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Quand les prix s'envolent...
Ramadhan à Tizi Ouzou
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 07 - 2012

Cinq jours après le début du mois sacré de Ramadhan, les prix des divers produits alimentaires n'ont pas connu de baisse après avoir enregistré une hausse subite et vertigineuse dès le premier jour du mois religieux.
Cinq jours après le début du mois sacré de Ramadhan, les prix des divers produits alimentaires n'ont pas connu de baisse après avoir enregistré une hausse subite et vertigineuse dès le premier jour du mois religieux.
Les pères de famille n'auront pas, donc, à faillir à la règle qui consiste à serrer la ceinture pour parvenir à tenir jusqu'à la fin du mois sacré. Les marchés de la wilaya et ceux du chef-lieu sont, malgré cette hausse, envahis quotidiennement par les citoyens qui tentent de se démener autant que faire se peut afin de pouvoir s'approvisionner en légumes et même en fruits. Ramadhan est, certes, le mois où les nantis pourraient expérimenter la difficulté de l'abstention. Mais le soir venu, tous les mets sont là, sur la table, pour prendre sa revanche sur plus de quinze heures de jeûne. Pourquoi donc se sentir obligé d'acheter autant que ça si les prix sont vraiment hors de portée ? Une sexagénaire, mère de famille, rencontrée au marché des fruits et légumes de la ville de Tizi- Ouzou répond : «On ne peut pas rester sans manger du Fedjr au Maghreb et puis, le soir venu, ne pas se permmettre quelques plats succulents, un peu de viande et du poulet, une tranche de zalabia et du Kelb louz, une salade et des fruits de saison». Notre interlocutrice précise qu'il s'agit là du strict minimum et non pas d'un repas luxueux. C'est donc devenu une tradition. Acheter et ce, quels que soient les prix proposées. C'est ce qui encourage la majorité des commerçants à maintenir les prix élevés car c'est la demande qui dicte les prix, faut-il le rappeler. Même si les commerçants de détail s'en lavent les mains et jettent la balle dans le camp des grossistes. «Nous ne faisons que répercuter les hausses qu'imposent les commerçants dès que le Ramadhan et les fêtes de l'Aïd sont là», nous confie un commerçant du même marché. Les prix s'enflamment davantage dans les villages où les citoyens sont parfois obligés d'aller dans les grandes villes pour s'approvisionner. Ces deux derniers jours, la pomme de terre se vendait à 60 DA le kilogramme. Son prix a donc doublé à l'occasion du mois de Ramadhan. La carotte était affichée à 80 DA, la courgette à 130 DA, l'oignon à 55 DA, le piment à 100 DA alors que le prix de la tomate frisait les 80 DA. Comme on peut le constater, tous les prix des légumes ont enregsitré des hausses inouies bien que nous soyons en pleine saison chaude, ce qui est censée faire baisser les prix surtout de certains légumes et fruits qui sont vite périssables. Pour les familles, heuresuement qu'il y a le marché de détail de fruits et légumes de Drâa Ben Khedda où les prix pratiqués sont snesiblement plus humains, serait-on tenté de dire. Lors de notre déplacement avant-hier, en milieu de journée, les prix affichés par les dizaines de commerçants qui y exercent étaient somme toute abordables compte tenu du contexte. Ainsi, au marché de Drâa Ben Khedda, la tomate est cédée à 35 DA, la pomme à 40 DA, le poivron entre 50 et 70 DA, selon la qualité, la carotte à 50 DA, la salade verte à 70 DA, la courgette à 60 DA, le concombre à 50 DA, le celeri à 200 DA et enfin la pastèque à 50 DA. Alors que la pomme de production locale est affichée à 40 DA le kilogramme. On peut donc qualifier, sans risque de se tromper, de marché de la Rahma celui de Drâa Ben Khedda. Ce dernier enregistre d'ailleurs des rushs quotidiens des citoyens qui font le déplacement des quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou et même de la wilaya de Boumerdès. Le marché des fruits et légumes de Drâa Ben Khedda est connu pour sa compétitivité. Mais, encore faut-il être véhiculé pour pouvoir faire le déplacement jusqu'à Drâa Ben Khedda pour effectuer ses courses. La hausse des prix touche aussi d'autres produits alimentaires très prisés en ce mois sacré comme la zalabia qui a atteint les 280 DA le kilo. Une contradiction mérite, toutefois, d'être signalée : bien que tout le monde se plaigne de ces flambées des prix, les citoyens continuent d'acheter comme si de rien n'était. Des queues se froment même devant une bonne partie des magasins de la ville de Tizi-Ouzou particulièrement à partir de 16 heures. C'est le cas de ce magasin de vente de Zalabia situé sur la route Lamali-Ahmed (dite route de l'hôpital) où une longue queue est formée tous les soirs que Dieu fait. Le prix affiché est loin de dissuader les acheteurs. Peut-être que c'est le fait de défier ces prix qui constitue en soi le charme du mois de Ramadhan. Sacré mois !
