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Clôture en apothéose !
5e Festival international du conte et du récit à Constantine
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 05 - 2014

La 5e édition du Festival international du conte et du récit, organisée à Constantine par l'association Kan ya ma kan (il était une fois), a été clôturée vendredi dernier dans la soirée au palais du Bey devant un public nombreux constitué notamment d'enfants qui ont visiblement pris goût, au fil des soirées, à ce genre de spectacles.
La 5e édition du Festival international du conte et du récit, organisée à Constantine par l'association Kan ya ma kan (il était une fois), a été clôturée vendredi dernier dans la soirée au palais du Bey devant un public nombreux constitué notamment d'enfants qui ont visiblement pris goût, au fil des soirées, à ce genre de spectacles.
D'ici et d'ailleurs, des histoires de coeur, des contes de ruse et des légendes de peuples lointains ont été narrés par des conteurs passés maîtres dans l'art de captiver l'auditoire. Servie par le décor féérique du palais Ahmed-Bey, la Libanaise Leila Derwiche a raconté l'histoire du bûcheron malheureux qui, voulant fuir la cruauté et la tyrannie de sa femme, a fini par épouser la fille du roi de l'Inde.
En duo, Leila et Halima Hamdane du Maroc ont ensuite raconté, en français et en marocain dialectal, dans une belle complicité, l'histoire d'une belle-mère froide, méchante et égoïste qui voulait se débarrasser de sa belle-fille et qui finit par perdre sa propre fille. Bakary Traoré, du Burkina Faso, auquel enfants et adultes étaient suspendus à ses lèvres, a conté, quant à, lui, l'histoire d'une personne médisante, colportant des ragots et attisant les conflits, pour finir par s'attirer les foudres du roi.
"En Afrique, les sages assurent que celui qui parle trop est souvent réduit au silence", laissait entendre ce conteur du pays des Hommes Intègres. A son tour, Sihem Kennouche a raconté les rêves de Cendrillon, dans deux histoires où Louiza et Zouina, des filles ordinaires et honnêtes, voient leurs rêves devenir réalité en épousant, chacune, un prince charmant, beau et riche.
La découverte de cette cinquième édition aura été, sans conteste, le jeune Amine Hamlili, âgé de 26 ans, venu de Maghnia (Tlemcen). Diplômé de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS) de Bordj-El-Kiffan, Amine a charmé le public avec ses histoires pour enfants et ses contes sur les ruses des femmes, la dualité du couple, l'amourdésamour, l'entente-mésentente.
Amine affirme à l'APS qu'il doit sa passion pour le conte à sa grand-mère et son père, véritables conteurs qui ont bercé son enfance et qui, a-t-il assuré, lui ont appris "l'art d'écouter une histoire pour bien la raconter". Le jeune homme a, par la suite, participé à des ateliers de formation de conteurs avant d'entamer son projet de collecte de contes du côté de Maghnia et de Tlemcen.
Ahmed Hamlili prépare une tournée dans plusieurs wilayas pour raconter des histoires du patrimoine oral de l'Oranie. Ouverte lundi dernier, la cinquième édition du Festival international du conte et du récit de Constantine a vu défiler, dans le magnifique patio du palais du Bey six conteurs professionnels.
Une dizaine d'autres conteurs amateurs, formés par l'association Kan ya ma kan, ont partagé leur passion avec le public au centre culturel M'hamed Yazid d'El Khroub, à l'Office des établissements des jeunes (Odej) et au Conservatoire communal Bentobal.
Qualifiant cette nouvelle édition de réussie avec la présence, chaque soir, d'un public attentif, fasciné par le conte et les histoires d'antan, le président de l'association Kan ya ma kan, Fayçal Ahmed-Raïs a indiqué à l'APS que l'objectif de son équipe est de "perpétuer l'art de l'oralité et de ressusciter des contes qui constituent un héritage universel".
D'ici et d'ailleurs, des histoires de coeur, des contes de ruse et des légendes de peuples lointains ont été narrés par des conteurs passés maîtres dans l'art de captiver l'auditoire. Servie par le décor féérique du palais Ahmed-Bey, la Libanaise Leila Derwiche a raconté l'histoire du bûcheron malheureux qui, voulant fuir la cruauté et la tyrannie de sa femme, a fini par épouser la fille du roi de l'Inde.
En duo, Leila et Halima Hamdane du Maroc ont ensuite raconté, en français et en marocain dialectal, dans une belle complicité, l'histoire d'une belle-mère froide, méchante et égoïste qui voulait se débarrasser de sa belle-fille et qui finit par perdre sa propre fille. Bakary Traoré, du Burkina Faso, auquel enfants et adultes étaient suspendus à ses lèvres, a conté, quant à, lui, l'histoire d'une personne médisante, colportant des ragots et attisant les conflits, pour finir par s'attirer les foudres du roi.
"En Afrique, les sages assurent que celui qui parle trop est souvent réduit au silence", laissait entendre ce conteur du pays des Hommes Intègres. A son tour, Sihem Kennouche a raconté les rêves de Cendrillon, dans deux histoires où Louiza et Zouina, des filles ordinaires et honnêtes, voient leurs rêves devenir réalité en épousant, chacune, un prince charmant, beau et riche.
La découverte de cette cinquième édition aura été, sans conteste, le jeune Amine Hamlili, âgé de 26 ans, venu de Maghnia (Tlemcen). Diplômé de l'Institut supérieur des métiers des arts du spectacle et de l'audiovisuel (ISMAS) de Bordj-El-Kiffan, Amine a charmé le public avec ses histoires pour enfants et ses contes sur les ruses des femmes, la dualité du couple, l'amourdésamour, l'entente-mésentente.
Amine affirme à l'APS qu'il doit sa passion pour le conte à sa grand-mère et son père, véritables conteurs qui ont bercé son enfance et qui, a-t-il assuré, lui ont appris "l'art d'écouter une histoire pour bien la raconter". Le jeune homme a, par la suite, participé à des ateliers de formation de conteurs avant d'entamer son projet de collecte de contes du côté de Maghnia et de Tlemcen.
Ahmed Hamlili prépare une tournée dans plusieurs wilayas pour raconter des histoires du patrimoine oral de l'Oranie. Ouverte lundi dernier, la cinquième édition du Festival international du conte et du récit de Constantine a vu défiler, dans le magnifique patio du palais du Bey six conteurs professionnels.
Une dizaine d'autres conteurs amateurs, formés par l'association Kan ya ma kan, ont partagé leur passion avec le public au centre culturel M'hamed Yazid d'El Khroub, à l'Office des établissements des jeunes (Odej) et au Conservatoire communal Bentobal.
Qualifiant cette nouvelle édition de réussie avec la présence, chaque soir, d'un public attentif, fasciné par le conte et les histoires d'antan, le président de l'association Kan ya ma kan, Fayçal Ahmed-Raïs a indiqué à l'APS que l'objectif de son équipe est de "perpétuer l'art de l'oralité et de ressusciter des contes qui constituent un héritage universel".


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