L a 3e exposition collective d'arts plastiques sur le thème de la récupération et du recyclage ("Récup-art 3") a été inaugurée mardi au Centre culturel Mustapha-Kateb à Alger avec la participation d'une dizaine de plasticiens flanqués de jeunes talents. L a 3e exposition collective d'arts plastiques sur le thème de la récupération et du recyclage ("Récup-art 3") a été inaugurée mardi au Centre culturel Mustapha-Kateb à Alger avec la participation d'une dizaine de plasticiens flanqués de jeunes talents. Intitulée "Renaissance", cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 22 mai, vise à sensibiliser les plasticiens sur la possibilité de créer en récupérant divers objets du quotidien et à communiquer avec le public sur le phénomène de la consommation excessive et du gaspillage. Premier exemple de récupération d'objets de consommation courante : le plasticien Badreddine Bedidi présente des objets de décoration, des formes humaines ou animales habillées de film plastique, faites à base de bouteilles d'eau en matière plastique. Cet enseignant d'art plastique se félicite que ses collégiens font ainsi preuve d'une "grande créativité en ayant en main des matériaux familiers auxquels ils tentent de donner une seconde vie ou une nouvelle vocation". Dans un autre registre, l'artiste peintre Bouzidi Omar expose trois toiles réalisées avec une technique particulière consistant à coller des feuilles mortes sur un tissu récupéré et en faire un support de peinture pour un portrait en prenant soin de laisser une partie des feuilles apparentes et sans en altérer la couleur naturelle. D'autres objets du quotidien revivent dans les toiles de plasticiennes comme Abla Retteb, qui a présenté deux aquarelles avec des collages de bouts de carton ondulé et de vieux CD repeints, ou Lilia Hamouche qui a redonné vie à des produits de quincaillerie ou de mercerie. Entre les mains de jeunes collégiens, les objets usagés retrouvent généralement une nouvelle utilité: des gobelets jetables en plastique ou en carton se transforment en lustres originaux, de vieux moules à biscuits ornent une lampe de chevet alors que de vieilles cassettes vidéo se transforment en colonnes de rangement. Avec ce troisième rendez-vous, les artistes exposants souhaitent démontrer que l'école reste "un creuset de créativité qu'il suffit d'aiguiller et d'orienter" mais aussi sensibiliser les plasticiens à la possibilité de recycler, chacun à leur niveau, des objets usagés et encombrants de la large consommation en y donnant une seconde vie et/ou un second usage. Intitulée "Renaissance", cette exposition, qui se poursuivra jusqu'au 22 mai, vise à sensibiliser les plasticiens sur la possibilité de créer en récupérant divers objets du quotidien et à communiquer avec le public sur le phénomène de la consommation excessive et du gaspillage. Premier exemple de récupération d'objets de consommation courante : le plasticien Badreddine Bedidi présente des objets de décoration, des formes humaines ou animales habillées de film plastique, faites à base de bouteilles d'eau en matière plastique. Cet enseignant d'art plastique se félicite que ses collégiens font ainsi preuve d'une "grande créativité en ayant en main des matériaux familiers auxquels ils tentent de donner une seconde vie ou une nouvelle vocation". Dans un autre registre, l'artiste peintre Bouzidi Omar expose trois toiles réalisées avec une technique particulière consistant à coller des feuilles mortes sur un tissu récupéré et en faire un support de peinture pour un portrait en prenant soin de laisser une partie des feuilles apparentes et sans en altérer la couleur naturelle. D'autres objets du quotidien revivent dans les toiles de plasticiennes comme Abla Retteb, qui a présenté deux aquarelles avec des collages de bouts de carton ondulé et de vieux CD repeints, ou Lilia Hamouche qui a redonné vie à des produits de quincaillerie ou de mercerie. Entre les mains de jeunes collégiens, les objets usagés retrouvent généralement une nouvelle utilité: des gobelets jetables en plastique ou en carton se transforment en lustres originaux, de vieux moules à biscuits ornent une lampe de chevet alors que de vieilles cassettes vidéo se transforment en colonnes de rangement. Avec ce troisième rendez-vous, les artistes exposants souhaitent démontrer que l'école reste "un creuset de créativité qu'il suffit d'aiguiller et d'orienter" mais aussi sensibiliser les plasticiens à la possibilité de recycler, chacun à leur niveau, des objets usagés et encombrants de la large consommation en y donnant une seconde vie et/ou un second usage.