Les pères de famille n'auront pas, donc, à faillir à la règle qui consiste à serrer la ceinture pour parvenir à tenir jusqu'à la fin du mois sacré. Les marchés de la wilaya et ceux du chef-lieu sont, malgré cette hausse, envahis quotidiennement par les citoyens qui tentent de se démener autant que faire se peut afin de pouvoir s'approvisionner en légumes et même en fruits. Ramadhan est, certes, le mois où les nantis pourraient expérimenter la difficulté de l'abstention. Mais le soir venu, tous les mets sont là, sur la table, pour prendre sa revanche sur plus de quinze heures de jeûne. Pourquoi donc se sentir obligé d'acheter autant que ça si les prix sont vraiment hors de portée ? Une sexagénaire, mère de famille, rencontrée au marché des fruits et légumes de la ville de Tizi- Ouzou répond : «On ne peut pas rester sans manger du Fedjr au Maghreb et puis, le soir venu, ne pas se permmettre quelques plats succulents, un peu de viande et du poulet, une tranche de zalabia et du Kelb louz, une salade et des fruits de saison». Notre interlocutrice précise qu'il s'agit là du strict minimum et non pas d'un repas luxueux. C'est donc devenu une tradition. Acheter et ce, quels que soient les prix proposées. C'est ce qui encourage la majorité des commerçants à maintenir les prix élevés car c'est la demande qui dicte les prix, faut-il le rappeler. Même si les commerçants de détail s'en lavent les mains et jettent la balle dans le camp des grossistes. «Nous ne faisons que répercuter les hausses qu'imposent les commerçants dès que le Ramadhan et les fêtes de l'Aïd sont là», nous confie un commerçant du même marché. Les prix s'enflamment davantage dans les villages où les citoyens sont parfois obligés d'aller dans les grandes villes pour s'approvisionner. Ces deux derniers jours, la pomme de terre se vendait à 60 DA le kilogramme. Son prix a donc doublé à l'occasion du mois de Ramadhan. La carotte était affichée à 80 DA, la courgette à 130 DA, l'oignon à 55 DA, le piment à 100 DA alors que le prix de la tomate frisait les 80 DA. Comme on peut le constater, tous les prix des légumes ont enregsitré des hausses inouies bien que nous soyons en pleine saison chaude, ce qui est censée faire baisser les prix surtout de certains légumes et fruits qui sont vite périssables. Pour les familles, heuresuement qu'il y a le marché de détail de fruits et légumes de Drâa Ben Khedda où les prix pratiqués sont snesiblement plus humains, serait-on tenté de dire. Lors de notre déplacement avant-hier, en milieu de journée, les prix affichés par les dizaines de commerçants qui y exercent étaient somme toute abordables compte tenu du contexte. Ainsi, au marché de Drâa Ben Khedda, la tomate est cédée à 35 DA, la pomme à 40 DA, le poivron entre 50 et 70 DA, selon la qualité, la carotte à 50 DA, la salade verte à 70 DA, la courgette à 60 DA, le concombre à 50 DA, le celeri à 200 DA et enfin la pastèque à 50 DA. Alors que la pomme de production locale est affichée à 40 DA le kilogramme. On peut donc qualifier, sans risque de se tromper, de marché de la Rahma celui de Drâa Ben Khedda. Ce dernier enregistre d'ailleurs des rushs quotidiens des citoyens qui font le déplacement des quatre coins de la wilaya de Tizi Ouzou et même de la wilaya de Boumerdès. Le marché des fruits et légumes de Drâa Ben Khedda est connu pour sa compétitivité. Mais, encore faut-il être véhiculé pour pouvoir faire le déplacement jusqu'à Drâa Ben Khedda pour effectuer ses courses. La hausse des prix touche aussi d'autres produits alimentaires très prisés en ce mois sacré comme la zalabia qui a atteint les 280 DA le kilo. Une contradiction mérite, toutefois, d'être signalée : bien que tout le monde se plaigne de ces flambées des prix, les citoyens continuent d'acheter comme si de rien n'était. Des queues se froment même devant une bonne partie des magasins de la ville de Tizi-Ouzou particulièrement à partir de 16 heures. C'est le cas de ce magasin de vente de Zalabia situé sur la route Lamali-Ahmed (dite route de l'hôpital) où une longue queue est formée tous les soirs que Dieu fait. Le prix affiché est loin de dissuader les acheteurs. Peut-être que c'est le fait de défier ces prix qui constitue en soi le charme du mois de Ramadhan. Sacré mois !


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