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Béchar aux rythmes des expressions artistiques traditionnelles et populaires
Festival culturel national des musiques et danses Diwan
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 05 - 2014

Le festival culturel national des musiques et danses Diwan, dont la 8e édition est ouverte depuis hier et ce, jusqu'au 29 du mois en cours, permet à la ville de Béchar de vibrer aux rythmes mélodiques et chorégraphiques de cette expression artistique traditionnelle et populaire.
Le festival culturel national des musiques et danses Diwan, dont la 8e édition est ouverte depuis hier et ce, jusqu'au 29 du mois en cours, permet à la ville de Béchar de vibrer aux rythmes mélodiques et chorégraphiques de cette expression artistique traditionnelle et populaire.
Subventionné en grande partie par le ministère de la Culture, ce festival est la seule et unique manifestation artistique, de par sa dimension nationale et la qualité de ses représentations artistiques, à permettre à la population de cette région dans le sud du pays de renouer avec les grands spectacles musicaux animés par des célébrités artistiques, indiquent des observateurs locaux.
Ce festival, dont l'accès aux spectacles et autres manifestations est gratuit, est, de l'avis de plusieurs maâlime (maîtres), musiciens et chercheurs sur le diwane, un moyen de promouvoir Béchar comme région à vocation culturelle et touristique, "pour peu que d'autres secteurs s'impliquent financièrement et matériellement" pour lui donner une place de choix parmi les grands événements artistiques du pays et du Maghreb, estiment des responsables d'associations locales culturelles et des musiciens membres de troupes diwane.
"Normalement, les compagnies ariennes publiques Air-Algérie et Tassili Airlines, ainsi que les hôtels et autres entités économiques présents dans la région, s'impliquent pour contribuer à ce festival, à travers des actions de sponsoring pour qu'il soit un outil de promotion et de développement d'un pan très important du patrimoine immatériel, en l'occurrence la musique diwane, et surtout le tourisme dans la région", soutiennent-ils.
La gratuité des spectacles qui caractérise cet évènement musical annuel a pour but de rendre la musique et la danse diwane accessibles à tous, de drainer le plus de monde, et surtout d'inciter le public béchari et des wilayas limitrophes ou éloignées à se déplacer.
"Le déplacement du public peut être créateur d'une dynamique économique de la région, pourvu que le festival soit organisé durant les périodes de vacances, d'hiver ou de printemps, et non en mai comme il l'est depuis sa première édition", confient, pour leur part, des professionnels du secteur du tourisme qui estiment que ce festival a tenu ses promesses de promotion et de vulgarisation de cet art séculaire qu'est le diwan.
"La particularité de ce festival, c'est qu'il a fait sortir la musique, les danses et les rites diwane du sacré à la scène et s'est rapproché davantage du public et des mélomanes en général", selon nombre de musiciens membres de troupes diwane. Pour ces derniers, "les représentations artistiques qui sont données dans un stade renforcent quelque part le sentiment de partage de cette musique et l'engouement des jeunes et moins jeunes pour ce genre de musique en plein succès actuellement".
Ce festival, qui regroupe annuellement plus de 200 musiciens des troupes diwane et d'autres styles musicaux nationaux, est aussi une occasion pour le pays et les artistes en herbe de rayonner sur le plan national et même international, étant donné que des professionnels et des amoureux de cette musique et danse traditionnelle se déplacent de différentes régions du pays et parfois d'autres pays pour faire la redécouverte de cet art ancestral, soulignent-ils.
Certains artistes et troupes commencent à récolter le fruit de ce festival, comme l'artiste Nora Gnawas et la troupe Gnawas El Waha du jeune Maâlem Hakem, dont la dextérité dans le jeu du guembri a fait de lui l'un des meilleurs joueurs de cet instrument à trois cordes à la base de la musique diwane.
Des troupes comme celle de Wlad Bambra d'Alger, avec qui joue une musicienne américaine Tamara Turner, ont aussi émergé à travers ce festival. Le cas est le même pour Diwane El-Bahdja, également d'Alger, la troupe Dendoun de Ghardaïa, Tourat Gnawas d'Oran dirigée par mâalem (maestro) Houari, en plus de Noujoum Bel-Abbès, dont le mâalem Youcef reste l'une des figures nationales de la musique et danse diwane.
