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Le marché couvert perd son lustre d'antan
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 04 - 2014

Il était une fois le marché couvert de Tizi-Ouzou, serait-on tenté d'écrire. Et pour cause, il ne reste presque rien du lustre d'antan de ce mythique marché couvert situé en plein centre-ville de Tizi-Ouzou à la cité Eucalyptus et près du siège de l'Ansej.
Il était une fois le marché couvert de Tizi-Ouzou, serait-on tenté d'écrire. Et pour cause, il ne reste presque rien du lustre d'antan de ce mythique marché couvert situé en plein centre-ville de Tizi-Ouzou à la cité Eucalyptus et près du siège de l'Ansej.
Les clients ne se ruent plus sur ce marché. Pourtant, ce dernier a fait les beaux jours de la ville de Tizi-Ouzou durant plusieurs années, notamment dans les années quatre vingt et au début des années qautre-vingt dix. Actuellement, ils sont plutôt rares les citoyens qui optent pour ce marché afin de s'en approvisionner en fruits et légumes. Les raisons de ce déclin sont multiples, précisent les commerçants qui ont encore le courage d'y exercer.
« Actuellement, nous travaillons beaucoup moins qu'avant. La rentabilité a beaucoup baissé et si ce n'étaient pas les restaurants qui viennent faire leurs achats dans ce marché, ça aurait fait très longtemps que nous aurions mis la clé sous le paillasson », nous confie l'un des plus anciens commerçants ayant un stand en ce lieu tant convoité par les clients jadis. Leur situation n'est guère reluisante, explique notre interlocuteur. Ce dernier rappelle que les récents travaux d'aménagement ayant complètement métamorphosé ledit marché vers le mieux bien entendu n'ont pas changé grand-chose. Il va sans dire qu'il s'agit juste d'un changement dans la forme, mais dans le fond, les choses ne se sont pas du tout améliorées. Un autre commerçant souligne :
« L'une des raisons de ce recul est liée au fait que les gens préfèrent se rendre au marché de Drâa Ben Khedda pour les avantages que ce dernier offre ». Et à notre interlocuteur d'être plus explicite : le marché de Drâa Ben khedda propose plusieurs atouts aux clients, notamment la fraîcheur des fruits et légumes vendus mais aussi et surtout les prix.
Il est aussi question de sa praticabilité car l'acheteur ne trouve pas d'endroits où garer sa voiture à proximité du marché couvert de la ville de Tizi-Ouzou. Il préfère, donc, Drâa Ben Khedda où les espaces de stationnement ne font point défaut, faut-il le rappeler. Des septuagénaires et des sexagénaires, ayant connu les beaux jours du marché couvert de Tizi-Ouzou, regrettent le temps où des centaines de clients y convergeaient non seulement pour faire leurs achats mais aussi afin de se rencontrer.
« A l'époque, il n'y a avait pas de portable et les citoyens se retrouvaient systématiquement au niveau de ce marché couvert ou au niveau du marché hebdomadaire dit Essebt, qui n'existe plus hélas », nous confie un sexagénaire qui se rappelle même du temps où un habile cordonnier exerçait au niveau du marché couvert.
C'était pratiquement le seul dans la ville des Genêts. Le marché couvert, tout comme de nombreux autres endroits sociaux inoubliables de la ville de Tizi-Ouzou, font, désormais, partie du passé de cette cité. Tizi s'est complètement métamorphosée ces dernières années. C'est le cas, par exemple, du célèbre café des Idebalen qui n'existe plus. Tout comme les salles de cinéma Djurdjura, l'Algéria, le Studio mais aussi du restaurant Ahrès qui ne servait que du pain, du couscous et du lait. Un véritable refuge pour les pauvres où ceux qui n'avaient pas d'argent mangeaient sans être inquiétés par le propriétaire de ce commerce dont la générosité est légendaire.
Les clients ne se ruent plus sur ce marché. Pourtant, ce dernier a fait les beaux jours de la ville de Tizi-Ouzou durant plusieurs années, notamment dans les années quatre vingt et au début des années qautre-vingt dix. Actuellement, ils sont plutôt rares les citoyens qui optent pour ce marché afin de s'en approvisionner en fruits et légumes. Les raisons de ce déclin sont multiples, précisent les commerçants qui ont encore le courage d'y exercer.
« Actuellement, nous travaillons beaucoup moins qu'avant. La rentabilité a beaucoup baissé et si ce n'étaient pas les restaurants qui viennent faire leurs achats dans ce marché, ça aurait fait très longtemps que nous aurions mis la clé sous le paillasson », nous confie l'un des plus anciens commerçants ayant un stand en ce lieu tant convoité par les clients jadis. Leur situation n'est guère reluisante, explique notre interlocuteur. Ce dernier rappelle que les récents travaux d'aménagement ayant complètement métamorphosé ledit marché vers le mieux bien entendu n'ont pas changé grand-chose. Il va sans dire qu'il s'agit juste d'un changement dans la forme, mais dans le fond, les choses ne se sont pas du tout améliorées. Un autre commerçant souligne :
« L'une des raisons de ce recul est liée au fait que les gens préfèrent se rendre au marché de Drâa Ben Khedda pour les avantages que ce dernier offre ». Et à notre interlocuteur d'être plus explicite : le marché de Drâa Ben khedda propose plusieurs atouts aux clients, notamment la fraîcheur des fruits et légumes vendus mais aussi et surtout les prix.
Il est aussi question de sa praticabilité car l'acheteur ne trouve pas d'endroits où garer sa voiture à proximité du marché couvert de la ville de Tizi-Ouzou. Il préfère, donc, Drâa Ben Khedda où les espaces de stationnement ne font point défaut, faut-il le rappeler. Des septuagénaires et des sexagénaires, ayant connu les beaux jours du marché couvert de Tizi-Ouzou, regrettent le temps où des centaines de clients y convergeaient non seulement pour faire leurs achats mais aussi afin de se rencontrer.
« A l'époque, il n'y a avait pas de portable et les citoyens se retrouvaient systématiquement au niveau de ce marché couvert ou au niveau du marché hebdomadaire dit Essebt, qui n'existe plus hélas », nous confie un sexagénaire qui se rappelle même du temps où un habile cordonnier exerçait au niveau du marché couvert.
C'était pratiquement le seul dans la ville des Genêts. Le marché couvert, tout comme de nombreux autres endroits sociaux inoubliables de la ville de Tizi-Ouzou, font, désormais, partie du passé de cette cité. Tizi s'est complètement métamorphosée ces dernières années. C'est le cas, par exemple, du célèbre café des Idebalen qui n'existe plus. Tout comme les salles de cinéma Djurdjura, l'Algéria, le Studio mais aussi du restaurant Ahrès qui ne servait que du pain, du couscous et du lait. Un véritable refuge pour les pauvres où ceux qui n'avaient pas d'argent mangeaient sans être inquiétés par le propriétaire de ce commerce dont la générosité est légendaire.


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