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Les exportateurs réclament une révision
Réglementation des changes en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 04 - 2014

Une révision de la réglementation des changes est "impérieuse" pour aller vers une relance significative du volume des exportations hors-hydrocarbures a estimé, hier à Alger, le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri.
Une révision de la réglementation des changes est "impérieuse" pour aller vers une relance significative du volume des exportations hors-hydrocarbures a estimé, hier à Alger, le président de l'Association nationale des exportateurs algériens (Anexal), Ali Bey Nasri.
"Cette réglementation, datant du début des années 90 où l'Algérie connaissait de graves difficultés financières, doit être réaménagée" a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio nationale. Insistant sur le fait que les entreprises candidates à l'exportation ont besoin d'un environnement de facilitation, Ali Bey Nasri a ciblé, dans ses propos, les principaux obstacles entravant l'acte d'exportation, soulignant ainsi la nécessité de réviser la réglementation des changes qui selon lui "étouffe les initiatives des opérateurs".
"Les exportations hors hydrocarbures stagnent de puis près d'une dizaine d'année autour de deux milliards de dollars et n'arrivent pas à dépasser ce cap" a déploré Ali Bey Nasri. Rappelant les 60 mesures en faveur de la relance des exportations hors hydrocarbures arrêtées lors de la réunion tripartite de septembre 2011, le président d'Anexal a constaté que peu de dispositions ont été effectivement concrétisées sur le terrain.
Il a ainsi regretté le retard enregistré dans l'installation du conseil national consultatif de la promotion de l'exportation. L'installation de cet organe permettrait de lever beaucoup d'écueils et de prendre les mesures de facilitations requises pour impulser le volume des exportation. L'excès de méfiance à l'égard des exportateurs est pour le moins injustifié, selon lui, ajoutant que "ce sont les importateurs qui sont pour l'essentiel responsables des transferts illicites et des fuites de capitaux".
"La réglementation encadrant le régime douanier de l'admission temporaire et l'obligation de solliciter un accord préalable de la Banque d'Algérie constituent d'autres entraves qui bloquent les démarches des exportateurs", a affirmé le président de l'Anexal. Mettant l'accent sur la nécessité d'une vision stratégique et d'une identification précise des secteurs d'activité disposant d'une réelle vocation à l'exportation, Ali Bey Nasri s'est attardé sur les immenses potentialités recelées par l'agriculture nationale.
"L'Algérie peut valoriser près de 50 millions d'hectares autour de spéculations tournées vers l'agriculture (maraîchage, agrumes, oléiculture, dattes...) et atteindre voire dépasser le niveau des exportations agricoles des pays voisins (entre 1 et 1.5 milliards de dollars)", a-t-il ainsi assuré. Evoquant le faible niveau des échanges avec les pays africains, le président d'Anexal a regretté l'absence d'accompagnement des exportateurs par les banques nationales.
"La présence des banques nationales sur le continent africain est une nécessité pour booster le volume de nos exportations dans ces régions" a-t-il souligné. Concernant les exportations avec les pays voisins, Ali Bey Nasri a regretté les entraves concernant l'application de l'accord préférentiel commercial liant l'Algérie à la Tunisie, entré en vigueur le 1er mars dernier. "Des exportations algériennes sont actuellement bloquées à l'entrée du territoire tunisien" a-t-il encore déploré.
"Cette réglementation, datant du début des années 90 où l'Algérie connaissait de graves difficultés financières, doit être réaménagée" a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio nationale. Insistant sur le fait que les entreprises candidates à l'exportation ont besoin d'un environnement de facilitation, Ali Bey Nasri a ciblé, dans ses propos, les principaux obstacles entravant l'acte d'exportation, soulignant ainsi la nécessité de réviser la réglementation des changes qui selon lui "étouffe les initiatives des opérateurs".
"Les exportations hors hydrocarbures stagnent de puis près d'une dizaine d'année autour de deux milliards de dollars et n'arrivent pas à dépasser ce cap" a déploré Ali Bey Nasri. Rappelant les 60 mesures en faveur de la relance des exportations hors hydrocarbures arrêtées lors de la réunion tripartite de septembre 2011, le président d'Anexal a constaté que peu de dispositions ont été effectivement concrétisées sur le terrain.
Il a ainsi regretté le retard enregistré dans l'installation du conseil national consultatif de la promotion de l'exportation. L'installation de cet organe permettrait de lever beaucoup d'écueils et de prendre les mesures de facilitations requises pour impulser le volume des exportation. L'excès de méfiance à l'égard des exportateurs est pour le moins injustifié, selon lui, ajoutant que "ce sont les importateurs qui sont pour l'essentiel responsables des transferts illicites et des fuites de capitaux".
"La réglementation encadrant le régime douanier de l'admission temporaire et l'obligation de solliciter un accord préalable de la Banque d'Algérie constituent d'autres entraves qui bloquent les démarches des exportateurs", a affirmé le président de l'Anexal. Mettant l'accent sur la nécessité d'une vision stratégique et d'une identification précise des secteurs d'activité disposant d'une réelle vocation à l'exportation, Ali Bey Nasri s'est attardé sur les immenses potentialités recelées par l'agriculture nationale.
"L'Algérie peut valoriser près de 50 millions d'hectares autour de spéculations tournées vers l'agriculture (maraîchage, agrumes, oléiculture, dattes...) et atteindre voire dépasser le niveau des exportations agricoles des pays voisins (entre 1 et 1.5 milliards de dollars)", a-t-il ainsi assuré. Evoquant le faible niveau des échanges avec les pays africains, le président d'Anexal a regretté l'absence d'accompagnement des exportateurs par les banques nationales.
"La présence des banques nationales sur le continent africain est une nécessité pour booster le volume de nos exportations dans ces régions" a-t-il souligné. Concernant les exportations avec les pays voisins, Ali Bey Nasri a regretté les entraves concernant l'application de l'accord préférentiel commercial liant l'Algérie à la Tunisie, entré en vigueur le 1er mars dernier. "Des exportations algériennes sont actuellement bloquées à l'entrée du territoire tunisien" a-t-il encore déploré.


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