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Abdelaziz Belaïd : un air de jouvence pour les présidentielles
Il est le plus jeune candidat
Publié dans Le Midi Libre le 15 - 03 - 2014

Le Conseil constitutionnel a validé le dossier de six (6) candidats. Cinq sont des « habitués » du concours. L'un d'eux s'aligne pour un 4ème mandat. Un novice fait son entrée. Il est jeune, un riche parcours politique et de fortes ambitions pour rencontrer son « destin ».
Le Conseil constitutionnel a validé le dossier de six (6) candidats. Cinq sont des « habitués » du concours. L'un d'eux s'aligne pour un 4ème mandat. Un novice fait son entrée. Il est jeune, un riche parcours politique et de fortes ambitions pour rencontrer son « destin ».
Après que le Conseil constitutionnel eut annoncé la liste des candidats retenus pour concourir à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, les choses sérieuses ont commencé dès hier, vendredi. Les six candidatures à la présidentielle ont été validées, jeudi denier par l'institution présidée par Mourad Medelci à savoir Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis,
Louisa Hanoune, Abdelaziz Belaid, Ali Faouzi Rebaine et Moussa Touati vont devoir mettre les bouchées doubles pour porter le programme électoral qu'ils ont élaboré et peaufiné à la connaissance des citoyens de toutes les contrées du vaste territoire national. La short liste qui a été dévoilée par le Conseil constitutionnel ne contenait pas d'invités « surprise » si ce n'est la présence de Abdelaziz Belaid, jeune président du Front El Moustakbal.
Il fait figure de jeune premier parmi les autres candidats qui vont allègrement vers la soixantaine pour certains et beaucoup pour d'autres. Âgé de 51 ans, il est le plus jeune candidat à la présidentielle du 17 avril prochain. Une riche carrière politique parsème son parcours.
À l'âge de 23 ans, il est membre du comité central du FLN. En 2001, il gravit un échelon dans la hiérarchie organique du vieux parti. Il est désigné membre du bureau politique du FLN. Il a assumé également deux mandats consécutifs de la députation (1997-2002 et 2002-2007). Lors de la présidentielle de 2004, Abdelaziz Belaid a affiché son soutien au candidat Ali Benflis qui se présentait contre le président de la République sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Un soutien qui a lui valu d'être mis sur la liste « noire » du FLN et une "mort politique" prématurément programmée par certains, jusqu'à ce qu'il décide de créer son propre parti politique à la faveur du dégel du champ politique décidé par le chef de l'Etat dans le cadres des réformes politiques qu'il a initié pour « dépasser » le printemps arabe qui secouait l'ensemble du monde arabe. Le sémillant patron du Front El Moustakbal s'est fait un nom et une réputation qu'il a su présentement rentabiliser dans le mouvement associatif.
Il commence dès son jeune son « apprentissage » de militant dans les rangs des Scouts algériens. Une école où l'on apprend les bases du militantisme et qui va servir de tremplin au jeune Abdelaziz Belaïd pour voir plus grand dans le mouvement associatif. Peu après, toujours dans le milieu de la jeunesse, il milite au sein de l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA). Il finit, grâce à son engagement «volontariste» et très «activiste» à devenir son secrétaire général.
Comme, il voit toujours grand, le jeune Belaïd, vise à être le patron de toute la jeunesse algérienne, regroupée en ce temps là dans une union nationale : l'Union nationale de la jeunesse algérienne. Il parvient à ses fins et l'UNJA tombera sous sa coupe, il est vrai qu'il a bénéficié d'un coup de pouce d'un haut dirigeant qui l'a pris sous son aile protectrice.
En 2001, il est à la tête du comité chargé de la préparation du Festival mondial de la jeunesse, organisé à Alger. Un palmarès politique très riche qui lui a permis d'être de tous les « chemins » qui mènent au pouvoir pour celui qui sait être patient en perspective d'un destin national. Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle du 17 avril c'est l'apothéose pour le président du Front El Moustakbal qui a accompli une percée considérable sur l'échiquier politique national.