Les jeunes musiciens, membres de ces troupes, dont le talent s'est avéré à travers ce festival, ont reçu une reconnaissance méritée du public béchari qui passe pour être un public connaisseur du fait que le diwane est à Béchar ce qu'est le chaâbi à Alger et le malouf à Constantine. Ces artistes méritent un hommage de par les efforts qu'ils accomplissent quotidiennement pour la préservation et la pérennisation du diwan, signalent des chercheurs et autres universitaires qui s'adonnent à la recherche sur le diwan.
Subventionné en grande partie par le ministère de la Culture, ce festival est la seule et unique manifestation artistique, de par sa dimension nationale et la qualité de ses représentations artistiques, à permettre à la population de cette région dans le sud du pays de renouer avec les grands spectacles musicaux animés par des célébrités artistiques, indiquent des observateurs locaux.
Ce festival, dont l'accès aux spectacles et autres manifestations est gratuit, est, de l'avis de plusieurs maâlime (maîtres), musiciens et chercheurs sur le diwane, un moyen de promouvoir Béchar comme région à vocation culturelle et touristique, "pour peu que d'autres secteurs s'impliquent financièrement et matériellement" pour lui donner une place de choix parmi les grands événements artistiques du pays et du Maghreb, estiment des responsables d'associations locales culturelles et des musiciens membres de troupes diwane.
"Normalement, les compagnies ariennes publiques Air-Algérie et Tassili Airlines, ainsi que les hôtels et autres entités économiques présents dans la région, s'impliquent pour contribuer à ce festival, à travers des actions de sponsoring pour qu'il soit un outil de promotion et de développement d'un pan très important du patrimoine immatériel, en l'occurrence la musique diwane, et surtout le tourisme dans la région", soutiennent-ils.
La gratuité des spectacles qui caractérise cet évènement musical annuel a pour but de rendre la musique et la danse diwane accessibles à tous, de drainer le plus de monde, et surtout d'inciter le public béchari et des wilayas limitrophes ou éloignées à se déplacer.
"Le déplacement du public peut être créateur d'une dynamique économique de la région, pourvu que le festival soit organisé durant les périodes de vacances, d'hiver ou de printemps, et non en mai comme il l'est depuis sa première édition", confient, pour leur part, des professionnels du secteur du tourisme qui estiment que ce festival a tenu ses promesses de promotion et de vulgarisation de cet art séculaire qu'est le diwan.
"La particularité de ce festival, c'est qu'il a fait sortir la musique, les danses et les rites diwane du sacré à la scène et s'est rapproché davantage du public et des mélomanes en général", selon nombre de musiciens membres de troupes diwane. Pour ces derniers, "les représentations artistiques qui sont données dans un stade renforcent quelque part le sentiment de partage de cette musique et l'engouement des jeunes et moins jeunes pour ce genre de musique en plein succès actuellement".
Ce festival, qui regroupe annuellement plus de 200 musiciens des troupes diwane et d'autres styles musicaux nationaux, est aussi une occasion pour le pays et les artistes en herbe de rayonner sur le plan national et même international, étant donné que des professionnels et des amoureux de cette musique et danse traditionnelle se déplacent de différentes régions du pays et parfois d'autres pays pour faire la redécouverte de cet art ancestral, soulignent-ils.
Certains artistes et troupes commencent à récolter le fruit de ce festival, comme l'artiste Nora Gnawas et la troupe Gnawas El Waha du jeune Maâlem Hakem, dont la dextérité dans le jeu du guembri a fait de lui l'un des meilleurs joueurs de cet instrument à trois cordes à la base de la musique diwane.
Des troupes comme celle de Wlad Bambra d'Alger, avec qui joue une musicienne américaine Tamara Turner, ont aussi émergé à travers ce festival. Le cas est le même pour Diwane El-Bahdja, également d'Alger, la troupe Dendoun de Ghardaïa, Tourat Gnawas d'Oran dirigée par mâalem (maestro) Houari, en plus de Noujoum Bel-Abbès, dont le mâalem Youcef reste l'une des figures nationales de la musique et danse diwane.
Les jeunes musiciens, membres de ces troupes, dont le talent s'est avéré à travers ce festival, ont reçu une reconnaissance méritée du public béchari qui passe pour être un public connaisseur du fait que le diwane est à Béchar ce qu'est le chaâbi à Alger et le malouf à Constantine. Ces artistes méritent un hommage de par les efforts qu'ils accomplissent quotidiennement pour la préservation et la pérennisation du diwan, signalent des chercheurs et autres universitaires qui s'adonnent à la recherche sur le diwan.


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