainsi que le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, des représentants de l'Union africaine et de l'Union européenne.
Vendredi, en fin d'après-midi, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet de l'Elysée, a indiqué lors de son intervention devant ses pairs, que la contribution de l'Union africaine (UA) en faveur de la paix et de la sécurité est "substantielle", de même que son apport aux efforts internationaux dans le règlement des conflits. Abdelmalek Sellal a souligné que l'action engagée par les Africains en faveur de la paix et de la sécurité, à travers l'UA, est "intégrée au système de la paix et de sécurité de l'Onu et constitue une contribution substantielle à l'œuvre globale de règlement et de prévention des conflits".
Dans ce contexte, il a estimé que l'action de l'UA "mérite d'être renforcée et consolidée par l'apport des partenaires extra-régionaux, selon les priorités définies par l'Organisation continentale et qui participent d'un processus destiné à permettre aux pays du continent de s'approprier leur sécurité et leur développement".
Par ailleurs, M. Sellal a rappelé que l'Algérie "a apprécié le soutien exprimé par la France au principe africain, celui qui privilégie les solutions africaines aux problèmes africains". Il a également souligné que l'Algérie "apprécie hautement" l'intérêt que la France porte pour l'instauration d'un partenariat "fécond et mutuellement avantageux" avec l'Afrique et qui pourrait "stimuler davantage les relations de coopération que le continent entretient avec des partenaires stratégiques de plus en plus nombreux et de plus en plus engagés à ses côtés".
Après une première journée, qui a permis de relancer le projet de création d'une force de défense panafricaine, les dirigeants africains présents à Paris doivent réfléchir à l'élaboration d'un "nouveau partenariat économique" que Paris appelle de ses vœux, alors que l'Afrique, qui connait depuis dix ans une croissance annuelle moyenne de 5%, est de plus en plus convoitée.
La diplomatie économique est donc entrée en jeu dans ce sommet avec comme objectif de rebâtir la relation de la France avec le continent. Au terme de deux jours du Sommet à Paris, les dirigeants africains devaient s'engager à la fin des travaux, à relancer leur projet de force panafricaine de réaction rapide, serpent de mer de l'intégration africaine.
Reprenant à son compte le projet de force de réaction rapide porté par l'Union africaine, François Hollande s'est engagé à lui apporter le soutien de la France. Paris, a-t-il dit, pourrait mettre des "cadres militaires" à disposition de son état-major et "entraîner chaque année 20.000 soldats" africains, l'objectif étant que cette force soit opérationnelle en 2015. L'objectif est que "cette Capacité africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC) soit effectivement opérationnelle en 2015" et dispose d'un "état-major immédiatement projetable", a indiqué à la presse le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Au moment où la France s'engage militairement à nouveau en Centrafrique, moins d'un an après son opération au Mali, le président français, François Hollande, a mis l'accent devant ses pairs africains sur la nécessité pour l'Afrique d'assurer "par elle-même sa sécurité. Je dis bien par elle-même"", a-t-il insisté. Le chef de l'Etat français, qui a rappelé que la France consacrerait 20 milliards d'euros de prêts et dons sur cinq ans au développement de l'Afrique, a également proposé la création d'une "fondation franco-africaine pour la croissance".
Cette fondation permettrait de "mobiliser des intérêts privés et publics, français, africains et européens, vers l'innovation et les nouvelles technologies", a expliqué M. Hollande. "Paris espère une alliance entre l'Europe et l'Afrique sur les objectifs de cette conférence", dit-on à l'Elysée. "Il faut mieux faire entendre notre voix et aussi celle de l'Afrique qui est la plus touchée par ce phénomène (désertification, érosion des sols, déforestation)", souligne l'entourage du président français. Autre thème du sommet, le changement climatique dont les effets inquiètent les pays africains.
L'objectif de la France est d'obtenir un accord lors de la Conférence climat prévue à Paris en 2015, pour laquelle elle souhaite établir une "alliance entre les pays les plus vulnérables", en l'occurrence l'Afrique, "et les plus progressistes, c'est-à-dire l'Europe", a expliqué le ministre français du Développement, Pascal Canfin. L'UE a d'ores et déjà annoncé vendredi le déblocage de 50 millions d'euros supplémentaires pour appuyer la force africaine en Centrafrique (Misca), appelée à se renforcer.


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