Un front qui dès sa création en 2012, ambitionne de faire la politique autrement: une ligne réaliste loin des promesses politiciennes. Abdelaziz Belaïd avait soutenu, lors de son congrès extraordinaire que sa formation politique a de «grandes chances lors de cette échéance». Est-ce la rencontre d'un destin national pour lui à l'occasion de prochaines présidentielles ? L'on sera fixé le jour d'après le 17 avril prochain.
Après que le Conseil constitutionnel eut annoncé la liste des candidats retenus pour concourir à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, les choses sérieuses ont commencé dès hier, vendredi. Les six candidatures à la présidentielle ont été validées, jeudi denier par l'institution présidée par Mourad Medelci à savoir Abdelaziz Bouteflika, Ali Benflis,
Louisa Hanoune, Abdelaziz Belaid, Ali Faouzi Rebaine et Moussa Touati vont devoir mettre les bouchées doubles pour porter le programme électoral qu'ils ont élaboré et peaufiné à la connaissance des citoyens de toutes les contrées du vaste territoire national. La short liste qui a été dévoilée par le Conseil constitutionnel ne contenait pas d'invités « surprise » si ce n'est la présence de Abdelaziz Belaid, jeune président du Front El Moustakbal.
Il fait figure de jeune premier parmi les autres candidats qui vont allègrement vers la soixantaine pour certains et beaucoup pour d'autres. Âgé de 51 ans, il est le plus jeune candidat à la présidentielle du 17 avril prochain. Une riche carrière politique parsème son parcours.
À l'âge de 23 ans, il est membre du comité central du FLN. En 2001, il gravit un échelon dans la hiérarchie organique du vieux parti. Il est désigné membre du bureau politique du FLN. Il a assumé également deux mandats consécutifs de la députation (1997-2002 et 2002-2007). Lors de la présidentielle de 2004, Abdelaziz Belaid a affiché son soutien au candidat Ali Benflis qui se présentait contre le président de la République sortant, Abdelaziz Bouteflika.
Un soutien qui a lui valu d'être mis sur la liste « noire » du FLN et une "mort politique" prématurément programmée par certains, jusqu'à ce qu'il décide de créer son propre parti politique à la faveur du dégel du champ politique décidé par le chef de l'Etat dans le cadres des réformes politiques qu'il a initié pour « dépasser » le printemps arabe qui secouait l'ensemble du monde arabe. Le sémillant patron du Front El Moustakbal s'est fait un nom et une réputation qu'il a su présentement rentabiliser dans le mouvement associatif.
Il commence dès son jeune son « apprentissage » de militant dans les rangs des Scouts algériens. Une école où l'on apprend les bases du militantisme et qui va servir de tremplin au jeune Abdelaziz Belaïd pour voir plus grand dans le mouvement associatif. Peu après, toujours dans le milieu de la jeunesse, il milite au sein de l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA). Il finit, grâce à son engagement «volontariste» et très «activiste» à devenir son secrétaire général.
Comme, il voit toujours grand, le jeune Belaïd, vise à être le patron de toute la jeunesse algérienne, regroupée en ce temps là dans une union nationale : l'Union nationale de la jeunesse algérienne. Il parvient à ses fins et l'UNJA tombera sous sa coupe, il est vrai qu'il a bénéficié d'un coup de pouce d'un haut dirigeant qui l'a pris sous son aile protectrice.
En 2001, il est à la tête du comité chargé de la préparation du Festival mondial de la jeunesse, organisé à Alger. Un palmarès politique très riche qui lui a permis d'être de tous les « chemins » qui mènent au pouvoir pour celui qui sait être patient en perspective d'un destin national. Abdelaziz Belaïd, candidat à la présidentielle du 17 avril c'est l'apothéose pour le président du Front El Moustakbal qui a accompli une percée considérable sur l'échiquier politique national.
Un front qui dès sa création en 2012, ambitionne de faire la politique autrement: une ligne réaliste loin des promesses politiciennes. Abdelaziz Belaïd avait soutenu, lors de son congrès extraordinaire que sa formation politique a de «grandes chances lors de cette échéance». Est-ce la rencontre d'un destin national pour lui à l'occasion de prochaines présidentielles ? L'on sera fixé le jour d'après le 17 avril prochain.


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