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Les séparatistes de Slaviansk prêts à échanger les observateurs
Crise en Ukraine
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 04 - 2014

Les séparatistes pro-Russes qui détiennent huit observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, se sont dit prêts, samedi, à négocier un échange.
Les séparatistes pro-Russes qui détiennent huit observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) à Slaviansk, dans l'est de l'Ukraine, se sont dit prêts, samedi, à négocier un échange.
"La junte au pouvoir à Kiev détient nos camarades, par conséquent, si c'est possible, nous sommes prêts à un échange", a déclaré à la presse Viatcheslav Ponomariov, maire de facto de la ville. "Ce sont des soldats qui se trouvaient sur notre territoire sans notre permission, ils sont naturellement prisonniers", a-t-il dit des observateurs capturés vendredi.
Il a précisé que ses hommes tentaient de déterminer qui ils sont, quelles étaient les activités qu'ils menaient et pour quelles raisons ils se sont rendus à Slaviansk. Il a ajouté qu'il était disposé à s'entretenir avec l'équipe de négociateurs de l'OSCE en route pour Slaviansk. "Les prisonniers sont depuis toujours des monnaies d'échange en temps de guerre.
C'est une pratique internationale", a noté Ponomariov. L'OSCE a annoncé, de son côté, qu'elle était en contact avec "toutes les parties" concernées depuis que les huit observateurs - quatre Allemands, un Tchèque, un Danois, un Suédois et un Polonais - ont été capturés. Mais une porte-parole de l'organisation a précisé qu'aucun contact direct n'avait pu être établi avec eux. A Berlin, le gouvernement allemand a réclamé que tout soit entrepris pour obtenir leur libération.
"J'appelle toutes les personnes qui ont des responsabilités et une influence en Ukraine et en Russie à tout faire et à user de toute leur influence et ce, de toute urgence, pour faire en sorte que les observateurs soient libérés immédiatement et en bonne santé", a déclaré la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen.
Frank-Walter Steinmeier, son collègue aux Affaires étrangères, a salué de son côté les offres de service de la Russie. Le chef de la diplomatie allemande a précisé s'être entretenu par téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Il a également eu le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le président en exercice de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter. La Russie, qui fait partie de l'OSCE, s'est dite prête à agir dans ce dossier mais n'a pas fourni de précisions sur ce qu'elle comptait faire.
"Nous pensons que ces personnes doivent être libérées le plus rapidement possible", a dit Andreï Keline, représentant de Moscou auprès de l'OSCE, cité samedi par l'agence de presse Itar-Tass. "La Russie en tant que membre de l'OSCE va prendre toutes les mesures possibles à ce sujet", a-t-il ajouté. Le G7 a annoncé samedi sa décision de prendre une nouvelle bordée de sanctions contre la Russie dans la crise ukrainienne, avec un volet américain susceptible d'intervenir "dès lundi".
C'est à Séoul, où le président américain Barack Obama est en visite, que le communiqué du G7 des pays les plus industrialisés a été publié. Selon un responsable américain sous couvert de l'anonymat, "chaque pays déterminera quelles sanctions ciblées il veut imposer. Ces sanctions seront coordonnées et complémentaires, mais pas nécessairement identiques". "Les sanctions américaines pourraient intervenir dès lundi", a-t-il précisé.
Côté européen, Angela Merkel a annoncé, vendredi, une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UE "aussi rapidement que possible" pour étudier de nouvelles sanctions.
"La junte au pouvoir à Kiev détient nos camarades, par conséquent, si c'est possible, nous sommes prêts à un échange", a déclaré à la presse Viatcheslav Ponomariov, maire de facto de la ville. "Ce sont des soldats qui se trouvaient sur notre territoire sans notre permission, ils sont naturellement prisonniers", a-t-il dit des observateurs capturés vendredi.
Il a précisé que ses hommes tentaient de déterminer qui ils sont, quelles étaient les activités qu'ils menaient et pour quelles raisons ils se sont rendus à Slaviansk. Il a ajouté qu'il était disposé à s'entretenir avec l'équipe de négociateurs de l'OSCE en route pour Slaviansk. "Les prisonniers sont depuis toujours des monnaies d'échange en temps de guerre.
C'est une pratique internationale", a noté Ponomariov. L'OSCE a annoncé, de son côté, qu'elle était en contact avec "toutes les parties" concernées depuis que les huit observateurs - quatre Allemands, un Tchèque, un Danois, un Suédois et un Polonais - ont été capturés. Mais une porte-parole de l'organisation a précisé qu'aucun contact direct n'avait pu être établi avec eux. A Berlin, le gouvernement allemand a réclamé que tout soit entrepris pour obtenir leur libération.
"J'appelle toutes les personnes qui ont des responsabilités et une influence en Ukraine et en Russie à tout faire et à user de toute leur influence et ce, de toute urgence, pour faire en sorte que les observateurs soient libérés immédiatement et en bonne santé", a déclaré la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen.
Frank-Walter Steinmeier, son collègue aux Affaires étrangères, a salué de son côté les offres de service de la Russie. Le chef de la diplomatie allemande a précisé s'être entretenu par téléphone avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Il a également eu le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk et le président en exercice de l'OSCE, le Suisse Didier Burkhalter. La Russie, qui fait partie de l'OSCE, s'est dite prête à agir dans ce dossier mais n'a pas fourni de précisions sur ce qu'elle comptait faire.
"Nous pensons que ces personnes doivent être libérées le plus rapidement possible", a dit Andreï Keline, représentant de Moscou auprès de l'OSCE, cité samedi par l'agence de presse Itar-Tass. "La Russie en tant que membre de l'OSCE va prendre toutes les mesures possibles à ce sujet", a-t-il ajouté. Le G7 a annoncé samedi sa décision de prendre une nouvelle bordée de sanctions contre la Russie dans la crise ukrainienne, avec un volet américain susceptible d'intervenir "dès lundi".
C'est à Séoul, où le président américain Barack Obama est en visite, que le communiqué du G7 des pays les plus industrialisés a été publié. Selon un responsable américain sous couvert de l'anonymat, "chaque pays déterminera quelles sanctions ciblées il veut imposer. Ces sanctions seront coordonnées et complémentaires, mais pas nécessairement identiques". "Les sanctions américaines pourraient intervenir dès lundi", a-t-il précisé.
Côté européen, Angela Merkel a annoncé, vendredi, une rencontre des ministres des Affaires étrangères de l'UE "aussi rapidement que possible" pour étudier de nouvelles sanctions.


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